Etude d’Anne-Juliette Bessone, Vladimir Passeron, Hélène Soual, département des Comptes nationaux publiée le 15 mai 2013 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1447.html
Le PIB stagne, le pouvoir d’achat recule
Résumé
En 2012, la croissance économique française est nulle : en euros constants, le produit intérieur brut stagne, après avoir crû de 2,0 % en 2011. Les entreprises réduisent leurs investissements et leurs stocks. La consommation des ménages diminue, une première depuis 1993. Conséquence de l’atonie de la demande intérieure, les importations reculent. En revanche, les exportations continuent de progresser, si bien que les échanges extérieurs contribuent positivement à la croissance. Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages recule, en raison essentiellement du ralentissement des revenus d’activité et du patrimoine et de l’accélération des impôts courants, et le taux d’épargne des ménages se replie. Les taux de marge et d’autofinancement des sociétés non financières diminuent de nouveau.
Sommaire
· En 2012, le produit intérieur brut stagne
· Les entreprises réduisent leurs investissements et leurs stocks
· Les ménages réduisent leur consommation, une première depuis 1993
· Le solde du commerce extérieur s’améliore avec la baisse des importations
· Le pouvoir d’achat des ménages se replie fortement
· Les taux de marge et d’autofinancement des sociétés non financières se replient
· La croissance des sociétés financières se maintient
Encadrés
· Les révisions du PIB en volume et du pouvoir d’achat