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  • Douleur : évaluation de la prise en charge (2/2) (311 05 2011)

    Suite et fin de la Synthèse du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en mars 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au rapport complet pdf)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=211&ar=a&menu=09

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110315_evaldouleur20062010.pdf

     

    Appréciation générale

    Le comite d’évaluation a réparti les mesures du plan en 2 catégories : les mesures visant à améliorer les conditions de prise en charge de la douleur (formation, élaborations de recommandations, études épidémiologiques) et les mesures concernant plus directement lamélioration de la prise en charge de la douleur proprement dite (structures, personnels, médicaments ou techniques antalgiques, etc). La plupart des avancées ont porté sur la première catégorie de mesures.

    Sur le plan financier, 21,4 millions € (sur les 26,7 millions € prévus) ont été engagés. Il ny pas eu de soutien à la création de nouveaux réseaux. Il na pas été possible d’établir si les crédits visant à financer la mise en place du groupe homogène de séjour (GHS) douleur ont été utilisés, au regard de la faible incitation liée au codage. Il savère que les sommes inscrites au titre du plan, mais financées par des crédits «  ordinaires »  de lAssurance.

    Selon les données financières transmises via le système informatique « ARBUST MIGAC » par les agences régionales dhospitalisation (ARH) à la Direction générale de loffre de soins (DGOS), le flux financier associé à la douleur est passé de 51,7 millions dEuros en 2006 à 62,6 millions en 2009, soit une progression de 10,9 millions dEuros. Avec ces chiffres, ne peut-on pas prétendre que la prise en charge de la douleur a été financée bien au-delà de ce que le programme national prévoyait, dans la mesure où les dotations des structures ont augmenté pendant la durée du programme ? Pourtant, en termes de ressources humaines, les témoignages émanant du terrain font plutôt état de la diminution des postes que de la création demplois, ce qui laisse penser (sous réserve dun bilan réel de lutilisation des crédits) que cet argent a probablement été utilisé à dautres fins au sein des établissements de santé.

    On peut alors conclure que le 3e plan a eu un impact important sur le milieu professionnel hospitalier en termes danimation ou dencouragement à linnovation, mais est passé à côté de son objectif damélioration de la prise en charge pour navoir pas assez pris en compte les contraintes exogènes que sont :

    -       L’organisation et le financement de lhôpital public ;

    -       les limites des incitations en direction de lindustrie pharmaceutique pour développer des nouvelles formes galéniques dantalgiques et demander des AMM ;

    -       le relatif isolement de la médecine libérale ;

    -       les conditions de rémunération imposées par lassurance maladie aux professionnels médicaux et non médicaux : des expérimentations de prises en charge forfaitaires, décidées par les centres antidouleur, et qui incluraient la prise en charge libérale, permettraient le développement dune filière de soins utile aux malades, la rémunération des psychologues et dautres professionnels non médicaux, létablissement dun lien pédagogique entre soignants avec une plus grande disponibilité des centres antidouleur.

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  • Douleur : évaluation de la prise en charge (1/2) (30 05 2011)

    Début de la Synthèse du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en mars 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au rapport complet version pdf)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=211&ar=a&menu=09

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110315_evaldouleur20062010.pdf

     

    Évaluation du plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006 – 2010

    Synthèse

    Le HCSP a été saisi le 7 mai 2010 par le ministère chargé de la santé pour mener l’évaluation du plan douleur 2006-2010. Un comite d’évaluation a été constitué, compose de 2 membres du HCSP, de 5 personnalités extérieures et de 3 personnes du secrétariat général du HCSP. La mission a travaillé par auditions : 35 personnes ont été auditionnées et 16 personnes ont remis des contributions écrites.

    Le niveau et les modalités de réalisation des 25 mesures du plan déclinant ses 4 priorités ont dans un premier temps été étudiés. La mission a ensuite réalisé une évaluation générale de la structuration et du déroulement du plan et a conclu sur une série de recommandations pouvant servir de base à la construction dun nouveau plan douleur. A lissue du travail dévaluation, les constats et appréciations suivants peuvent être énoncés.

    Priorité 1 : Améliorer la prise en charge des douleurs des populations les plus vulnérables

    Enfants et adolescents

    L’élaboration de recommandations sur le bon usage des médicaments de la douleur chez lenfant réalisée par lAgence francaise de sécurite sanitaire et des produits de santé (Afssaps) est une avancée importante. Cest un document de référence pour guider les professionnels dans leur pratique quotidienne. Toutefois, ces recommandations mériteraient dêtre mieux diffusées auprès des professionnels de santé.

    De gros efforts ont été faits dans la prise en charge et la prévention des douleurs aigües, en particulier liées aux soins. Mais il persiste de vraies difficultés pour accéder à des avis spécialisés dans la prise en charge de la douleur chronique, qui ne se limite pas au cancer (céphalées, rhumatologie, douleur neuropathique, handicap moteur) : le nombre de spécialistes et de structures spécialisées est très inférieur aux besoins, avec un accès très insuffisant aux techniques non pharmacologiques, en particulier psychocomportementales. Lutilisation en pédiatrie des médicaments existants en médecine adulte reste à développer, alors même que pour certains de ces médicaments lautorisation de mise sur le marché (AMM) pédiatrique existe dans dautres pays, mais pas en France.

    Linformation aux familles et aux enfants doit être plus largement diffusée. Enfin, dune manière générale, limpact des mesures prévues par les plans douleur sur la douleur des patients est insuffisamment mesuré, incitant à développer des études épidémiologiques.

    Personnes âgées

    Un état des lieux sur la prise en charge de la douleur des personnes âgées a été réalisé, mais antérieurement au plan et sa diffusion, limitée au milieu gériatrique, reste insuffisante.

    Un effort très important a été mené en matière de formation des soignants dans une logique systémique pour améliorer le repérage et la prise en charge de la douleur, la prescription de psychotropes, pour favoriser la bientraitance et mieux prendre en compte la souffrance psychique des personnes âgées, et enfin pour sensibiliser le personnel des institutions gériatriques à la démarche palliative. Le dispositif mis en place repose en grande partie sur le projet Mobiqual, via la création et la diffusion de kits de formation de formateurs. Les évaluations disponibles sont réalisées par les promoteurs du projet sur la base des retours de questionnaires remplis par les professionnels ayant utilisé les kits. Etant donné lambition du projet et son montant financier (1 million €), une évaluation indépendante et professionnelle aurait été hautement souhaitable. Il nen reste pas moins quun effort réel a été fait pour diffuser des recommandations et créer une « culture douleur ». Leffort a été très centré sur les institutions gériatriques et très peu a été fait pour les personnes âgées vivant à domicile ; or 90 % des personnes de plus de 75 ans vivent à domicile et une personne sur deux se plaint de douleur. Des formations destinées aux médecins généralistes et soignants intervenant à domicile (infirmières, kinésithérapeutes), voire aux aides de vie, sont indispensables pour une meilleure utilisation des antalgiques, une connaissance de liatrogénèse et une utilisation des techniques non médicamenteuses.

    Autres personnes vulnérables : handicap et psychiatrie

    Les handicapés et personnes atteintes de maladies mentales ont été les oubliés du plan. Très peu de mesures ont concerné les premiers, aucune les seconds, alors que ces populations sont très concernées par la douleur : dans une enquête récente du centre antidouleur de lhôpital St Jean de Dieu à Lyon « un jour donné », 60 % des 245 patients hospitalisés se plaignent de douleur et seuls 14 % ont été évalués par un soignant. Un travail sur le type dinstrument de mesure adapté aux différentes pathologies psychiâtriques est indispensable.

    Priorité 2 : Formation

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  • Busheries (2/5) (29 05 2011)

    BUSHERIES (2/5)

    Extraits de citations remarquées dans les discours du Président Georges W. Bush. Ces citations seront insérées le dimanche dans le blog à raison de 4 à 5 à la fois

    " La grande majorité de nos importations provient de l’extérieur de nos frontières. "

     

    "Si nous ne réussissons pas, nous courons le risque de l’échec. "

     

    "Le futur sera meilleur demain. "

     

    "Nous allons avoir le peuple américain le plus éduqué du monde. "

     

     

     "Nous sommes prêts pour tout événement inédit, qu’il se produise ou non. "

     

    "Pour la NASA, l’espace est toujours une haute priorité. "

     

    "Très franchement, les professeurs sont la seule profession qui enseigne à nos enfants. " 

     

    "Ce n’est pas la pollution qui affecte l’environnement. Ce sont les impuretés de notre air et de l’eau qui en sont la cause. "

    "C’est le moment pour l’espèce humaine d’entrer dans le système solaire. "

  • Pétrole et essence : coûts comparés (28 05 2011)

    Extraits d’un article de MM Olivier Lamotte et Thomas Porcher publié le 25 mai 2011 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de La Tribune)

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110520trib000623206/pourquoi-l-essence-est-plus-chere-qu-en-2008-alors-que-le-petrole-ne-l-est-pas.html

    Le prix de l'essence a atteint un nouveau record historique en France. L'origine de cette flambée des prix des carburants paraît évidente : la hausse du prix du pétrole. Et pourtant, le prix du baril est aujourd'hui à 113 dollars contre 148 dollars en 2008 alors que le prix moyen du super 95 est aujourd'hui de 1,5469 euro le litre contre 1,4902 euro le litre en juillet 2008, le dernier record…./…

    Les compagnies pétrolières mettent en production des gisements dans des zones de plus en plus difficiles d'accès, produisant souvent un pétrole de mauvaise qualité et nécessitant des coûts de transformation élevés. Les coûts d'extraction augmentent et pour assurer une rentabilité à ces gisements, les compagnies reportent la hausse des coûts sur le prix des carburants…./…

    Le prix de l'essence ne dépend donc pas du prix du pétrole dans son ensemble (coût + profit + spéculation), ni d'un coût moyen d'extraction sur l'ensemble des gisements exploités par la compagnie mais uniquement du coût d'extraction du plus mauvais gisement, c'est-à-dire le plus élevé. C'est pour cela que le prix du pétrole de 2008, largement alimenté par la spéculation, a été moins reporté sur le prix de l'essence qu'actuellement.

    Une question reste en suspens : la hausse des coûts de production du pétrole a-t-elle été reportée équitablement sur le prix du carburant ?.../…

  • Industrie : commandes en mars 2011 (27 05 2010)

    Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note publiée le 20 mai 2011 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=91&date=20110520

    En mars 2011, les commandes diminuent de 1,2 % dans l'industrie

    N. B.  : dans le commentaire, les évolutions par sous-branche sont présentées par ordre décroissant de leur contribution. Les contributions prennent en compte non seulement l’ampleur de l’évolution d’une sous-branche, mais également son poids dans l’industrie.

    Au mois de mars 2011, les commandes sont en baisse (-1,2 %) dans l’industrie hors matériels de transport (mais y compris automobile1), après une hausse en février (+0,7 %). Les commandes à l’exportation sont également en baisse (-1,1 %).

    Au cours du premier trimestre, les commandes ont augmenté de 2,4 %

    Au cours du premier trimestre (T/T–1), les commandes en provenance de l’étranger sont en hausse (+5,0 %).

    Sur cette même période, les commandes augmentent dans les «autres industries» (+4,9 %) et dans les équipements électriques, électroniques, informatiques et autres machines (+6,5 %). Elles diminuent dans l’automobile (-7,6 %).

    Les commandes hors matériels de transport autres qu'automobiles

    1. Les commandes de matériels de transport hors industrie automobile (trains, avions, bateaux…) étant très fluctuantes et parfois très importantes, elles masquent souvent les autres évolutions. C’est pourquoi on les isole du total pour les besoins de l’analyse conjoncturelle.

    Le niveau des commandes est supérieur de 18,0 % à celui de l’an passé

    Les commandes reçues au cours du premier trimestre sont supérieures de 18,0 % à celles reçues pendant le premier trimestre 2010.

    Les commandes par branche

    En mars, les commandes sont en baisse dans l’industrie automobile (-3,1 %)

    Dans l’industrie automobile, les commandes diminuent en mars (-3,1 %), après une hausse en février (+3,3 %).

    … et dans les « autres industries» (-0,9 %)

    Les commandes sont en baisse dans la pharmacie (–9,9 %), dans la chimie (-0,2 %), dans le papier-carton (-1,5 %) et dans le textile (-1,8 %). Elles augmentent fortement dans l’habillement (+20,2 %) et dans une moindre mesure dans la métallurgie (+1,0 %).

    En revanche, les commandes sont quasi-stables dans les « équipements électriques, électroniques, informatiques et autres machines » (+0,2 %)

    Les commandes augmentent dans les équipements électriques (+3,4 %) ; elles sont stables dans les machines et équipements non classés ailleurs. Elles baissent dans les produits informatiques, électroniques et optiques (-2,5 %).

  • Incitations comportementales et environnement (2/2) (26 05 2011)

    2er volet de la Synthèse des actes du séminaire « Incitations comportementales et environnement » organisé par le Centre d’analyse stratégique, le 9 mars 2011, publiés sur le site du CAS (cliquer ici pour accéder au site du CAS ou au rapport complet du séminaire)

    www.strategie.gouv.fr

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/Actes_Nudges-verts_VF_17mai.pdf

     

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