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Conjoncture zone Euro : mars 2014 (5/5) (19 04 2014)

Nous vous proposons sur 5 jours du 15 au 19 avril, des extraits (résumé et vue d’ensemble) d’une très intéressante note d’analyse de la conjoncture économique dans la zone euro en mars 2014 publiée le 3 avril 2014 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=3&page=vueensemble.htm

Note de conjoncture, mars 2014 - La zone euro retrouve un peu de tonus

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Le profil trimestriel de la consommation serait heurté au premier semestre 2014

Au quatrième trimestre 2013, la consommation des ménages a nettement progressé (+0,4 % après 0,0 %), en particulier en biens durables, en raison de l’anticipation du durcissement du malus au 1er janvier 2014 et sans doute également du déblocage anticipé d’épargne salariale. Au premier trimestre 2014, la consommation de produits manufacturés subirait le contrecoup de ces facteurs exceptionnels : elle diminuerait (-0,5 %), notamment dans l’automobile. La consommation d’énergie, en particulier pour le chauffage, se tasserait de nouveau (-6,0 %), en raison de températures au-dessus de la moyenne saisonnière. Au total, la consommation diminuerait de 0,3 %. Au deuxième trimestre 2014, les achats de véhicules retrouveraient un niveau tendanciel tandis que la consommation d’énergie rebondirait et la consommation totale progresserait de 0,6 %.

Au delà des à-coups, une légère baisse du taux d’épargne

 

Au delà des à-coups au trimestre le trimestre, liés notamment au lissage des hausses de prélèvements, le taux d’épargne diminuerait légèrement sur un an, à 15,8 % au deuxième trimestre 2014 contre 15,9 % au deuxième trimestre 2013 (cf. graphique 5), en raison d’une baisse de l’épargne de précaution.

La consommation publique ralentirait par rapport à 2013

La consommation publique progresserait de 0,3 % par trimestre au premier semestre 2014, en ralentissement par rapport à 2013 (+1,7 % en moyenne annuelle, soit +0,4 % en rythme trimestriel). L’investissement public, quant à lui, se replierait nettement après le pic de travaux publics fin 2013, en lien avec le cycle électoral municipal.

Rechute dans le bâtiment

L’investissement des ménages s’est de nouveau replié au quatrième trimestre 2013 (-0,4 %), pour le huitième trimestre consécutif. Les mises en chantier de logement, plus nombreuses en début d’année 2013, se sont à nouveau repliées au second semestre 2013. Par conséquent, l’investissement des ménages reculerait de nouveau au premier semestre 2014 (-0,9 % et -1,4 %), pénalisé également, à partir du printemps, par l’impact de la hausse de TVA au 1er janvier sur l’entretien du logement : les dérogations différeraient en effet l’impact de l’augmentation du taux de TVA. L’acquis de croissance de l’investissement des ménages s’établirait à -3,0 % mi-2014, après une baisse de 3,8 % sur l’ensemble de l’année 2013.

Évolution heurtée de l’investissement des entreprises au premier trimestre

Au quatrième trimestre 2013, l’investissement des entreprises a progressé de 0,9 %, après sept trimestres consécutifs de contraction, soutenu en partie par des facteurs exceptionnels (anticipation d’achat de véhicules lourds en amont du durcissement anticipé des normes antipollution et ressaut dans les travaux publics). Au premier trimestre 2014, l’investissement des entreprises baisserait par contrecoup (-0,2 %), avant de progresser à nouveau au deuxième trimestre 2014 (+0,2 %).

Reprise dans les économies avancées

Dans le scénario de cette Note, le net retournement des anticipations dans la zone euro et les effets de richesse dans les pays anglo-saxons se traduisent par une légère baisse de l’épargne de précaution des ménages. Si ce retour de la confiance et l’inflation des prix immobiliers se prolongent, l’accélération de la consommation des ménages pourrait être plus forte dans les économies avancées, avec un impact positif sur la demande adressée à la France. À l’inverse, les ménages pourraient profiter de l’amélioration de leurs revenus pour réduire leur endettement, très élevé dans certains pays, et leur consommation pourrait alors moins progresser à l’horizon de la prévision.

Ralentissement des économies émergentes et conflit Ukraine-Russie

 

Dans le scénario de cette Note, le ralentissement des économies émergentes se poursuivrait, mais sans dégradation importante. Si le retrait des capitaux étrangers s’intensifiait, certains pays à fort déficit courant pourraient subir de nouvelles attaques spéculatives contre leur monnaie et être contraints de laisser leur taux de change se déprécier, avec un risque de solvabilité des agents privés endettés en dollars dans certains pays, ou de devoir resserrer leur politique monétaire, avec un risque d’étouffer le financement de l’économie. À l’inverse, après le nouvel accès de défiance des marchés en début d’année, les économies émergentes pourraient, comme cela a été le cas au troisième trimestre 2013, bénéficier d’un certain retour à la normale de l’appréciation des marchés et leurs importations surprendre à la hausse. Enfin, le scénario de cette Note exclut une escalade internationale du conflit entre l’Ukraine et la Russie dont il serait, le cas échéant, très difficile d’anticiper les conséquences macroéconomiques.

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