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  • normes et collectivités territoriales (12 11 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 17 octobre 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ12080098S.html

     

    Question orale sans débat n° 0098S de M. Alain Néri (Puy-de-Dôme - SOC)

    M. Alain Néri. Je souhaite attirer l'attention du Gouvernement sur les problèmes quotidiens que rencontrent les élus des collectivités locales dans l'application des normes, notamment avec les commissions de contrôle et de sécurité.

    De nombreux élus constatent avec regret et inquiétude l'accumulation des contraintes législatives et réglementaires, qui rend la gestion des collectivités locales de plus en plus lourde et compliquée. Face à une véritable frénésie normative, ils sont même parfois désespérés, voire exaspérés par des règles tatillonnes, excessives et peu réalistes qui freinent la réalisation des investissements, perturbent la bonne gestion des collectivités territoriales et imposent souvent de fait une tutelle inacceptable des administrations, en contradiction avec la loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions.

    Quelles que soient les normes imposées, les principales difficultés sont de trois ordres : le coût, la complexité technique et le délai de mise en œuvre. Cela se vérifie au moment des travaux mais aussi lors des diagnostics et études préalables, ainsi que des contrôles techniques et de sécurité.

    Les élus reprochent également à juste titre une trop grande profusion de textes et leur évolution constante, qui est source d'insécurité juridique. En outre, l'application qui en est faite soit est trop rigoureuse, soit varie en fonction des autorités chargées d'interpréter les textes ; cela se vérifie notamment pour les normes de sécurité.

    Les élus souhaitent que le système normatif évolue réellement dans le sens d'une meilleure adaptation des textes aux situations locales, soit lors de la définition des normes, soit lors de leur application, en laissant une certaine souplesse en fonction de la taille de la collectivité, de son caractère urbain ou rural ou encore de ses capacités financières. Ils réclament également une évaluation plus précise des conséquences financières de ces normes et un allongement des délais de mise en application, ainsi qu'une plus grande stabilité des textes.

    Il y a urgence. Je souhaite donc connaître les suites que le Gouvernement entend donner à ces légitimes demandes.

    Réponse du Ministère chargé de la décentralisation publiée dans le JO Sénat du 17/10/2012 - page 3858

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  • Lois pour la vie courante (2/23) (11 11 2012)

    Nous vous proposons le dimanche depuis le 4 novembre 2012, des extraits choisis dans la vaste litanie des principes fondateurs des aléas rencontrés dans les scènes de notre vie courante. Ici la science confine à l’humour, à moins que ce ne soit l’inverse. Pour éviter la saturation et ménager votre esprit cartésien, nous ne publierons que de courtes vagues de 5 lois ou concepts.

    Suite ……

    • Si plusieurs choses sont susceptibles de mal tourner, celle qui tournera mal est celle qui causera le plus de dégâts ou celle qui posera le plus de problème(s) (en qualité ou quantité).

    • Corollaire: S'il y a un moment où il ne faut surtout pas que quelque chose aille mal, c'est à ce moment que ça arrivera

    • Si vous avez trouvé quatre façons possibles pour que les choses tournent mal, et que vous les avez circonvenues, alors une cinquième façon, que vous n'aviez pas prévue, apparaîtra spontanément.

    • Laissées à elles-mêmes, les choses ont tendance à aller de mal en pis. Dès qu'une personne est en charge de les améliorer, ça passe inévitablement par des catastrophes supplémentaires.

    • Si quelque chose ne peut en aucun cas mal tourner, une faille apparaîtra au dernier moment, si ce n'est pas trop tard.

  • Préparations naturelles peu préoccupantes (10 11 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 24 novembre 2011 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2011/qSEQ111121007.html

    Demande de modification du classement des préparations naturelles peu préoccupantes

    Question écrite n° 21007 de M. Dominique de Legge (sénateur UMP d'Ille-et-Vilaine)

    M. Dominique de Legge attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la spécificité des PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) qui justifierait qu'elles ne soient plus traitées comme des pesticides.

    Après la réponse faite à son collègue sénateur du Tarn, M. Jean-Marc Pastor, publiée le 11/08/2011, il insiste pour que la spécificité de ces produits alternatifs aux pesticides soit reconnue et qu'ils ne soient en conséquence plus traités comme des produits « phytopharmaceutiques », qualificatif juridique appliqué aux pesticides chimiques, qui induit des procédures complexes et coûteuses pour les producteurs de PNPP en France.

    Le dispositif réglementaire du 18 avril 2011 autorisant la mise sur le marché du purin d'ortie n'apporte aucune solution globale au problème d'autant plus que le procédé de fabrication prévu en annexe (macération de 3 à 4 jours) ne permet pas de conserver au produit ses propriétés. C'est la fermentation qui lui donne ses propriétés et le délai de 3 à 4 jours est insuffisant.

    Enfin, il lui rappelle que les PNPP bénéficient, dans un certain nombre de pays européens (Allemagne, Autriche, Royaume-Uni, Pays-Bas, Espagne), d'une « procédure simplifiée », n'étant plus classés en « produits phytopharmaceutiques ». En conséquence, de nombreuses PNPP non homologuées en France sont aujourd'hui commercialisées dans ces pays.

    Il l'interroge sur les raisons de la persistance du classement des PNPP en produits « phytopharmaceutiques » et lui demande s'il envisage de mettre un terme à cette spécificité française dans le cadre d'une harmonisation des règlementations et pratiques européennes.

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire publiée dans le JO Sénat du 08/03/2012 - page 633

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  • Transports et développement durable : brèves n°28 (09 11 2012)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 ou 10 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 59 (06 09 2012) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ci-dessous pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-59.html

    1) La société américaine Boxx Corp commercialise un scooter cargo électrique. Il se présente comme une boite ultracompacte et intègre deux espaces à bagages pouvant contenir des marchandises volumineuses.

    Le « Boxx », destiné à un usage utilitaire, mesure un mètre de long et pèse 55 kg à vide. Il est équipé d'un moteur électrique intégré à sa roue arrière et peut atteindre la vitesse de 56 km/h. Sa batterie dispose d’une autonomie de 32 kilomètres, voire 64 selon le modèle et se recharge en moins de quatre heures sur une prise secteur. Un mode « éco » permet de doubler l'autonomie en réduisant la vitesse maximum à environ 30 km/h. Le modèle de base est vendu 3 995 dollars (soit 3 200 euros). Une série de 100 exemplaires est disponible cette année, mais pour l’instant il n’est pas commercialisé en Europe.

    2) « Wehicles », plate-forme communautaire d'information et d'accès aux services de mobilité devrait être présentée lors du prochain Mondial de l’automobile à Paris, fin septembre 2012.

    Tous les acteurs, privés ou publics, du secteur des transports, pourront s'inscrire en ligne pour proposer leurs services sur une page dédiée et accessible à l'ensemble de la communauté Wehicles. L’objectif de cette plate-forme est de promouvoir auprès des particuliers les modes de transport durables proposés par les entreprises et les collectivités.

    3) Lunar Europe, Green City et l’université de Wuppertal ont mis en place à Munich un nouveau système de mobilité, « mo ».

    Avec une application accessible depuis un smartphone, les membres ont accès à des services d’autopartage, de location de vélos classiques ou électriques ou utilitaires, ainsi qu’aux transports collectifs. Le paiement s’effectue avec une carte unique pour tous les modes et permet de cumuler des « momiles », à dépenser sur des trajets en bus, métro ou voiture.

  • redevance audiovisuelle 2013 (08 11 2012)

    Extraits d’un article de Mme Nathalie Silbert publié le 5 novembre 2012 sur le site des Echos (cliquer ci-dessous pour accéder au site des Echos)

    http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0202355348466-incontournable-redevance-audiovisuelle-507183.php.html

    Régulièrement…/…, la polémique enfle sur la question de savoir s'il faut, ou pas, augmenter cette taxe (contribution à l'audiovisuel public (CAP), ex-redevance audiovisuelle) acquittée par les foyers possédant un téléviseur et affectée au financement de France Télévisions - destinataire bon an mal an de 60 % à deux tiers de la ressource -, Radio France, Arte France, l'Audiovisuel extérieur de la France et l'INA…/…

    Le gouvernement Ayrault …/… est prêt aujourd'hui à relever de 2 voire 4 euros le montant de la redevance, en plus de l'indexer sur l'inflation, ce qui l'augmentera encore de 2 euros supplémentaires. En redonnant à cet outil un rôle central dans le financement de la télé et la radio publiques, il fixe le contour dans lequel devra s'inscrire la réflexion pour la nouvelle loi audiovisuelle, promise par l'exécutif en 2013…/… il a ainsi prévu dans son projet de budget pour 2013 de ne plus verser que 250 millions d'euros, contre 450 millions jusque-là…/…

    Le montant de la taxe acquittée en France (125€) est bien moins élevé que celui de la plupart des pays européens. En 2012, il s'est élevé à 175 euros au Royaume-Uni - où la BBC n'a pas le droit de diffuser de la publicité -et à 216 euros en Allemagne…/…

    Dans ce contexte, le gouvernement va devoir définir quel service public audiovisuel il veut, tant du point de vue des missions que le groupe doit acquitter que des efforts de gestion à engager ou même de son périmètre d'activité…/…

  • Retraite des fonctionnaires : limite d’âge (07 11 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées sur le site du Sénat le 25 octobre 2012 (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120801500.html

     

    Question écrite n° 01500 de M. Jean Louis Masson (sénateur non-inscrit de Moselle)

    Sa question écrite du 2 juin 2011 n'ayant pas obtenu de réponse sous la précédente législature, M. Jean Louis Masson rappelle à Mme la ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique sur le fait qu'à quatre reprises depuis 2009, il a interrogé ses prédécesseurs au sujet de la retraite des fonctionnaires (questions écrites n°s 11024, JO du 19.11.09, 13128, JO du 22.04.10, 14122, JO du 01.07.10, 15160, JO du 16.09.10).

    Il a fallu attendre près de deux ans que ces questions soient traitées et malheureusement la réponse ne répond absolument pas au problème, notamment en ce qui concerne la question n° 14122 du 1er juillet 2010 dont il lui renouvelle en conséquence les termes : « M. Jean Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique sur le fait que les personnes qui ne disposent pas du nombre requis d'annuités de retraite peuvent actuellement travailler jusqu'à 65 ans ; elles bénéficient alors d'une retraite au taux plein. Cet âge va être reporté à 67 ans.

    Or, certaines personnes concernées par le problème sont embauchées pour quelques années en fin de carrière par des collectivités territoriales ce qui leur permet d'atteindre l'âge de 65 ans requis. Si le seuil est relevé à 67 ans, un problème va se poser car contrairement aux engagements annoncés le Gouvernement n'a toujours pas autorisé les collectivités territoriales à employer des personnes de plus de 65 ans ».

    Il souhaite qu'elle lui indique quelles sont ses intentions en la matière.

    Réponse du Ministère de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique publiée dans le JO Sénat du 25/10/2012 - page 2410

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