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france - Page 13

  • France : démographie 2019 (05 02 2020)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 14 janvier 2020 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13670?xtor=EPR-100.html

    Bilan démographique 2019 : La fécondité se stabilise en France

    Sylvain Papon, Catherine Beaumel (division Enquêtes et études démographiques, Insee)

    Sommaire

    Le solde naturel atteint à nouveau un point bas

    La baisse des naissances ralentit

    La fécondité se stabilise

    En dix ans, les hommes ont gagné 2,0 ans d’espérance de vie, les femmes 1,2 an

    La France vieillit avec l’avancée en âge des baby boomers

    Moins de mariages en 2019

    Le solde naturel atteint à nouveau un point bas

    Au 1er janvier 2020, la France compte 67 064 000 habitants : 64 898 000 résident en métropole et 2 166 000 dans les cinq départements d’outre-mer. La population augmente régulièrement depuis trois ans : + 0,3 % par an depuis 2017, mais plus modérément que les années précédentes : + 0,4 % par an entre 2014 et 2016 et + 0,5 % par an entre 2008 et 2013.

    En 2019, le solde naturel, différence entre les nombres de naissances et de décès, s’établit à + 141 000. En 2016, le solde naturel avait atteint son niveau le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il n’a cessé de baisser depuis lors et atteint un nouveau point bas en 2019. Cette baisse est due à la fois au plus grand nombre de décès et au recul des naissances. Le solde migratoire est estimé à + 46 000 personnes en 2019. L’augmentation de la population française est donc, comme par le passé, davantage tirée par le solde naturel que par le solde migratoire.

    Au 1er janvier 2019, la France est le deuxième pays le plus peuplé de l’Union européenne (UE) derrière l’Allemagne (83,0 millions d’habitants). Un peu plus de la moitié de la population de l’UE vit dans les quatre pays les plus peuplés : Allemagne, France, Royaume-Uni et Italie. Pour la troisième année consécutive, le Royaume-Uni est le pays qui gagne le plus d’habitants (+ 374 000 habitants en 2018), sa population atteint 66,6 millions d’habitants. Dix pays européens perdent de la population en 2018, dont trois avec une baisse supérieure à 0,7 % (Lettonie, Croatie et Bulgarie). La Roumanie et l’Italie ont perdu chacune plus de 120 000 habitants.

    La baisse des naissances ralentit

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  • Niveaux de Vie (statistiques 2017) (2/2) (08 10 2019)

     

    Nous vous proposons sur deux jours cette note publiée le 10 septembre 2019 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

     

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4208956.html

     

    Le taux de pauvreté des chômeurs diminue, celui des salariés augmente

     

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  • Niveaux de Vie (statistiques 2017) (1/2) (07 10 2019)

    Nous vous proposons sur deux jours (le 7 et demain 8 octobre) cette note publiée le 10 septembre 2019 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

     

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4208956.html

     

    En 2017, les niveaux de vie progressent légèrement, les inégalités sont quasi stables

    Julien Blasco, Jorick Guillaneuf (division Revenus et patrimoine des ménages, Insee)

    En 2017, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s’élève à 20 820 euros annuels, soit 0,4 % de plus qu’en 2016 en euros constants. Il augmente à un rythme modéré depuis quatre ans, après avoir diminué à la suite de la crise économique de 2008. Les 10 % de personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 11 190 euros. Les 10 % les plus aisées ont un niveau de vie au moins 3,4 fois supérieur, au-delà de 38 210 euros.

    En 2017, les ménages d’actifs bénéficient de l’amélioration de la conjoncture du marché du travail : les niveaux de vie avant redistribution sont en légère hausse, sauf pour les ménages les plus modestes. Ces derniers ont néanmoins bénéficié de la montée en charge de la prime d’activité.

    Au total, les niveaux de vie augmentent légèrement pour toute la distribution. Les inégalités de niveau de vie sont quasi stables : l’indice de Gini est de 0,289 en 2017, après 0,288 en 2016.

    En 2017, 8,9 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire, qui s’élève à 1 041 euros par mois. Le taux de pauvreté varie peu depuis 4 ans : il s’établit à 14,1 % de la population en 2017. L’intensité de la pauvreté est quasi stable, à 19,6 %.

    La situation vis-à-vis de la pauvreté reste très liée au statut d’activité. En 2017, 37,6 % des chômeurs sont en situation de pauvreté, contre 7,1 % des salariés ; cet écart se réduit légèrement.

    INSEE PREMIÈRE   No 1772  Paru le : 10/09/2019

    Sommaire

    Le niveau de vie médian poursuit sa lente progression en 2017

    La hausse du niveau de vie en 2017 est relativement homogène au sein de la distribution

    Les inégalités de niveau de vie sont quasi stables en 2017

    Le taux de pauvreté est de 14,1 % en 2017, l’intensité de la pauvreté est stable

    Le taux de pauvreté des chômeurs diminue, celui des salariés augmente

    Encadré : Revenu disponible, revenu avant redistribution et niveau de vie

     

    Le niveau de vie médian poursuit sa lente progression en 2017

    En 2017, selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux (sources), le niveau de vie annuel médian des personnes vivant dans un ménage de France métropolitaine est de 20 820 euros, soit 1 735 euros par mois. Ce montant partage la population en deux, la première moitié ayant un niveau de vie inférieur et la seconde un niveau de vie supérieur. À titre d’illustration, cela correspond à un revenu disponible de 1 735 euros par mois pour une personne seule, et 3 644 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans (encadré).

    En 2017, le niveau de vie médian augmente de 0,4 % en euros constants, c’est-à-dire en corrigeant de l’évolution de l’indice des prix à la consommation. Il est supérieur de 0,7 % à celui de 2008 (figure 1). Depuis la crise économique de 2008, il connaît une période de quasi-stagnation d’une durée inédite : le niveau de vie médian a légèrement baissé entre 2008 et 2013 (– 0,3 % par an en moyenne), puis augmente lentement depuis (+ 0,5 % par an). Cette progression modérée depuis quatre ans reste très en deçà de celle observée avant 2008 (+ 1,4 % par an en moyenne entre 1996 et 2008).

    Ces évolutions traduisent généralement celles du niveau de vie médian avant redistribution, c’est-à-dire avant paiement des prélèvements directs et réception des prestations sociales. Ces indicateurs ont suivi des hausses similaires entre 1996 et 2008, mais ont divergé après la crise : entre 2008 et 2013, la médiane du niveau de vie avant redistribution s’est stabilisée tandis que celle du niveau de vie après redistribution a diminué, notamment du fait d’une hausse des prélèvements. Depuis 4 ans, les deux indicateurs augmentent de nouveau au même rythme, dans un contexte d’amélioration de la conjoncture du marché du travail.

    La hausse du niveau de vie en 2017 est relativement homogène au sein de la distribution

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  • Naissances en France (29 04 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 21 février 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190208846.html

    Question écrite n° 08846 de M. Jean-Raymond Hugonet (sénateur de l’Essonne)

    Jean-Raymond Hugonet attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la baisse continue du nombre de naissances en France. En effet, selon la dernière édition du bilan démographique de l'institut national de la statistique et des études économiques (Insee) le rythme des naissances a faibli en 2018, comme les trois années précédentes. En 2018, 758 000 bébés sont nés, soit 12 000 de moins qu'en 2017 et 60 000 de moins qu'en 2014.

     
    Or, la baisse des naissances s'installe donc dans la durée et l'indicateur conjoncturel de fécondité s'établit désormais à 1,87 enfant par femme (contre 1,90 en 2017). Ainsi, le seuil permettant le renouvellement des générations - une natalité de 2,1 enfants - s'éloigne progressivement. Il est établi que la politique de soutien aux familles (prestations familiales, financement de modes de garde, mais aussi de la politique socio-fiscale) contribue dans son ensemble au maintien en France depuis plusieurs années d'un taux de fécondité autour du seuil de renouvellement des générations.

     
    Cette tendance n'est donc que le reflet de politiques publiques de plus en plus défavorables, au fil des ans, aux familles avec enfants. Si la France demeure le pays le plus fécond de l'Union européenne, ces chiffres interrogent sur la politique familiale à mener pour retrouver un nombre de naissances plus dynamique. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire part de ses intentions sur ce sujet.

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 21/02/2019 p.1033

     

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  • Dépendance : 2e journée solidarité (13 06 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 20 avril 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ18040313G.html

    Question d'actualité au gouvernement n° 0313G de M. Martin Lévrier (sénateur des Yvelines)

    Monsieur le président, madame la ministre des solidarités et de la santé, mes chers collègues, depuis près de vingt ans, la problématique de la dépendance liée à l'âge est apparue dans notre pays. Si des progrès ont été réalisés, ils sont insuffisants, comme le révèle la crise récente des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, les EHPAD. Ils seront d'autant plus insuffisants à l'avenir que le nombre de personnes âgées de plus de quatre-vingt-cinq ans atteindra 5 millions en 2050, contre 1,5 million aujourd'hui. Le coût suivra évidemment un tel rythme. 

    À l'heure où le débat sur la fin de vie et l'euthanasie refait surface, ne serait-il pas essentiel de s'intéresser au bien-vieillir en France ? 

    Madame la ministre, le Président de la République et vous-même avez repris l'idée d'un cinquième risque couvert par la sécurité sociale venant compléter les quatre autres risques qui existent déjà, c'est-à-dire la maladie, les accidents du travail-maladies professionnelles, la retraite et la famille. 

    Il faudra financer ce cinquième risque. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés ! Seule la solidarité collective peut y pourvoir. 

    Pour appréhender l'enjeu financier des décennies à venir, vous avez évoqué, madame la ministre, l'instauration d'un deuxième jour travaillé non payé, sur le modèle du lundi de Pentecôte. Pour chacun, cela représenterait par jour travaillé un effort de deux minutes. 

    Une telle mesure apporterait près de 3 milliards d'euros de recettes et contribuerait ainsi à résoudre la crise actuelle. Elle permettrait un accueil dans la dignité des personnes dépendantes.  Madame la ministre, ma question est la suivante : cette contribution de solidarité collective, qui résoudra dans un premier temps la crise actuelle, consacrera-t-elle de manière définitive le cinquième risque ?

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 20/04/2018 - page 4113

     

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  • Déficit public 2017 (07 04 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 28 mars 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/deficit-public-2-6-du-pib-2017.html?xtor=EPR-56.html

    Déficit public : 2,6% du PIB en 2017

    L’Insee a annoncé le 26 mars 2018 que le déficit public est passé de 3,4% du PIB en 2016 à 2,6% en 2017. Ce niveau n’avait pas été atteint depuis 2007.

    La France, sous le seuil des 3% exigé par les traités européens

    Le déficit public comptabilise les soldes des comptes de l’État, des collectivités locales et des organismes de sécurité sociale. En 2017, il enregistre une baisse de 0,8 point par rapport à 2016.

    Ce résultat s’explique en grande partie par le retour de la croissance économique (2% en 2017) qui génère mécaniquement une hausse de 4% des rentrées fiscales, notamment de la TVA (7,6 milliards d’euros). Selon l’Insee, les sommes collectées par les impôts sur le revenu et le patrimoine ont également augmenté (+5,2%).

    Parallèlement à la hausse des rentrées fiscales, le déficit des comptes de la sécurité sociale enregistre également un net recul, passant de 7,8 milliards d’euros en 2016 à 5,1 milliards en 2017.

    Le passage du déficit de la France sous la barre des 3% va entraîner la levée de la procédure de déficit excessif imposée par la Commission européenne à la France depuis 2009.

    Augmentation de la dette publique et des prélèvements obligatoires

    La dette publique continue à augmenter. Elle a atteint 2 218 milliards d’euros (+65 milliards d’euros en 2017, +51,3 milliards d’euros en 2016). La dette publique représente 97% du PIB en 2017 (96,6% en 2016).

    Par ailleurs, le taux de prélèvements obligatoires (ensemble des impôts et taxes perçus par l’administration) a progressé de 0,8% en 2017 pour atteindre un nouveau record de 45,4% du PIB contre 44,6% en 2016. Selon l’Insee, cette hausse est due en partie à la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés.

    Mots clés : Budget de l’Etat