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budget - Page 5

  • Retraites : point 11/09/2012 (05 10 2012)

    Synthèse d’une audition de la Confédération Française des Retraités (CFR) à l’Assemblée Nationale publié dans le bulletin Au FIL des JOURS  (1er octobre 2012, p. 2) et sur le site de la Fédération Nationale des Associations de Retraités (cliquer ici pour accéder au site de la FNAR)

    http://www.fnar.info/.html

    À l’occasion de son audition sollicitée par l’Assemblée nationale, la CFR, représentée par François Bellanger et Sylvain Denis, a fait part de ses positions sur les sujets évoqués par Michel Issindou, député de l’Isère, membre de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et rapporteur pour la branche retraite dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale. Tout en rappelant que son objectif prioritaire était d’être associée à la préparation des décisions, la CFR a précisé en particulier les points suivants :

    ·         Un alignement du taux de CSG des retraités (6,6 %) sur celui des actifs n’est envisageable que s’il est affecté au financement de la perte d’autonomie et que s’il est étalé dans le temps.
    Le remplacement de l’ensemble des systèmes de retraite français par un système universel de type suédois éliminerait les iniquités actuelles et inciterait ceux qui le souhaitent à travailler plus longtemps pour améliorer leur retraite. La CFR y est très favorable.

    ·         Une modification éventuelle du dispositif de prise en charge de la pénibilité ne devrait en aucun cas transférer des charges aux caisses de retraite.

    ·         Les conditions de ressources pour le calcul de la réversion CNAV doivent être supprimées

  • Budget des départements (26 09 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 18 juillet 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ12070003S.html

     

    Question orale n° 0003S de M. Philippe Madrelle (sénateur socialiste de Gironde)

    En tant que président du conseil général de la Gironde, je tiens à exprimer l'inquiétude liée aux difficultés que les conseils généraux éprouvent à boucler le projet de budget primitif pour 2013. Je ne rappellerai pas le rôle essentiel joué par les départements dans les politiques de solidarité, qui représentent le cœur de métier de nos conseils généraux. Ces politiques sont mises à mal, d'une part, par l'insuffisance des mécanismes de compensation des dépenses liées aux transferts des compétences de l'État, et, d'autre part, par les conséquences négatives de la réforme fiscale, avec la suppression de la taxe d'habitation et de la taxe professionnelle.

    Nous avons bien noté la volonté du Président de la République de restaurer des relations de confiance entre l'État et des collectivités fortes, avec une décentralisation aboutie, au service des citoyens. Néanmoins, pour réussir cette troisième étape de la démocratie territoriale dans un contexte budgétaire tendu, il apparaît essentiel de restaurer les capacités financières locales.

    Comme chacun le sait, depuis plusieurs années, pour faire face aux compétences qui nous ont été confiées sans être pour autant financées, nous avons dû faire appel à la fiscalité locale. À titre d'exemple de ces transferts, vous me permettrez de rappeler la loi de 2001 créant l'allocation personnalisée d'autonomie, les lois de 2002 et 2004 départementalisant les services d'incendie et de secours et confiant aux départements le soin d'équilibrer leur budget, la loi de 2003 relative au transfert du RMI, devenu RSA en 2010, la loi de 2004 relative au transfert des routes nationales et des personnels chargés de l'entretien et de la restauration dans les collèges, la loi de 2005 créant la prestation de compensation du handicap.

    Traduite en coût global cumulé de la compensation, cette lourde énumération représente pour le conseil général de la Gironde la somme de 390 millions d'euros pour la seule année 2011. Ce montant est supérieur à celui que nous consacrons annuellement à nos investissements.

    Vous le savez, madame la ministre, cette politique d'accompagnement qui s'adresse aux plus vulnérables constitue le socle de notre pacte social républicain. Mon propos n'est pas de la remettre en question, mais elle concerne des dépenses soumises à une évolution soutenue : entre 2008 et 2011, le coût des trois allocations individuelles de solidarité a progressé de 31 %.

    Cette évolution est par nature impossible à maîtriser. Elle est aussi de plus en plus difficile à supporter si on lui ajoute les conséquences négatives de la réforme fiscale imposée par le gouvernement précédent, qui ampute considérablement notre autonomie financière. C'est ainsi que, en Gironde, notre liberté de décision en matière de mobilisation de ressources est passée à moins de 17 %, contre plus de 37 % auparavant.

    Dans de nombreux départements, cette situation se traduit par une équation budgétaire d'une limpidité inquiétante : le rythme d'augmentation de ces allocations de solidarité nationale est constamment plus élevé que celui des recettes pérennes de la fiscalité et des compensations.

    Dans un tel contexte d'effet de ciseaux budgétaire, l'alternative est simple : soit l'État transfère une nouvelle ressource pérenne ou indexée pour financer ces allocations, soit il les prend à sa charge, au nom de la solidarité nationale et de l'égalité des bénéficiaires, indépendamment de la diversité de fragilité financière des départements.

    J'ajoute que ces derniers engagent par ailleurs des dépenses non obligatoires de solidarité et de péréquation territoriale, qu'il serait particulièrement hasardeux de considérer comme des variables d'ajustement au lendemain d'élections présidentielle et législatives ayant révélé les inquiétudes et le désarroi d'un monde rural que les conseils généraux tiennent à bout de bras depuis que l'on a renoncé à toute politique rurale et d'aménagement du territoire sur le plan national.

    Dès lors, madame la ministre, une question se pose : quelle est la solution pour boucler un budget constitué de dépenses qui augmentent fortement sans pouvoir être maîtrisées et de recettes qu'il n'est plus possible de faire évoluer suffisamment pour couvrir les dépenses ?

    Sachez que nous sommes déterminés à réussir avec vous un nouvel acte fort de la décentralisation : l'approfondissement du rôle et des compétences du département, lequel doit être au service des citoyens qui y vivent.

    Réponse du Ministère de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique publiée dans le JO Sénat du 18/07/2012 - page 2173 .

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  • Plan d’économies ? (18 06 2012)

    Extraits d’un article de M. Ivan Best publié le 15 juin 2012 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de La Tribune)

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120615trib000704139/pourquoi-le-gouvernement-ne-coupera-pas-dans-les-depenses-en-juillet.html

    …/… Quelles sont, en réalité les dépenses budgétaires nouvelles ? Dans l'immédiat, les 1000 postes pour l'éducation représenteront moins de 200 millions d'euros en année pleine. A terme, d'ici cinq ans, les 60.000 postes promis coûteront 1,7 milliard l'an, selon la cellule de chiffrage de l'institut Montaigne. La retraite à 60 ans pour les carrières longues, décidée par décret, représentera un coût de 1,1 milliard en 2013, et un peu plus de trois milliards d'euros, d'ici cinq ans, en année pleine. Quant à la majoration de l'allocation de rentrée scolaire, elle représente environ 400 millions d'euros.

    …./…. Diminuer fortement les dépenses, en milieu d'année, pose de nombreux problèmes techniques. Sans parler des questions politiques…./…

    Voilà pourquoi, toute question de choix politique mise à part, le collectif budgétaire soumis en juillet aux parlementaires comprendra surtout des hausses d'impôts. Nombreuses, pour approcher, logiquement, les 10 milliards d'euros, afin de ramener le déficit public à 4,5% du PIB, comme l'a promis Pierre Moscovici, au lieu d'une tendance actuelle de 5% de la richesse nationale.

     

  • France 2011 : point économique et social (28 12 2011)

    Extraits d’un article publié le 26 décembre 2011 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de La Tribune)

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111226trib000673606/france-2011-l-annee-ou.html

    La France peut sans regret mettre une croix sur cette année qui s'achève. Elle aura été pour l'Hexagone celle du retour de la récession et de la rigueur, de la hausse du chômage et d'un déficit commercial record. Hélas, 2012 ne s'annonce pas sous de bien meilleurs auspices.../…

    France 2011, l'année où ...

    ... la croissance s'est retournée (Romaric Godin)

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  • France :croissance et budget (19 08 2010)

    La croissance apporte une bouffée d'oxygène, l'ampleur de l'ajustement budgétaire fait débat

    Extraits d’un article de M. ÉTIENNE LEFEBVRE publié le 16 août 2010 sur le site des Echos (cliquer ici pour accéder au site des Echos)

    http://www.lesechos.fr/info/france/020721658983-la-croissance-apporte-une-bouffee-d-oxygene-l-ampleur-de-l-ajustement-budgetaire-fait-debat.htm

    La reprise des créations d'emplois va générer un surcroît de recettes sociales cette année et l'accélération de la croissance au deuxième trimestre conforte l'exécutif. Mais la probable révision à la baisse de la croissance pour 2011 pèsera en sens inverse.…./…

    Mais cela ne va pas exonérer le gouvernement d'une remise à plat de son scénario pour 2011 : la prévision d'une croissance accélérant à 2,5 % reste jugée trop optimiste par la plupart des économistes…./…

    Avant les vacances, le ministre du Budget, François Baroin, avait indiqué qu'il faudrait réaliser 8,5 à 10 milliards d'euros d'économies dès l'an prochain sur les niches fiscales et sociales,../…

    Mais le gouvernement veut aussi éviter d'accumuler des mesures qui freineraient la reprise. Exemple : il ne relèvera pas le taux réduit de TVA (5,5 %) sur la restauration ou les travaux à domicile.../…

    Sur l'évolution des recettes, le gouvernement est assez confiant. Les rentrées d'impôt sur les sociétés sont conformes à la prévision pour cette année, et celles de 2011 seront soutenues par les bons résultats des grandes entreprises…./…

    …/… En résumé : le gouvernement pourrait afficher une prévision de croissance 2011 moins élevée, mais avec une baisse limitée des recettes anticipées.

  • déficit budgétaire (point 12 09 2008)

    Le déficit budgétaire de l'Etat français continue de s'aggraver

     

    Article lu le 8 septembre 2008 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au texte original)

     

    http://www.latribune.fr/info/IDBC7BD7A9C4375FC7C12574BB0026E1CC

     

     

    Le déficit de l'Etat s'est creusé à 51,4 milliards d'euros fin juillet, contre 48 milliards à la même date en 2007. Pour Bercy, cette dernière évolution s'explique exclusivement par une dégradation du solde des comptes spéciaux.

     

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