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soins - Page 3

  • Maladie de Parkinson (23 04 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 7 juillet 2016 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2646977/fr/parkinson-prise-en-charge-non-medicamenteuse-des-troubles-moteurs.html

    Parkinson – Prise en charge non médicamenteuse des troubles moteurs

    La HAS a publié une fiche mémo et son rapport d’élaboration sur la prise en charge non médicamenteuse des troubles moteurs provoqués par la maladie de Parkinson et les syndromes apparentés. (Explications de Michel Gedda*, service des bonnes pratiques professionnelles de la HAS).

    Quels sont les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson ?

    Les principaux symptômes moteurs de la maladie de Parkinson sont l’akinésie, l’hypertonie extrapyramidale, le tremblement de repos et, souvent associée précocement dans les syndromes apparentés, l’instabilité posturale.

    • L’akinésiese caractérise par une difficulté d’initiation du mouvement (bradykinésie : lenteur du mouvement ; hypokinésie : pauvreté du mouvement). Le patient peut, par exemple, éprouver des difficultés pour réaliser les mouvements fins (boutonnage des vêtements, écriture, etc.). La marche devient lente et hésitante. La bradykinésie est le symptôme le plus caractéristique, elle est présente chez 77 à 98 % des personnes parkinsoniennes.
    • L’hypertonie extrapyramidaleest caractérisée par une rigidité, une augmentation de la résistance sur toute l’amplitude articulaire du membre. Elle est retrouvée chez 89 à 99 % des personnes parkinsoniennes.
    • Le tremblement de repospeut se retrouver au niveau de plusieurs parties du corps (mouvement d’émiettement entre le pouce et l’index, poignet, mouvement de pédalage avec le pied, etc.). Ce tremblement disparaît lors de mouvements volontaires.
    • L’instabilité posturalese manifeste tardivement ou sur des sujets parkinsoniens âgés. Elle est plurifactorielle : rigidité axiale, déformations posturales, troubles de la coordination, etc.

    Deux autres sortes de troubles moteurs sont moins fréquents : les dystonies (trouble du tonus musculaire pouvant affecter la posture) et les dyskinésies (mouvements involontaires, choréiques, agités et rapides).

    Comment mesurer l'évolution des troubles moteurs et leurs conséquences ?

    L’évolution des troubles moteurs peut être évaluée à partir d’échelles. Le rapport d’élaboration précise, en fonction des troubles repérés, quelles échelles utiliser.

    • MDS-UPDRS (Movement Disorder Society’s revision of the Unified Parkinson Disease Rating Scale). La MDS-UPDRS est composée de 4 grandes parties : expériences non motrices de la vie quotidienne, expériences motrices de la vie quotidienne, examen moteur et complications motrices. Cette échelle a été traduite dans plusieurs langues, dont le français (cette version françaisen’a pas encore été validée par la MDS). Son utilisation est recommandée initialement et au cours du suivi.
    • Berg Balance Scale. Évaluation de l’équilibre qui repose sur l’observation de la performance de 14 mouvements habituels de la vie quotidienne (1. Rester assis sans aide (dossier ou accoudoirs) ; 2. se lever, 3. se rasseoir, etc.). Ces 14 items, de difficulté croissante, sont cotés entre 0 (moins bien) et 4 (mieux), score maximum : 54.
    • Timed Up and G. Mesure du temps nécessaire au patient pour se lever d’une chaise, faire trois mètres, et se tourner pour revenir s’asseoir.
    • Test de marche de 6 minutes. Plus grande distance parcourue possible en 6 minutes.
    • Test des 10 mètres de marche. Temps mis pour faire 10 mètres (à une vitesse confortable et/ou rapide).

    Quelle prise en charge motrice peut être proposée aux patients ?

    Différentes méthodes de rééducation non médicamenteuses peuvent être proposées aux patients qui reposent toutes sur l’activité physique, la diversité des pratiques et leur régularité. Elles visent la capacité physique, l’équilibre, la marche, les mouvements fonctionnels, etc.

    Il est à noter qu’aucune technique rééducative manuelle ou instrumentale n’a montré de supériorité par rapport aux autres. 

    La prise en charge rééducative est initialement préventive, puis corrective, et enfin elle a une fonction d’entretien des fonctions vitales (la respiration par exemple). Elle est interdisciplinaire et interprofessionnelle et prévoit l’éducation du patient afin de favoriser son autonomie.

    Les thérapeutiques et activités motrices proposées suivent quatre principes de prise en charge :

    • l’intensité (au cours d’une période de prise en charge) ;
    • la diversité ;
    • la régularité ;
    • et la continuité (entre les périodes de prise en charge).

    Il est recommandé de proposer aux patients toute activité physique (marche, etc.) ou technique rééducatrice de son choix qui prend en compte ces quatre principes.

    La continuité des activités physiques, en dehors des séries de prise en charge rééducative, est primordiale. En effet, si la forme que prennent les exercices importe peu, il est essentiel en revanche, qu’ils soient maintenus à domicile et/ou en groupe (club, association, domicile, etc.) pour optimiser les bénéfices de la prise en charge.

    Pour en savoir plus :

  • Métiers du grand âge (18 12 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 22 novembre 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ17100081S.html

     

    Question orale n° 0081S de Mme Vivette Lopez (sénatrice du Gard)

     

    Mme Vivette Lopez attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés de recrutement des personnels soignants, faute notamment d'une promotion suffisante des métiers du grand âge.

     

    Malgré les nombreuses initiatives qu'ils mettent en œuvre, la situation des EHPAD devient intenable. En Occitanie, par exemple, on déplore une baisse de 30 % du nombre des candidats à l'obtention du diplôme d'aide-soignant. On compte une seule infirmière l'après-midi pour quatre-vingts résidants, quinze minutes à peine sont consacrées à une toilette : nos personnes âgées méritent mieux !

     

    Les entreprises du secteur ont besoin de soutien, d'une part pour valoriser les métiers et les carrières qu'elles promeuvent, d'autre part pour professionnaliser l'accompagnement en gérontologie.

     

    Avec un potentiel d'environ 350 000 emplois à l'horizon 2030, le secteur du grand âge enregistre pourtant une pénurie de personnel soignant. Aussi je crois vraiment indispensable de lever les freins spécifiques au recrutement dans cette filière, en assurant une promotion coordonnée avec Pôle emploi, les régions, l'État et les acteurs du secteur.

     

    La création d'une véritable filière professionnelle des métiers du grand âge, avec un métier de soignant spécialisé, permettrait également une meilleure intégration de la gériatrie et de la gérontologie dans les cursus médicaux et paramédicaux.

     

    Madame la secrétaire d'État, alors que le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus représentera plus d'un tiers de la population française en 2060, contre un quart aujourd'hui, et que l'augmentation la plus forte concernera les plus âgés – doublement du nombre des personnes âgées de 75 ans et plus, triplement du nombre des personnes de 85 ans et plus –, ce sont plus de 200 000 emplois qui seront à pourvoir dans les EHPAD. Je vous remercie de bien vouloir m'indiquer quelles réponses vous entendez apporter à cet enjeu majeur pour l'avenir.

     

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées publiée dans le JO Sénat du 22/11/2017 p. 5387

     

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  • Huiles essentielles : conseils d’usage (26 09 2017)

    Nous proposons cette fiche pratique publiée le 13 septembre 2017 sur le site Service public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A11997?xtor=EPR-100.html

    Huiles essentielles : quelques conseils pour les utiliser en toute sécurité

    Publié le 13 septembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Purifier l'air de la maison, éloigner les parasites, soulager les petits bobos... Les huiles essentielles peuvent être utilisées à des fins diverses (cosmétiques, denrées alimentaires, biocides...). Une mauvaise utilisation de ces produits peut s'avérer dangereuse. C'est la raison pour laquelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) donne des conseils pour utiliser les huiles essentielles en toute sécurité.

    L'huile essentielle est un produit odorant obtenu à partir d'une matière première végétale (la lavande, par exemple) et selon un procédé technique.

    Les huiles essentielles peuvent notamment être vendues à des fins cosmétiques, alimentaires et thérapeutiques.

    Les huiles essentielles peuvent par exemple être utilisées comme parfums d'ambiance, être appliquées sur la peau ou être inhalées.

    Concernant les gestes à adopter, la DGCCRF recommande de :

    • réaliser un test d'allergie avant d'utiliser une huile essentielle, pour les personnes allergiques ;
    • demander l'avis d'un professionnel avant d'ingérer une huile essentielle, en cas de doute ;
    • lire les notices d'utilisation des produits ;
    • veiller à la qualité des huiles essentielles, aux garanties annoncées sur leur provenance et au mode de culture dont elles sont issues ;
    • se laver les mains après un massage ou une application cutanée.

    Concernant les gestes à éviter, la DGCCRF conseille notamment de ne pas :

    • laisser les huiles essentielles à la portée des enfants ;
    • utiliser des huiles essentielles si l'on est un enfant, une femme enceinte ou allaitante, une personne âgée ou une personne souffrant de pathologies chroniques ;
    • appliquer des huiles essentielles sur les muqueuses, le nez, les yeux, les oreilles et les zones ano-génitales ;
    • chauffer une huile essentielle pour la diffuser.

    Pour en savoir plus

    Ministère chargé de l'économie

  • Dispositifs médicaux (1/4) (05 09 2017)

    Nous proposons sur 4 jours, 3 fiches pratiques sur les Dispositifs médicaux (17 05 2017), l’Optique (24 03 2016) et les Appareils auditifs (14 10 2016) suivies d’une note réglementaire (22 05 2017) publiées sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (cliquer ici pour accéder au site de la DGCCRF)

    https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Dispositifs-medicaux.html

    Dispositifs médicaux - 17/05/2017

     

    Lentilles de contact, thermomètres, compresses, lits médicaux, béquilles, etc., de plus en plus de consommateurs font l’acquisition de dispositifs médicaux pour leur usage quotidien. Quelles sont les bonnes questions à se poser avant d’acheter ? Que faire en cas de dysfonctionnement ou de casse ? Découvrez nos conseils pour un achat sans risque et en toute confiance.

     

    Qu’est-ce qu’un dispositif médical ?

    Un dispositif médical  est un produit de santé ou un équipement destiné, par son fabricant, à être utilisé à des fins de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une maladie ou d’une blessure.

    Il existe différents types de dispositifs médicaux : non implantable (appareils auditifs, chaises roulantes, lunettes, etc.), implantable (prothèses de hanches, stimulateurs cardiaques, etc.), sur mesure (semelles orthopédiques, etc.), in vitro (autotests, réactifs de dosage, etc.).

    Tous ces produits ne présentent pas le même niveau de risque pour les consommateurs. Ils sont donc classés en quatre catégories (du risque le plus faible au plus élevé), chacune correspondant à des exigences réglementaires de conformité. La détermination de la classe relève de la responsabilité du fabricant et de règles de classement strictes.

    Bon à savoir

    Les dispositifs médicaux se distinguent des médicaments par leur mode d’action : non pharmacologique, non immunologique ou non métabolique mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.

     

     Où acheter un dispositif médical ?

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  • Hausse des dépenses de santé : causes, projections (1/2) (19 06 2017)

    Nous proposons sur deux jours, cette note d’analyse publiée le 1er juin 2017 sur le site France-Stratégie (cliquer ici pour accéder au site France Stratégie)

    http://www.strategie.gouv.fr/document-de-travail/determinants-de-long-terme-depenses-de-sante-france.html

    Hausse des dépenses de santé : quelles causes, quelles projections ? En France, les dépenses de santé sont passées de 2,5 à 9 points de PIB entre 1950 et 2015. Et demain ? Ce document de travail revient sur les causes de la hausse passée et propose une lecture critique des projections disponibles.

    Depuis les années 1950, la France consacre une part croissante de ses ressources aux dépenses de soins. Ainsi, la consommation de soins et biens médicaux (CSBM) est passée de 2,6 à 8,9 points de PIB entre 1950 et 2015. La croissance des dépenses a été très forte en début de période, au moment où se constituait l’infrastructure sanitaire et se développait l’assurance maladie. Elle est plus faible depuis la fin des années 1980. Par ailleurs, depuis les années 1970, on assiste à un mouvement de convergence des niveaux de dépenses de santé parmi les pays les plus développés, les États-Unis faisant toutefois figure d’exception.

    Le document de travail dont on présente ici une synthèse rappelle d’abord quels sont les grands facteurs de croissance des dépenses de santé, en s’appuyant sur une somme de travaux réalisés sur cette question. Il discute ensuite les principales projections de long terme des dépenses de santé réalisées pour la France, en présentant leur méthodologie, leurs résultats et leurs limites.

    Les facteurs de croissance des dépenses

     

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  • Maladie de Lyme : diagnostic (31 05 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 11 mai 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170425685.html

    Question écrite n° 25685 de M. Claude Kern (sénateur du Bas-Rhin)

    Claude Kern attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé au sujet du diagnostic de la maladie de Lyme. Cette maladie, qui peut générer de graves conséquences neurologiques ou articulaires, touche presque l'ensemble de notre territoire et est transmise par les tiques. L'existence des tiques sur un territoire est accrue par la présence de sangliers ou encore de cervidés comme dans l'Est de la France.

     
    Souvent, la maladie de Lyme est détectée par la présence d'érythèmes migrants au cours de la phase primaire de la maladie. En l'absence de ces plaques rouges, une série de tests est nécessaire.

     
    Un premier test dit « ELISA » est réalisé à partir d'un échantillon sanguin et recherche des anticorps spécifiques. Un second test dit « Western blot » se base davantage sur une recherche qualitative. Pourtant, plusieurs études ont montré que le test « ELISA » ne permettait pas de détecter tous les cas de maladie de Lyme. Le test « Western blot » fait également débat dans le monde médical. Afin de pallier les faux-positifs et les faux-négatifs, plusieurs associations préconisent la recherche de l'ADN spécifique de Borrelia burgdorferi avec une technique moléculaire dite « PCR » (Polymerase Chain Reaction).

     
    Aussi, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur ce sujet et les moyens qui sont mis en œuvre pour lutter contre cette maladie.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 11/05/2017 p. 1715

     

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