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tabac - Page 3

  • Adolescents : Cannabis, tabac, alcool en hausse (30 04 2015)

    Note de synthèse publiée le 22 avril 2015 sur le site Vie Publique (cliquer ici pour accéder au site Vie Publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/cannabis-tabac-alcool-consommation-adolescents-hausse-20150422.html

    Cannabis, tabac, alcool : la consommation des adolescents en hausse

    La consommation de cannabis est repartie à la hausse chez les adolescents de 17 ans entre 2011 et 2014, après plusieurs années de baisse. Dans le même temps, les usages réguliers de tabac et d’alcool progressent légèrement. C’est ce que révèlent les premiers résultats de l’enquête menée lors des journées Défense et citoyenneté de mars 2014, publiés par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) en avril 2015.

    Entre 2011 et 2014, l’expérimentation du cannabis augmente, dans des proportions comparables pour les garçons et les filles (elle passe de 44% à 49,8% des garçons, de 38,9% à 45,8% des filles). Les niveaux de consommation augmentent également. En 2014, 38,2% des jeunes de 17 ans ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année et 9,2% sont des consommateurs réguliers (plus de 10 fois dans le mois). Parmi ceux ayant consommé dans l’année, 25,7% des garçons et 17,3% des filles présentent un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance au cannabis. Au total, cela représente 8% des adolescents de 17 ans en 2014 (contre 5,3% en 2011).

    Sur la même période, l’expérimentation du tabac se stabilise (68,4%) et celle de l’alcool baisse (91% en 2011, 89,3% en 2014). L’usage quotidien du tabac progresse légèrement, passant de 31,5% à 32,4%. La consommation régulière d’alcool (au moins dix consommations au cours du mois) passe de 10,5% à 12,3%, mais les ivresses diminuent. En 2014, 58,9% des jeunes de 17 ans déclarent avoir déjà été ivres, 25,3% (contre 27,8% en 2011) ont connu au moins trois ivresses alcooliques dans l’année. Il en est de même des alcoolisations ponctuelles importantes (au moins 5 verres en une occasion), qui régressent sensiblement entre 2011 et 2014.

     

    Parallèlement à ces évolutions, la part des adolescents de 17 ans n’ayant expérimenté aucun de ces trois produits poursuit sa progression : 8% en 2014, contre 6,6% en 2011 et 5,1% en 2008.

  • Tabac et e-cigarette (19 03 2015)

    Note d’information publiée le 10 mars 2015 sur le site Vie Publique  (cliquer ici pour accéder au site Vie Publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/tabac-e-cigarette-evolution-comportements-20150310.html?xtor=EPR-56.html

    Tabac et e-cigarette : l’évolution des comportements

    le 10 03 2015

    L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a présenté en février 2015 les résultats du baromètre santé 2014 sur l’évolution récente du tabagisme (consommation, tentatives d’arrêt, etc.) et du phénomène de la cigarette électronique ("e-cigarette").

    Selon le baromètre 2014, le nombre de personnes déclarant fumer régulièrement ou occasionnellement est resté stable (34%) par rapport à 2010. En 2014, le tabagisme reste plus fréquent chez les hommes (38%) que chez les femmes (30%), mais l’écart se réduit avec le temps. Le nombre de femmes fumant quotidiennement est en baisse, passant de 26% en 2010 à 24% en 2014, alors que le nombre d’hommes fumant au quotidien est resté stable (32%). Enfin, le nombre de personnes fumant quotidiennement et ayant essayé d’arrêter dans l’année est en hausse : 29% en 2014 contre 25% en 2010. Cette hausse est particulièrement importante chez les 15-24 ans : 54% en 2014 contre 41% en 2010.

    Concernant le vapotage, le baromètre 2014 indique que 6% des 15-75 ans sont des vapoteurs (environ 3 millions de personnes), dont 3% de manière quotidienne. 98% des vapoteurs sont ou ont été des fumeurs et 86% des vapoteurs utilisent des cigarettes électroniques avec nicotine. Selon l’Inpes, "il est donc possible d’estimer le nombre d’ex-fumeurs ayant arrêtés le tabac, au moins temporairement, avec la e-cigarette à 0,9% des 15-75 ans (15% d’ex-fumeurs parmi les 6% de vapoteurs), soit environ 400 000 personnes".

     

    Le projet de loi relatif à la santé, soumis au Parlement en avril 2015, intégrera plusieurs mesures relatives au tabagisme et au vapotage : le paquet neutre de cigarettes pour lutter contre le marketing, l’interdiction de la publicité pour les cigarettes électroniques et l’interdiction de vapoter dans certains lieux publics, la mise en place sur tous les paquets de cigarettes d’un pictogramme "femmes enceintes" pour rappeler les dangers du tabac pendant la grossesse, etc.

  • Cigarette électronique : analyse bénéfices-risques (12 08 2014)

    Fiche d’analyse du Haut-Comité à la Santé Publique publiée le 31 mai 2014 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=419.html

    Bénéfices-risques de la cigarette électronique ou e-cigarette, étendus en population générale

    Un nouveau mode de consommation de substance à inhaler pouvant contenir de la nicotine se développe en France avec l’utilisation de la cigarette électronique ou e-cigarette.

    L’utilisation de ce produit industriel, récent et non pharmaceutique, se veut une « alternative » au tabac et à l’acte de fumer. La réduction possible du risque liée à la fumée de tabac est un sujet de grande importance compte tenu de la mortalité et de la morbidité liée au tabac. L’e-cigarette est présentée comme un moyen d’aide au sevrage tabagique et de nombreux utilisateurs y voient un espoir de sortir du tabagisme. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), en réponse à la saisine de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), a réalisé une analyse de la littérature du rapport bénéfices-risques de la consommation d’e-cigarette et de ses conséquences possibles sur la population générale.

    L’analyse bénéfices–risques dépend du type de situation.

    • Les risques du développement de l’e-cigarette sont :
      • la re-normalisation du tabac ;
      • et pour les non-fumeurs, l’entrée dans la dépendance à la nicotine avec son corollaire, l’entrée dans le tabagisme. Ce risque semble particulièrement élevé chez les jeunes.
    • Pour les fumeurs ayant envie d’arrêter, la consommation d’e-cigarette est un outil de réduction des risques lorsqu’il amène au sevrage.
    • Pour les vapofumeurs (consommation de tabac et d’e-cigarette) de nombreuses interrogations demeurent et nous avons encore besoin d’études pour élaborer des recommandations étayées scientifiquement.

    La principale mise en garde du HCSP concerne le risque d’entrée en addiction nicotinique des adolescents et leur détournement vers le tabagisme.

    Le HCSP recommande :

     

    • L’observation périodique des niveaux et modes de consommation de l’e-cigarette.
    • L’information publique des consommateurs sur les risques ou sur la méconnaissance des risques.
    • La communication sur l’interdiction de vente aux mineurs des e-cigarettes et sur le risque du vapotage pour  la femme enceinte.
    • Un contrôle périodique de la présence de nicotine et de sa concentration dans les e-liquides.
    • La mise en place de mesures pour contrer la « renormalisation » de la consommation de nicotine inhalée ou fumée.
  • Tabac : mineurs, interdiction de vente (09 04 2014)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 27 février 2014 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130606975.html

    Question écrite n° 06975 de M. Jean-Vincent Placé (sénateur de l’Essonne) 

    M. Jean-Vincent Placé attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé au sujet de la vente de tabac aux mineurs.

     
    En effet, celui-ci remarque que la situation reste inchangée, malgré les différentes mesures prises pour lutter contre la vente de tabac aux mineurs, notamment l'alourdissement des sanctions applicables en cas de non-respect de l'interdiction, passant d'une amende de catégorie 2 à une amende de catégorie 4 (135 euros) depuis le décret n° 2010-545 du 25 mai 2010.

     

    Une enquête réalisée par l'institut LH2 pour le comité national contre le tabagisme et publiée en novembre 2011 présente des résultats alarmants. Les conclusions de cette enquête indiquent que six buralistes sur dix vendent des cigarettes aux mineurs de 12 à 17 ans. D'après cette même étude, 70 % des buralistes n'ont pas entrepris de démarche pour contrôler l'âge des jeunes. L'enquête met aussi en lumière le non-respect de l'affichage réglementaire pour plus de la moitié des enseignes. Ainsi, les buralistes restent les premiers fournisseurs de tabac des mineurs (38 %) avant leurs amis (29 %).

     
    Les mesures annoncées lors de la journée mondiale sans tabac ne paraissent pas prendre assez en compte cet aspect, pourtant central, de la lutte contre le tabagisme des jeunes. 
    Il lui demande les mesures qu'elle compte mettre en œuvre afin de lutter contre la vente de tabac aux mineurs.

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 27/02/2014 p. 529

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  • Arrêter de fumer et ne pas rechuter (27 03 2014)

     

    Note publiée le 21 janvier 2014 sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS) (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1719643/fr/arreter-de-fumer-et-ne-pas-rechuter-la-recommandation-2014-de-la-has?cid=fc_1250087.html

     

    Le tabac demeure un fléau inégalé de santé publique qui tue un fumeur régulier sur deux et fait perdre 20 à 25 ans d’espérance de vie. C’est la première cause de mortalité évitable en France. Les professionnels de santé - au premier rang desquels les médecins généralistes - doivent devenir de véritables partenaires anti-tabac des fumeurs qui veulent arrêter. Ils doivent engager une démarche active auprès de leur patient fumeur quel que soit le motif de consultation. La HAS fait le point sur les méthodes de sevrage tabagique efficaces ainsi que sur la cigarette électronique. Considérant que les professionnels de santé sont insuffisamment informés et formés, la HAS propose des outils pratiques pour les aider à suivre et accompagner leurs patients.

    Les dernières recommandations sur le sevrage tabagique dataient de 2003. La HAS publie aujourd’hui ses nouvelles recommandations de bonne pratique adaptées à chaque étape traversée par le fumeur : des premières intentions d’arrêt du tabac jusqu’au maintien de l’abstinence.

     

    Le facteur clé de réussite : l’accompagnement par son médecin traitant

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  • Tabagisme : prévention (07 09 2013)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le  1er août 2013 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ121203896.html

    Question écrite n° 03896 de M. Christian Cambon (Val-de-Marne - UMP) 

    M. Christian Cambon appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'enjeu sanitaire et économique des conséquences du tabagisme. La France compte 30 % de fumeurs. En 2011, une augmentation de la consommation de tabac plus particulièrement chez les jeunes, les femmes et les plus précaires est jugée inquiétante. La Cour des comptes vient de dresser un bilan sévère de la politique anti-tabac dans un rapport remis au comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale.

    Alors que 73 000 personnes meurent chaque année à la suite de maladies liées au tabac, les moyens consacrés pour la sensibilisation de la lutte contre le tabagisme sont dix fois inférieurs à ceux utilisés pour les campagnes sur les accidents de la route, responsables de 4 000 morts par an. Une enquête IFOP présente une sous-estimation par la population des risques de mortalité.

    Il lui demande quels moyens le Gouvernement souhaite mobiliser pour renforcer un vaste plan de prévention.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 01/08/2013 – p. 2254

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