Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Accidents de la vie courante (3/4) (20 11 2013)

Nous proposons ces quatre prochains jours des Extraits d’une étude de Messieurs J-B Richard, B. Thélot et Fr. Beck (INVS et INPES) publiée en novembre 2013 (revue Equilibre n° 98) sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES ou pour accéder au texte intégral pdf de l’Etude)

http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/detaildoc.asp?numfiche=1437

http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1437.pdf

Sommaire

Introduction

Extraits du texte

Discussion

 

Discussion

 

L’enquête met en évidence d’une part, une plus grande fréquence des accidents chez les hommes,  tous âges confondus, du fait principalement du déséquilibre existant avant 45 ans, alors qu’à  partir de 75 ans, ce sont les femmes qui ont déclaré davantage d’accidents ; d’autre part, elle fait apparaître une nette prédominance des accidents de la vie courante (AcVC), leur fréquence s’élevant à 7,5 % par an parmi les 15-75 ans, contre 2,9 % pour les accidents du travail et 1,6 % pour ceux de la circulation. Ces répartitions sont du même type que celles observées en 2005 (respectivement 5,0 %, 2,5 % et 1,4 %), mais on note une évolution à la hausse par rapport à 2005, surtout due aux AcVC.

Par ailleurs les chiffres du Baromètre santé 2010 sont inférieurs à ceux observés dans l’enquête ESPS 2004, qui estimait à 5,5 % la prévalence trimestrielle des seuls AcVC, contre 4,6 % dans le Baromètre santé 2010 pour l’ensemble des accidents. En revanche, certaines tendances confirment celles observées dans cette enquête :

-          les AcVC graves ne correspondent pas à un type d’accident, à un mécanisme accidentel ou à une population particuliers ;

-          les AcVC touchent plus souvent les hommes jusqu’à 40 ans, ce déséquilibre entre sexes s’amenuisant à partir de 40 ans pour finir par s’inverser aux grands âges.

 

Cette évolution à la hausse de la survenue d’accidents n’est pas confirmée par l’évolution des taux de mortalité standardisés par AcVC, restés stables depuis 2005 autour de 25/100 000.

 

Cependant, plusieurs éléments d’analyse doivent être pris en compte : d’une part, la hausse de la prévalence annuelle des accidents est essentiellement due aux AcVC qui incluent notamment les accidents de sport dont l’augmentation est à mettre en parallèle avec celle, certes modeste, de la pratique sportive des Français observée depuis 2000; d’autre part, il apparaît que les accidents déclarés en 2010 sont moins limitants que ceux déclarés en 2005. On peut alors émettre l’hypothèse selon laquelle l’augmentation de la fréquence des accidents déclarés soit également le fruit d’un recours accru aux soins et/ou d’une meilleure capacité à répondre sur les AcVC de la part des enquêtés.

 

Dans le Baromètre santé, les types d’accidents déclarés ainsi que les facteurs associés à leur survenue diffèrent selon l’âge. Ainsi, pour les aînés (55-85 ans), ils sont essentiellement formés par les AcVC et se révèlent associés à l’état de santé, physique et mentale, des victimes : l’enquête a permis de conclure qu’ils se produisent plus fréquemment en cas de maladie chronique, de handicap (et ce d’autant plus que le handicap est plus sévère), et en cas de détresse psychologique. Le lien entre la survenue d’un AcVC et l’état physique des personnes est bien établi au moins dans le cas de la survenue de chutes chez les personnes âgées.

 

 

Parmi les facteurs prédictifs des chutes et des traumatismes qu’elles engendrent, au sein de cette tranche d’âge, à côté de ceux extrinsèques (d’environnement ou de comportement), les facteurs intrinsèques, sont en effet connus : atteintes de la maladie de Parkinson, troubles cognitifs, diabète, etc. Le risque de fracture est évidemment favorisé par l’ostéoporose…/…

Les commentaires sont fermés.