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  • Economie : note de conjoncture au 15 12 2020 (18 01 2021)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 15 décembre 2020 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4997475?sommaire=4473296.html

     

    NOTE DE CONJONCTURE

    La fin d’année 2020 reste sous le signe de la crise sanitaire.

    2020 se termine et restera une année d’une extrême singularité sur le plan de la conjoncture économique. 10 mois après le début du premier confinement, la situation sanitaire demeure le principal déterminant de l’activité. Le deuxième déconfinement qui s’engage est ainsi plus graduel que le premier, compte tenu des incertitudes persistantes sur le développement à court terme de l’épidémie. Néanmoins, comme prévu, l’analyse des montants agrégés de transactions par carte bancaire CB montre que la réouverture fin novembre des commerces « non essentiels » a permis un rebond de la consommation des ménages.

    Nos estimations pour le quatrième trimestre 2020 sont donc affinées, pour intégrer tout à la fois les dernières données disponibles et les nouvelles informations sur le rythme prévu de l’allègement des restrictions sanitaires. La consommation des ménages, qui aurait chuté en novembre à 15 % sous son niveau d’avant-crise, comblerait en décembre près des deux tiers de cet écart pour revenir à 6 % sous le niveau du 4e trimestre 2019. Le contraste entre novembre et décembre serait un peu moins marqué s’agissant du produit intérieur brut (PIB), avec une perte d’activité estimée à 12 % en novembre puis ramenée à 8 % en décembre. Au total sur le dernier trimestre, l’activité retomberait donc à 8 % sous son niveau d’avant-crise (l’écart s’était réduit à 3,7 % au 3e trimestre), soit un recul d’environ 4 % en variation trimestrielle.

    L’emploi pâtirait également de ce deuxième confinement : après le rebond vigoureux observé au troisième trimestre (+ 400 000 créations nettes entre fin juin et fin septembre), l’emploi salarié reculerait à nouveau au quatrième trimestre 2020 (– 300 000 prévu). La population active se contracterait également, comme pendant le premier confinement, sous l’effet des difficultés à rechercher un emploi dans ces circonstances. Une nouvelle baisse en trompe-l’œil du taux de chômage serait alors observée (8 % prévu en fin d’année, après 9 % au troisième trimestre) ; en contrepartie, le halo autour du chômage augmenterait fortement.

    En 2020, le PIB français a nettement plus baissé que le pouvoir d’achat des ménages

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  • Finances des régimes de retraite (09 12 2020)

     

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 27 novembre 2020 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

     

    https://www.vie-publique.fr/en-bref/277436-retraites-des-perspectives-financieres-degradees-par-la-crise-sanitaire#xtor=EPR-696.html

    Retraites : des perspectives financières dégradées par la crise sanitaire

    Dans son rapport annuel, le conseil d'orientation des retraites (COR) revoit ses prévisions sur les perspectives financières des régimes de retraite en intégrant les conséquences de l'épidémie de Covid-19. À l'horizon 2030, les comptes des régimes de retraite seraient dégradés par rapport aux projections réalisées par le COR en 2019.

     

    Le niveau de vie des retraités, légèrement supérieur en 2018 à celui de l'ensemble de la population (de l'ordre de 2,9%), devrait diminuer à long terme pour revenir à son niveau des années 1980.

    "La crise sanitaire et économique est venue dégrader sensiblement les perspectives financières à court et moyen termes qui étaient présentées dans les derniers rapports du conseil d'orientation des retraites (COR)", telle est en substance la conclusion du rapport annuel du COR rendu public le 26 novembre 2020.

     

    Des projections encore incertaines sauf pour le très court terme

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  • Réforme des Retraites : point (06 08 2020)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 9 juillet 2020 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2020/qSEQ20071403G.html

     

    Question d'actualité au gouvernement n° 1403G de Mme Éliane Assassi (sénatrice de Seine-Saint-Denis)


    Mme Éliane Assassi. Ma question s'adresse à M. le Premier ministre, à qui je souhaite, au nom de mon groupe, la bienvenue au sein de la Haute Assemblée.


    La feuille de route fixée par le Président de la République marque le retour de la réforme des retraites. « Il n'y aura pas d'abandon », a-t-il précisé dans la presse régionale. Vous-même avez affirmé vouloir régler ce dossier à court terme.


    Cette réforme a été suspendue parce qu'elle n'apparaissait plus comme prioritaire, alors que le Président de la République cherchait la concorde nationale face à la covid-19.


    Les appels à l'unité nationale se fracassent sur la reprise de ce projet, repoussé par une large majorité de nos concitoyens. Vous soufflez sur les braises de la division !


    La réforme envisagée repose sur le dogme libéral selon lequel travailler plus durant sa vie comme durant la semaine est la seule voie pour atteindre l'équilibre financier.


    Pourtant, les sommes considérables dégagées pour venir en aide aux entreprises montrent que les richesses sont là et qu'elles peuvent servir l'intérêt général.


    Monsieur le Premier ministre, la Nation « garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge […], se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence ». Le gaullisme social dont vous vous revendiquez se fonde sur ce onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946, lequel est toujours en vigueur aujourd'hui.


    Est-il conciliable, selon vous, avec la déferlante libérale portée par M. Macron ? Allez-vous, monsieur le Premier ministre, oui ou non, renoncer à cette réforme des retraites, dont l'ensemble des partenaires sociaux ne veulent plus entendre parler aujourd'hui ?

     

    Réponse du Premier ministre publiée dans le JO Sénat du 09/07/2020 p. 6225

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  • EHPAD : situation (09 10 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 27 septembre 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180404189.html

    Question écrite n° 04189 de M. Jean-François Rapin (sénateur du Pas-de-Calais)

    Jean-François Rapin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les conditions de travail du personnel soignant exerçant au sein des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

     
    Ces dernières semaines, le personnel soignant s'est mobilisé pour faire entendre son malaise. Infirmiers et aides-soignants investis dans leur travail mais surchargés, difficultés des directions à recruter, multiplication des glissements de tâches, stress quasi-permanent… Le constat est clair : les EHPAD manquent de professionnels pour s'occuper au mieux de leurs résidents, pour qu'ils soient traités avec respect et dignité, par des professionnels de santé encadrés et dont les tâches sont sécurisées et valorisées.

     
    Aussi, alors que la dépendance est un défi majeur pour les décennies à venir, il lui demande ce que compte entreprendre le Gouvernement, dans l'intérêt des professionnels de santé mais également des patients et de leur famille, pour améliorer le taux d'encadrement des personnes âgées, mais aussi pour valoriser les carrières et développer la formation du personnel soignant exerçant en EHPAD.

     
    Sur ce même volet, il l'interroge sur ses intentions, notamment dans les territoires sous-dotés en professionnels de santé, concernant l'évolution des missions du médecin coordonnateur qui agit en lien constant avec les médecins généralistes libéraux qui continuent, quand cela est possible, de veiller à la santé de leurs patients devenus résidents au sein d'un EHPAD.

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 27/09/2018 p. 4932

     

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  • Filière éolienne : état des lieux (14 11 2017)

    Nous vous proposons cette fiche pratique publiée le 3 octobre 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/filiere-eolienne-etat-lieux-apres-15-annees-soutien-public.html?xtor=EPR-56.html

    Filière éolienne : un état des lieux après 15 années de soutien public

    L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publie une vaste étude sur l’énergie éolienne en France. Fin 2016, l’éolien fournit 3,9% de la production électrique française. La programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit un doublement de sa capacité en 2023.

    Parc éolien : état des lieux

    Fin 2016, la filière éolienne française représente une puissance totale de 12 000 mégawatts. Elle se classe au quatrième rang en Europe derrière le Royaume-Uni (14 000 mégawatts), l’Espagne (23 000) et l’Allemagne (50 000). Elle compte 18 000 emplois équivalents-temps-plein (ETP) directs ou indirects, répartis dans 600 entreprises. Les quatre grands bassins d’emplois éoliens se trouvent dans les Hauts-de-France, l’Île-de-France, l’Occitanie et les Pays-de-la-Loire.

    Une évaluation de la politique de soutien à l’éolien

    La politique de soutien à l’éolien a vraiment commencé avec la loi du 10 février 2000 de modernisation du service public de l’électricité (mise en place d’un système d’obligation d’achat et d’un tarif d’achat pour l’éolien). Après quinze années de soutien à l’éolien, il apparaît que les objectifs n’ont pas été atteints. Sur la période, le rythme annuel d’installation de nouvelles éoliens a été de 840 mégawatts alors que l’atteinte des objectifs aurait nécessité 1 580 mégawatts par an.

    Néanmoins, cette politique a permis l’émergence de la filière éolienne française (qui était quasi-inexistante en 2000).

    Les bénéfices du développement de l’éolien

    L’électricité éolienne, en se substituant à la production des centrales nucléaires ou thermiques, contribue à l’indépendance énergétique et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. Entre 2002 et 2015, la production de l’équivalent 63 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) a été évitée. Des émissions de dioxyde de souffre (SO2) et de particules fines ont été aussi évitées de façon significative. Les bénéfices environnementaux, sanitaires liés au développement de la filière éolienne sont évalués entre 3,1 à 8,8 milliards d’euros. Ces gains environnementaux dépassent ainsi largement le coût des subventions de l’État à l’éolien qui s’élèvent à 3,2 milliards d’euros.

    Quelles perspectives ?

    Le rapport identifie 64 innovations technologiques qui pourraient accroître la compétitivité et accélérer le déploiement des éoliennes. Ces innovations permettraient de faire baisser fortement les coûts de l’éolien en 2030, date à laquelle le dispositif de soutien public ne serait plus nécessaire.

    Sur la toile publique

  • Santé des Français (06 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 19 mai 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/sante-francais-bonne-ensemble-mais-inegalites.html?xtor=EPR-56.html

    La santé des Français : bonne dans l’ensemble, mais des inégalités

    Le rapport sur l’état de santé de la population en France de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a été publié le 11 mai 2017. Les Français sont globalement en bonne santé (près de 70% s’estiment en bonne santé). L’espérance de vie est élevée (85 ans pour les femmes, 78,9 ans pour les hommes), la mortalité "toutes causes" poursuit sa réduction et la durée de vie des personnes souffrant de maladies chroniques s’améliore.

    Focus sur la mortalité prématurée

    Le rapport note un recul de la mortalité avant 65 ans, dite "prématurée". Les décès prématurés contribuent davantage à la mortalité générale dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) qu’en métropole. Ils touchent plus les hommes que les femmes.

    Les cancers et maladies cardio-vasculaires représentent plus de la moitié de l’ensemble des décès observés en 2013. Le nombre de cancers croît moins vite depuis 2005, du fait du progrès des soins des cancers de la prostate et du sein. La mortalité par accident vasculaire cérébral (AVC) diminue quant à elle depuis les années 2000 mais la proportion de patients n’ayant pas atteint 65 ans est en augmentation.

    Entre 1974 et 2014, la proportion de fumeurs masculins est passée de 59% à 38,8% alors que celle des femmes est stable, autour de 29%. La consommation d’alcool diminue. 18,5% des 18-75 ans en consomment régulièrement. Le rapport remarque une augmentation du nombre d’alcoolisation importante ponctuelle (API).

    L’obésité est en progression. Un adulte sur deux en est surpoids. Un sur six est obèse.

    Inégalités sociales et territoriales de santé

    Les conditions de travail jouent un rôle important sur l’état de santé. Plus de 8 millions de travailleurs sont exposés à un facteur de pénibilité et 12% d’entre eux à un agent cancérogène.

    Les inégalités sociales de santé perdurent. Les personnes à faible revenu ou peu diplômées cumulent davantage de facteurs de risque. Leurs comportements alimentaires, notamment, sont moins favorables pour la santé. Ces inégalités sont présentes à tous les âges.

    Effet du vieillissement, fréquence des troubles mentaux

    Le fait le plus marquant de l’évolution de l’état de santé tient au vieillissement de la population. Il est responsable de l’augmentation du nombre des maladies chroniques et des "polypathologies".

    Les rapporteurs constatent, en s’appuyant sur les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), que cinq des dix pathologies les plus préoccupantes dans le monde relèvent de troubles mentaux. Elles sont responsables de la majorité de la mortalité par suicide et aussi d’incapacités, de handicaps lourds et d’une qualité de vie détériorée pour les personnes atteintes. En 2014, 350 000 patients ont été hospitalisés ou suivis en ambulatoire pour des troubles dépressifs.

    Sur la toile publique