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emploi - Page 4

  • France : taux de chômage (2e semestre 2016) (25 08 2016)

    Nous proposons cette note d’analyse publiée le 18 juillet 2016 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=14&date=20160818.html

    Le taux de chômage diminue de 0,3 point au 2e trimestre 2016

    En moyenne sur le 2e trimestre 2016, le taux de chômage au sens du BIT est de 9,9 % de la population active en France, après 10,2 % au 1er trimestre 2016.

    En France métropolitaine, le nombre de chômeurs diminue de 74 000, à 2,8 millions de personnes ; le taux de chômage diminue ainsi de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016, à 9,6 % de la population active. La baisse concerne toutes les tranches d'âge, particulièrement les jeunes. Sur un an, le taux de chômage diminue de 0,5 point.

    Parmi les chômeurs, 1,2 million déclarent rechercher un emploi depuis au moins un an. Au 2e trimestre 2016, le taux de chômage de longue durée s'établit à 4,3 % de la population active, comme au trimestre précédent et au 2e trimestre 2015.

    Le taux d'emploi augmente de 0,1 point au 2e trimestre 2016

    Au 2e trimestre 2016, le taux d'emploi des 15-64 ans atteint 64,7 %. Il augmente légèrement par rapport au trimestre précédent (+0,1 point au total), pour les jeunes et les 50-64 ans. Sur un an, il s'accroît de 0,5 point. Le taux d'emploi en équivalent temps plein des 15-64 ans augmente dans des proportions similaires au taux d'emploi, s'établissant à 59,9 % au 2e trimestre 2016.

    Le taux d'emploi en CDI est stable

    Au 2e trimestre 2016, le taux d'emploi en contrat à durée indéterminée (CDI) des 15-64 ans s'établit à 48,8 %, comme au 1er trimestre. Il augmente de 0,2 point sur un an. Le taux d'emploi en contrat à durée déterminée (CDD) ou en intérim atteint 7,4 %, soit 0,1 point de plus qu'au trimestre précédent et qu'au 2e trimestre 2015.

    Le taux d'emploi à temps partiel diminue de 0,1 point par rapport à début 2016 et s'établit à 11,8 %, son niveau du 2e trimestre 2015. Le taux d'emploi à temps complet atteint 52,8 %, en hausse de 0,1 point par rapport au 1er trimestre et de 0,4 point sur un an.

    Le sous-emploi augmente

    Au 2e trimestre 2016, 6,7 % des personnes en emploi sont en situation de sous-emploi, soit 0,3 point de plus qu'au trimestre précédent. Le sous-emploi concerne principalement des personnes à temps partiel qui souhaiteraient travailler davantage. Le chômage partiel représente quant à lui 0,5 % des personnes en emploi (+0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016).

    Le taux d'activité diminue légèrement

    Le taux d'activité des 15-64 ans s'établit à 71,6 %. Il diminue de 0,1 point sur le trimestre, et croît de 0,1 point par rapport au 2e trimestre 2015.

  • Handicap : conférence nationale (24 08 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 9 juin 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16060892G.html

     

    Question d'actualité au gouvernement n° 0892G de Mme Dominique Gillot (sénateur du Val-d'Oise)

     

    Le 19 mai dernier, une conférence nationale du handicap s'est tenue à l'Élysée. 

    Cette conférence a donné la parole aux personnes concernées, invitées à témoigner des avancées réelles et des difficultés qui restent à surmonter, pour atteindre la promesse républicaine d'une société véritablement inclusive, une société qui se préoccupe de l'aspiration des personnes handicapées, à la plus grande autonomie possible avec un accompagnement adapté, respectueux de leurs aptitudes, de leurs compétences et de leur projet de vie personnel. 

    Depuis des décennies, les associations représentatives des familles, des personnes avec handicap luttent pour cette reconnaissance. 

    De nombreuses étapes jalonnent ce parcours vers une société inclusive où le handicap serait considéré non plus comme un poids excluant, mais comme une singularité susceptible d'enrichir le collectif. 

    Cette mutation progressive engagée par la loi de 2005 se concrétise depuis 2012 par l'engagement présidentiel que toute politique de portée générale intègre désormais la vie et la situation des personnes handicapées. 

    C'est une évolution conceptuelle qui change le rapport des individus avec les systèmes, qui sont des systèmes destinés à les accompagner et pas à les mettre à part ! 

    À l'issue des quatre tables rondes, le Président de la République a pris la parole, convoquant tous les secteurs ministériels à la mise en œuvre de la conception universelle de l'accessibilité, avec ajustement de moyens et dispositifs nouveaux, attendus par les acteurs du handicap. 

    Mais, comme il a commencé son intervention par des mots graves relatifs au crash de l'avion d'EgyptAir, trois secondes après qu'il eut prononcé le mot « handicap », les médias n'ont plus parlé que de la catastrophe aérienne. Triste réflexe, qui traduit les hiérarchies médiatiques, traitant le handicap comme un sujet austère, compassionnel ou revendicatif, alors que plus de 10 millions de personnes sont concernées chaque jour, de près ou de loin, par ce sujet. 

    Madame la secrétaire d'État, pouvez-vous, devant la représentation nationale, revenir sur les principaux engagements du Président de la République en clôture de cette conférence nationale du handicap ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère des affaires sociales et de la santé, chargé des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion publiée dans le JO Sénat du 01/06/2016 p. 8908

     

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  • Emploi des femmes (09 08 2016)

    Nous proposons cette note d’information publiée le 15 juillet 2016 sur le site Vie publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/emploi-femmes-impact-vie-familiale-20160715.html?xtor=EPR-56.html

    Emploi des femmes : l’impact de la vie familiale

    La Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) a publié, le 8 juillet 2016, une étude sur le taux d’emploi des femmes. Exploitant les résultats de l’enquête "Santé et Itinéraire professionnel" de 2006-2007 et 2010, l’étude porte sur les histoires professionnelles et familiales pour les personnes nées entre 1935 et 1979. Selon la Dares, au cours des dernières décennies, les femmes se sont rapprochées des hommes en termes de taux d’emploi. Elles conservent cependant des comportements d’activité spécifiques qui intègrent une dimension familiale forte et affectent leur progression sur le marché du travail.

    L’étude montre la progression constante des femmes sur le marché du travail au fil des générations : elles sont 6 sur 10 à travailler pour celles nées entre 1940 et 1944, 7 sur 10 pour celles nées entre 1945 et 1954, et près de 8 femmes sur 10 pour celles nées à partir des années 1960. Sur les mêmes périodes, les hommes ont des taux d’emploi toujours supérieurs à 80%.

    Si les taux d’emploi des femmes se rapprochent de ceux des hommes, les déterminants et la forme de l’emploi restent différents. Les femmes en couple nées avant les années 1960 sont moins souvent en emploi que les femmes seules, mais la situation s’inverse pour les générations suivantes (croissance de l’activité plus modérée et montée du chômage notamment pour les plus jeunes). Au fil des générations, la proportion des femmes en couple inactives se réduit et les faibles taux d’activité se concentrent sur la tranche d’âge 25-30 ans. Les femmes en couple cessent de moins en moins leur activité mais elles ont de plus en plus recours au temps partiel. Pour les femmes, plus longue est la durée passée en couple, plus grande est la distance à l’emploi à temps complet. Ce lien négatif entre vie en couple et emploi s’ajoute à d’autres critères relevant de la sphère familiale (nombre d’enfants, déménagement pour suivre le conjoint, etc.). Pour les hommes, les durées hors de l’emploi, au chômage ou en inactivité diminuent avec la durée de vie en couple. Si la part du temps partiel s’accroît également pour eux, elle reste près de six fois moins élevée que pour les femmes

    Texte du Rapport :

    http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2016-037_-2.pdf

  • Emploi et Automatisation (04 08 2016)

    Note d’analyse de Monsieur Nicolas Le Riu publiée le 19 juillet 2016 sur le site de France-Stratégie (cliquer ici pour accéder au site de France Stratégie)

    http://www.strategie.gouv.fr/publications/leffet-de-lautomatisation-lemploi-quon-sait-quon-ignore.html

    Texte du rapport :

    http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/na-49-automatisation-emploi_0.pdf

     

    L'effet de l'automatisation sur l'emploi : ce qu'on sait et ce qu'on ignore

    La moitié des emplois menacée par l’automatisation ? Le numérique détruit et crée des emplois, mais surtout en transforme. L’automatisation n’est pas qu’une question de technologie mais aussi d’acceptabilité sociale, d’organisation du travail, etc.

    Automatisation, robotisation, intelligence artificielle, les progrès du numérique annoncent-ils une grande vague de chômage technologique ? Pas si sûr. D’abord parce que l’homme conserve un avantage comparatif sur la machine, de telle sorte que tous les emplois ne sont pas automatisables, loin de là. Seuls 15 % des salariés français pourraient en l’espèce être remplacés par un robot aujourd'hui. Ensuite et surtout, parce que le contenu des métiers évolue avec le numérique dans un sens qui les rend paradoxalement moins automatisables.

    L’automatisation des emplois : une possibilité surestimée

     

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  • Handicap : formation et accès à l’emploi (28 03 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 24 mars 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150717156.html

    Question écrite n° 17156 de M. Michel Le Scouarnec (sénateur du Morbihan)

    Michel Le Scouarnec attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur la question de l'insertion professionnelle et de l'emploi des personnes handicapées.

    La loi n° 2005-12 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a affirmé que doit être garanti, pour toute personne en situation de handicap, « l'accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens », c'est-à-dire les soins, la formation scolaire et professionnelle, l'emploi, le logement, les déplacements, une protection juridique, les loisirs et sports, le tourisme, la culture, la liberté du choix de vie et « la compensation des conséquences de son handicap ». Dix ans après la promulgation de la loi, le bilan est contrasté. Il y a des points positifs, comme la création de la prestation de compensation du handicap, qui prend en compte la personne dans sa globalité, ses besoins, son projet de vie et l'exercice de ses droits individuels. Il y a également plusieurs grandes déceptions : c'est le cas de l'accessibilité des personnes handicapées à la « vie de la cité » (administrations, commerces, entreprises, écoles, transports), à la formation et à l'emploi.

    Depuis 2005, l'attention s'est portée principalement sur l'école, et l'Éducation nationale a effectivement réalisé des progrès en matière d'inclusion scolaire. Elle accueille aujourd'hui 200 000 élèves porteurs de handicap, c'est-à-dire 30 % de plus qu'il y a dix ans, et emploie deux fois plus d'auxiliaires de vie scolaire. Le nombre d'étudiants handicapés a lui aussi doublé. Ils étaient 8 000 en 2006 et sont aujourd'hui 18 200. Mais ces chiffres ne doivent pas nous faire oublier la triste réalité : 81 % des personnes handicapées ont un niveau d'études inférieur au bac, et beaucoup reste à faire pour rendre l'école élémentaire, le collège, la poursuite d'études secondaires et universitaires véritablement accessibles à tous. Notre école doit permettre à chaque enfant puis à chaque jeune adulte de développer ses capacités et potentialités, de la maternelle au lycée, et de suivre une formation adaptée lui permettant d'accéder à un emploi et d'assurer son autonomie. Aussi, au-delà de l'accessibilité physique des établissements, il nous faudra poursuivre nos efforts pour rendre la pédagogie accessible à tous, et développer des modalités de scolarisation plus adaptées aux besoins de chaque élève en situation de handicap.

    En matière d'emploi, la loi de 2005 a également produit des effets positifs, obligeant les entreprises à employer 6 % de travailleurs handicapés sous peine de sanctions financières. Mais les chiffres, même s'ils sont en progression, restent très mauvais. Selon le Fonds d'insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique (Fiphfp), on y atteint un taux d'emploi de 4,9 % en 2014, contre 4,64 % l'année précédente. Dans le privé, le chiffre dépasserait tout juste les 3 %. Selon l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph), cela s'expliquerait par le fait que les employeurs potentiels auraient encore beaucoup d'à priori sur les personnes en situation de handicap au travail, s'inquiétant à la fois de leur niveau de compétences et de la nécessité d'adapter leurs postes. Pourtant, comme l'indique l'association, dans la réalité 20 % seulement des recrutements nécessitent l'adaptation des postes de travail.

    Afin que chacun puisse bénéficier des mêmes droits à la formation et à l'emploi, et pour que les entreprises n'aient plus peur d'embaucher des travailleurs handicapés, il faut progresser en matière de formation professionnelle.

    C'est pourquoi il souhaiterait connaître ses engagements dans ce domaine. 

    Réponse du Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social publiée dans le JO Sénat du 24/03/2016 p. 1181

     

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  • Chômage : évolution 2008-2014 selon régions (19 11 2015)

    Nous proposons cette synthèse d’une analyse de l’INSEE sur l’évolution du chômage entre 2008 et 2014 dans les 13 nouvelles régions françaises publiée le 4 novembre 2015 sur le site Vie-Publique (cliquer ci-dessous pour accéder au site Vie-Publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/nouvelles-regions-fortes-disparites-evolution-du-chomage-20151104.html?xtor=EPR-56.html

    Nouvelles régions : de fortes disparités dans l’évolution du chômage

    Comment évolue le taux de chômage, depuis la crise financière de 2008, dans les territoires qui formeront les 13 nouvelles régions métropolitaines à compter du 1er janvier 2016 ? C’est à cette question que répond l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans une étude de novembre 2015.

    Entre 2008 et 2014, le taux de chômage en France métropolitaine a augmenté de 2,8 points, passant de 7,1% à 9,9%. Toutes les régions ont enregistré une hausse du chômage, mais selon des rythmes différents :

    • En Île-de-France, Auvergne Rhône-Alpes et Bourgogne Franche-Comté, le taux de chômage (6,5%) était inférieur à la moyenne en 2008, et la hausse constatée (environ + 2,5 points) a été plus contenue que dans l’ensemble de la France métropolitaine.
    • En Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Centre-Val de Loire, Bretagne et Pays de la Loire, le taux de chômage a augmenté légèrement plus que la moyenne, alors que la situation initiale était relativement favorable.
    • Dans les extrêmes Sud et Nord (Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Normandie et Nord-Pas-de-Calais Picardie), le taux de chômage, initialement supérieur à la moyenne, s’accroît plus fortement qu’en France métropolitaine.

    Depuis 2008, les jeunes (15-24 ans) ont été plus touchés par la montée du chômage (+ 5,1 points) que les autres tranches d’âge. En 2014, les disparités régionales sont très fortes : le taux de chômage des jeunes varie de 17,1% en Île-de-France à 31,8% en Nord-Pas-de-Calais Picardie. Les situations, déjà hétérogènes en 2008, ont évolué différemment selon les régions. En Auvergne Rhône-Alpes et en Île-de-France, le chômage des jeunes était relativement faible avant 2008 et la hausse demeure contenue (autour de 4 points). Aux extrêmes Nord et Sud-Est, partant d’une situation plutôt défavorable, l’augmentation est modérée. A contrario, dans cinq régions, le taux de chômage des jeunes s’accroît sensiblement (6 points ou plus). Il s’agit du Centre-Val de Loire, des Pays de la Loire, du Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, de la Corse et de l’Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.