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lutte - Page 5

  • Arrêt du tabac (13 01 2012)

    Note publiée le 3 janvier 2012 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/

    Changez d'air : appelez la ligne Tabac Info Service

    Avec les vœux, les bonnes résolutions font partie des traditions incontournables des premiers jours de l'année. Envie d’un nouveau départ, de tourner la page, d’aller de l’avant… pour les fumeurs qui aspirent au sevrage, la planification et le succès de l’arrêt pourrait constituer un bon objectif pour 2012. Depuis début 2006, la ligne téléphonique Tabac Info Service propose aux fumeurs qui le souhaitent de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et gratuit, tout au long du sevrage, assuré par le même tabacologue. L’offre de service de TIS, encore trop méconnue du grand public (qui perçoit majoritairement la ligne comme un dispositif d’ information seulement) fait l’objet de sept nouveaux spots radio. Ces derniers, reproduisant des dialogues entre un appelant et un tabacologue de TIS, sont diffusés entre décembre 2011 et janvier 2012 en France métropolitaine et dans les DOM.

    Les nombreux bénéfices de l’arrêt du tabac sont aujourd’hui bien établis, notamment pour les maladies cardiovasculaires. Vingt minutes après la dernière cigarette, la fréquence cardiaque redevient normale ; un jour après, les risques d’infarctus du myocarde commencent à diminuer, le monoxyde de carbone est éliminé et n’est plus détectable dans le corps ; deux jours après, le sang est exempt de nicotine ; quelques semaines plus tard, le goût revient et la peau embellit ; encore trois à neuf mois et la respiration s’améliore ; plus d’un an et le risque d’ infarctus est réduit de 50 % ; après cinq ans, c’est le risque d’accident vasculaire qui est réduit de moitié, et aussi celui de cancer du poumon ; après quinze ans d’arrêt, le risque de cancer du poumon est équivalent à celui du non-fumeur, et il en est de même pour le risque de maladies cardiovasculaire. De quoi encourager au sevrage tabagique et inciter les fumeurs et leur entourage à appeler la ligne Tabac Info Service. Pour rappel, depuis le 1er février 2007, l'Assurance Maladie rembourse les traitements par substituts nicotiniques (patch, gomme, pastille, inhalateur...) pour un montant maximum de 50 € par an et par bénéficiaire. Pour les femmes enceintes, ce montant est porté à 150 € depuis le 1er septembre 2011.

    Sept messages radio de trente secondes répondent aux interrogations des fumeurs et visent à les accompagner dans leur démarche. Ils sont diffusés du 26 décembre 2011 au 11 janvier 2012 en métropole et dans les DOM.

    La reprise du tabac après l’accouchement

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    La cigarette dans une période de fragilité (chômage)

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    La prise de poids au moment de l’arrêt

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    La pause cigarette au travail

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    L’accompagnement gratuit par les tabacologues de Tabac Info Service

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    Le coaching par Internet

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    L’arrêt du tabac au moment des vacances

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    Pour en savoir plus

    ·    Le site www.tabac-info-service.fr

    ·    La ligne Tabac Info Service 39 89 de 09h à 20h du lundi au samedi (0,15€/min)

    ·    Tabac Info Service - Présentation et données d’activité

  • Douleur : évaluation de la prise en charge (2/2) (311 05 2011)

    Suite et fin de la Synthèse du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en mars 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au rapport complet pdf)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=211&ar=a&menu=09

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110315_evaldouleur20062010.pdf

     

    Appréciation générale

    Le comite d’évaluation a réparti les mesures du plan en 2 catégories : les mesures visant à améliorer les conditions de prise en charge de la douleur (formation, élaborations de recommandations, études épidémiologiques) et les mesures concernant plus directement lamélioration de la prise en charge de la douleur proprement dite (structures, personnels, médicaments ou techniques antalgiques, etc). La plupart des avancées ont porté sur la première catégorie de mesures.

    Sur le plan financier, 21,4 millions € (sur les 26,7 millions € prévus) ont été engagés. Il ny pas eu de soutien à la création de nouveaux réseaux. Il na pas été possible d’établir si les crédits visant à financer la mise en place du groupe homogène de séjour (GHS) douleur ont été utilisés, au regard de la faible incitation liée au codage. Il savère que les sommes inscrites au titre du plan, mais financées par des crédits «  ordinaires »  de lAssurance.

    Selon les données financières transmises via le système informatique « ARBUST MIGAC » par les agences régionales dhospitalisation (ARH) à la Direction générale de loffre de soins (DGOS), le flux financier associé à la douleur est passé de 51,7 millions dEuros en 2006 à 62,6 millions en 2009, soit une progression de 10,9 millions dEuros. Avec ces chiffres, ne peut-on pas prétendre que la prise en charge de la douleur a été financée bien au-delà de ce que le programme national prévoyait, dans la mesure où les dotations des structures ont augmenté pendant la durée du programme ? Pourtant, en termes de ressources humaines, les témoignages émanant du terrain font plutôt état de la diminution des postes que de la création demplois, ce qui laisse penser (sous réserve dun bilan réel de lutilisation des crédits) que cet argent a probablement été utilisé à dautres fins au sein des établissements de santé.

    On peut alors conclure que le 3e plan a eu un impact important sur le milieu professionnel hospitalier en termes danimation ou dencouragement à linnovation, mais est passé à côté de son objectif damélioration de la prise en charge pour navoir pas assez pris en compte les contraintes exogènes que sont :

    -       L’organisation et le financement de lhôpital public ;

    -       les limites des incitations en direction de lindustrie pharmaceutique pour développer des nouvelles formes galéniques dantalgiques et demander des AMM ;

    -       le relatif isolement de la médecine libérale ;

    -       les conditions de rémunération imposées par lassurance maladie aux professionnels médicaux et non médicaux : des expérimentations de prises en charge forfaitaires, décidées par les centres antidouleur, et qui incluraient la prise en charge libérale, permettraient le développement dune filière de soins utile aux malades, la rémunération des psychologues et dautres professionnels non médicaux, létablissement dun lien pédagogique entre soignants avec une plus grande disponibilité des centres antidouleur.

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  • Douleur : évaluation de la prise en charge (1/2) (30 05 2011)

    Début de la Synthèse du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en mars 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au rapport complet version pdf)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=211&ar=a&menu=09

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110315_evaldouleur20062010.pdf

     

    Évaluation du plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006 – 2010

    Synthèse

    Le HCSP a été saisi le 7 mai 2010 par le ministère chargé de la santé pour mener l’évaluation du plan douleur 2006-2010. Un comite d’évaluation a été constitué, compose de 2 membres du HCSP, de 5 personnalités extérieures et de 3 personnes du secrétariat général du HCSP. La mission a travaillé par auditions : 35 personnes ont été auditionnées et 16 personnes ont remis des contributions écrites.

    Le niveau et les modalités de réalisation des 25 mesures du plan déclinant ses 4 priorités ont dans un premier temps été étudiés. La mission a ensuite réalisé une évaluation générale de la structuration et du déroulement du plan et a conclu sur une série de recommandations pouvant servir de base à la construction dun nouveau plan douleur. A lissue du travail dévaluation, les constats et appréciations suivants peuvent être énoncés.

    Priorité 1 : Améliorer la prise en charge des douleurs des populations les plus vulnérables

    Enfants et adolescents

    L’élaboration de recommandations sur le bon usage des médicaments de la douleur chez lenfant réalisée par lAgence francaise de sécurite sanitaire et des produits de santé (Afssaps) est une avancée importante. Cest un document de référence pour guider les professionnels dans leur pratique quotidienne. Toutefois, ces recommandations mériteraient dêtre mieux diffusées auprès des professionnels de santé.

    De gros efforts ont été faits dans la prise en charge et la prévention des douleurs aigües, en particulier liées aux soins. Mais il persiste de vraies difficultés pour accéder à des avis spécialisés dans la prise en charge de la douleur chronique, qui ne se limite pas au cancer (céphalées, rhumatologie, douleur neuropathique, handicap moteur) : le nombre de spécialistes et de structures spécialisées est très inférieur aux besoins, avec un accès très insuffisant aux techniques non pharmacologiques, en particulier psychocomportementales. Lutilisation en pédiatrie des médicaments existants en médecine adulte reste à développer, alors même que pour certains de ces médicaments lautorisation de mise sur le marché (AMM) pédiatrique existe dans dautres pays, mais pas en France.

    Linformation aux familles et aux enfants doit être plus largement diffusée. Enfin, dune manière générale, limpact des mesures prévues par les plans douleur sur la douleur des patients est insuffisamment mesuré, incitant à développer des études épidémiologiques.

    Personnes âgées

    Un état des lieux sur la prise en charge de la douleur des personnes âgées a été réalisé, mais antérieurement au plan et sa diffusion, limitée au milieu gériatrique, reste insuffisante.

    Un effort très important a été mené en matière de formation des soignants dans une logique systémique pour améliorer le repérage et la prise en charge de la douleur, la prescription de psychotropes, pour favoriser la bientraitance et mieux prendre en compte la souffrance psychique des personnes âgées, et enfin pour sensibiliser le personnel des institutions gériatriques à la démarche palliative. Le dispositif mis en place repose en grande partie sur le projet Mobiqual, via la création et la diffusion de kits de formation de formateurs. Les évaluations disponibles sont réalisées par les promoteurs du projet sur la base des retours de questionnaires remplis par les professionnels ayant utilisé les kits. Etant donné lambition du projet et son montant financier (1 million €), une évaluation indépendante et professionnelle aurait été hautement souhaitable. Il nen reste pas moins quun effort réel a été fait pour diffuser des recommandations et créer une « culture douleur ». Leffort a été très centré sur les institutions gériatriques et très peu a été fait pour les personnes âgées vivant à domicile ; or 90 % des personnes de plus de 75 ans vivent à domicile et une personne sur deux se plaint de douleur. Des formations destinées aux médecins généralistes et soignants intervenant à domicile (infirmières, kinésithérapeutes), voire aux aides de vie, sont indispensables pour une meilleure utilisation des antalgiques, une connaissance de liatrogénèse et une utilisation des techniques non médicamenteuses.

    Autres personnes vulnérables : handicap et psychiatrie

    Les handicapés et personnes atteintes de maladies mentales ont été les oubliés du plan. Très peu de mesures ont concerné les premiers, aucune les seconds, alors que ces populations sont très concernées par la douleur : dans une enquête récente du centre antidouleur de lhôpital St Jean de Dieu à Lyon « un jour donné », 60 % des 245 patients hospitalisés se plaignent de douleur et seuls 14 % ont été évalués par un soignant. Un travail sur le type dinstrument de mesure adapté aux différentes pathologies psychiâtriques est indispensable.

    Priorité 2 : Formation

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  • SIDA : lutte et prévention (point) (01 12 2010)

    SIDA : lutte et prévention (point)

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 16 novembre 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-85913QE.htm

    Question de  M. Jean-Luc Pérat (député socialiste du Nord)

    M. Jean-Luc Pérat attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur le projet de plan national VIH/Sida- IST 2010-2014 (PNLS).

    La Conférence nationale de santé et le Conseil national du sida se sont prononcés sur les futures orientations stratégiques du PNLS, sur la méthode de construction et sur la gouvernance du plan à partir d'un document stratégique. Il apparaît qu'en l'état du projet, le plan ne définit pas une politique publique efficace face aux défis actuels de la lutte contre le VIH et les IST.

    Il ne répond que de façon très insuffisante aux enjeux essentiels que sont la politique de dépistage et d'accès précoce au traitement, la mise en cohérence des différentes politiques publiques et l'engagement international de la France dans la lutte contre la pandémie.

    Il lui demande donc si une révision en profondeur du projet de plan national va être mise en oeuvre afin de remédier à ces faiblesses.

    Réponse du Ministère de la Santé et des sports publiée au JO le 16/11/2010 p. 12514

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