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sevrage

  • cigarette électronique (14 04 2010)

    Cigarettes électroniques

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 23 mars 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-59622QE.htm

    Question n° 59622 de M. Jean-Claude Fruteau (député Socialiste, radical, citoyen et divers gauche de la Réunion)

    M. Jean-Claude Fruteau attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les conséquences pour la santé de l'utilisation des « cigarettes électroniques ». Depuis quelques années, de nombreux appareils électroniques à fumer, appelés « cigarettes électroniques » ou encore « e-cigarettes », sont apparus sur le marché et plus particulièrement sur Internet. Les fabricants de ces générateurs d'aérosol ont mis en oeuvre une politique de communication en partie fondée sur l'absence de nocivité de ces produits contrairement à la cigarette classique.

     Cet appareil a bien souvent la forme d'un petit cylindre un peu plus long qu'une véritable cigarette. L'emplacement habituellement réservé au filtre contient une cartouche remplaçable remplie de liquide aromatique de substitution au tabac. Les principaux ingrédients qu'elle contient sont de la nicotine (optionnel), de l'arôme artificiel de tabac et du propylène glycol ou encore du PEG400. Lorsque l'utilisateur aspire, le dispositif électromécanique active un atomiseur qui mélange le liquide à l'air inspiré. Ce mélange est ensuite propulsé sous forme de vapeur et est inhalé par l'utilisateur. L'évaporation du glycol lui donne l'impression visuelle de la véritable fumée produite par une cigarette. L'appareil ne simule pas uniquement l'acte de fumer mais délivre le mélange vaporisé à la température de 50-60° C, température comparable à celle de la fumée d'une cigarette conventionnelle.

    Or force est de constater que, pour vanter les mérites de leurs produits, les fabricants affirment que leur produit n'est aucunement nocif pour la santé - tant pour les fumeurs que pour leur entourage - car l'absence de combustion ferait que l'on ne retrouverait pas dans la fumée les substances cancérigènes contenues dans la fumée de cigarette traditionnelle. Ce postulat commercial n'a, pour l'heure, jamais fait l'objet d'une étude scientifique sérieuse.

    Aussi, il souhaite connaître son avis quant à la nocivité ou non de ce produit et désire savoir si, compte tenu de la croissance de ce marché, elle entend mener une étude scientifique sur ce type de produits afin de connaître ses effets sur la santé et informer les utilisateurs de ces résultats

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  • tabac : sevrage et gomme à mâcher (13 11 2009)

    SEVRAGE TABAGIQUE : les gommes à mâcher à la nicotine  une aide remise en cause ?

    Article publié dans le n° 101 (octobre 2009) de la revue Tabac Actualités de l’Institut National de Prévention et d’éducation pour la Santé (cliquer ici pour accéder au texte pdf de la revue de l’INPES)

    http://www.inpes.sante.fr/TA/pdf/Tabactu101.pdf

     

    Site del’INPES : www.inpes.sante.fr

     

    L’arrêt du tabac est une entreprise difficile. Le traitement par substitution nicotinique a pour objectif de remplacer la nicotine contenue dans les cigarettes.

     

    Parmi les formes galéniques disponibles, les gommes à mâcher sont largement utilisées, notamment par de nombreux fumeurs qui ne sont pas prêts à arrêter leur tabagisme et qui préfèrent réduire le nombre de cigarettes quotidiennes en s’aidant de ces substituts nicotiniques. Une équipe suisse a cherché à savoir si ce mode de sevrage (réduction + substituts) était efficace lorsque le fumeur avait recours aux gommes à mâcher. Cette approche (dite « cut down to quit » : diminuer pour arrêter) est en effet peu documentée.

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