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société, cadre de vie - Page 233

  • Pouvoir d’achat (08 07 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 22 mai 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ19050803G.html

     

    Question d'actualité au gouvernement n° 0803G de Mme Gisèle Jourda (sénatrice de l’Aude)

     

    Mme Gisèle Jourda. J'associe ma collègue Sophie Taillé-Polian à ma question, qui s'adresse à M. le ministre de l'économie et des finances. 


    Monsieur le ministre, à la fin de novembre 2018, vous vous étiez engagé à ce que le prix réglementé de l'électricité n'augmente pas pendant l'hiver. Vous reportiez alors l'application des recommandations de la Commission de régulation de l'énergie, la CRE, à savoir l'augmentation des tarifs. 

    En juin prochain, vous allez valider les nouveaux tarifs, soit une augmentation considérable de 5,9 %, majorée de 1 % supplémentaire en août. Cela signifie une augmentation de 85 euros par an pour un ménage qui se chauffe à l'électricité, une hausse que la récente augmentation du chèque énergie, d'un montant de 50 euros, ne permettra pas de compenser.

     
    Ces hausses de tarif sont très largement contestées. Elles le sont directement par le Médiateur national de l'énergie et par les associations de défense des consommateurs, qui alertent sur la baisse du pouvoir d'achat subséquente. Elles le sont indirectement par l'Autorité de la concurrence, qui s'est élevée contre les changements de méthode et d'analyse de marché adoptés par la Commission de régulation de l'énergie et responsables de cette forte hausse des tarifs. 

    Ces augmentations sont le fruit d'un mécanisme imposé pour favoriser la concurrence, au détriment, bien sûr, des consommateurs. Or la précarité énergétique est une triste réalité. Elle touche 3,3 millions de ménages en France, soit 6,7 millions de personnes qui restreignent leur utilisation de chauffage, ont froid dans leur logement, vivent dans une seule pièce l'hiver et s'endettent pour payer leurs factures.

     
    En réponse à la crise des « gilets jaunes », vous promettiez aux ménages français un gain de pouvoir d'achat.

     
    Ma question est simple : allez-vous vraiment, en pleine conscience des répercussions sur le pouvoir d'achat des Français, appliquer la hausse préconisée ?

     
    Par ailleurs, vous avez parlé de modifier le mode de calcul des tarifs de l'électricité sans rien préciser de vos intentions. Pouvez-vous nous en dire plus ?

     

    Réponse du Ministère de l'économie et des finances publiée dans le JO Sénat du 22/05/2019 p. 6778

     

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  • Surtourisme (05 07 2019)

    Nous vous proposons aujourd’hui ce dossier d’information publié le 31 mai 2019 sur le site du Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

     

    https://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/tourisme/surtourisme-quel-impact-villes-environnement.html#xtor=EPR-56.html

     

    Le surtourisme : quel impact sur les villes et sur l’environnement ?

    le 31 mai 2019

    Le tourisme international connaît ces dernières années une croissance exponentielle. Si le secteur a un impact positif sur le développement économique des territoires, il a aussi des effets néfastes. Pollution, inflation, dégradation des sites… Quels sont les effets de cette croissance du tourisme sur l’environnement et les populations ?

    Un tourisme international en pleine croissance

    Apparu en Europe au XIXe siècle, le tourisme est passé d’une pratique culturelle réservée à une élite à un phénomène de masse. Depuis la crise économique de 2008, ce secteur ne cesse de se développer partout dans le monde et joue un rôle majeur dans l’économie mondiale.

    1,4 milliard, c’est le nombre de touristes internationaux qui ont voyagé en 2018, selon le baromètre annuel de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). L’organisme des Nations Unies s’attendait à franchir ce cap en 2020, mais ses prévisions se sont réalisées avec deux ans d’avance.

    Les arrivées de touristes internationaux ont augmenté de 6% en 2018, c’est la plus forte croissance de ces dix dernières années. Une tendance qui devrait se poursuivre dans les années à venir à un rythme moins soutenu (entre 3% et 4%).

    L’Europe est la destination préférée des voyageurs avec 713 millions de visiteurs internationaux, suivie de l’Asie-Pacifique (343 millions), des Amériques (217 millions), de l’Afrique (67 millions) et du Moyen-Orient (64 millions).

    "D’ici 2030, le nombre de touristes internationaux devrait grimper à 1,8 milliard."

    Les dépenses des touristes ont aussi fortement augmenté. Les recettes générées par le tourisme international ont progressé de 5% en 2017, s’élevant à 1 600 milliards de dollars, d’après les Faits saillants du tourisme 2018 de l’OMT. 4,3 milliards de dollars sont dépensés en moyenne chaque jour par les voyageurs. Les touristes chinois sont ceux qui dépensent le plus pour voyager à l’étranger, suivis des Américains, des Allemands, des Anglais et des Français.

    Le tourisme est aujourd’hui le troisième secteur économique mondial après la chimie et les carburants, devant l’industrie automobile. Il équivaut à 10,4% du produit intérieur brut (PIB) mondial et emploie 313 millions de personnes à travers le monde.

    Le secteur représente donc un potentiel important de croissance économique pour les pays, notamment en termes d’emplois. Au fil des années, de nouvelles destinations se sont ouvertes au tourisme, créant une source de revenus pour bon nombre de pays en développement.

    Un atout économique pour la France

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  • Personnels soignants (04 07 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 29 mai 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ19050810G.html

     

    Question d'actualité au gouvernement n° 0810G de Mme Véronique Guillotin (sénatrice de Meurthe-et-Moselle)

     

    Mme Véronique Guillotin. Alors que l'examen du projet de loi relatif à l'organisation et la transformation du système de santé est en cours, plusieurs questions restent en suspens, notamment celle de l'attractivité des professions paramédicales.

     
    Si les métiers d'aide-soignant et d'auxiliaire de vie souffrent d'une sévère désaffection depuis plusieurs années déjà, s'y ajoute désormais une véritable crise des vocations chez les infirmiers. Les services hospitaliers rencontrent en effet de grandes difficultés à recruter et, surtout, à garder leur personnel, et les écoles d'infirmières peinent à se remplir.

     
    Les causes sont multiples, mais la question d'une juste rémunération revient invariablement. Nous pouvons voter toutes les lois de réorganisation possibles, en l'absence d'un financement à la hauteur des enjeux et d'une reconnaissance de nos personnels soignants, le système se tend et risque la rupture. J'en veux pour preuve le fait que de très nombreux établissements peinent à assurer un exercice optimal de leur activité et sont souvent contraints de recourir à des intérimaires, bien plus coûteux.

     
    Je souhaite également évoquer les problèmes très spécifiques des territoires frontaliers. Dans le Grand Est, 4 800 infirmiers, aides-soignants et éducateurs franchissent chaque jour la frontière pour aller travailler. Un article récent d'un grand quotidien en fait état et pointe des conditions générales d'exercice bien plus favorables chez nos voisins, en particulier au Luxembourg, où le salaire moyen d'une infirmière en début de carrière est quasiment le double de ce qu'il est en France. La quasi-totalité de nos voisins proposent également des rémunérations plus élevées.

     
    La situation de nos établissements présente un caractère d'urgence. Les personnels soignants sont épuisés, les directions d'établissement peinent à trouver des solutions. Tous attendent des mesures rapides et concrètes de nature à les rassurer. Quelles dispositions entendez-vous prendre, y compris à une échelle transfrontalière, pour remédier au manque d'attractivité de ces métiers ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État auprès de la ministre des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 29/05/2019 p. 7633

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  • Achat immobilier : frais de notaire (03 07 2019)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 6 février 2019 sur le site du ministère de l’Economie (cliquer ici pour accéder au site du ministère de l’Economie)

     

    https://www.economie.gouv.fr/particuliers/frais-notaire-achat-immobilier?xtor=ES-39-[BI_128_20190702]-20190702-[https://www.economie.gouv.fr/particuliers/frais-notaire-achat-immobilier]-472132.html

    Quels frais de notaire à payer lors de l’achat d’un bien immobilier ?

    par Bercy Infos, le 06/02/2019 – 

     

    Patrimoine et succession

    Lors de tout achat d’un bien immobilier, il est obligatoire de s’acquitter de frais de notaires - ou frais d'acquisition, qui recouvrent à la fois la rétribution du notaire lui-même (les émoluments) mais aussi des taxes collectées par le notaire pour le compte de l’État. On vous explique tout. Lors de l’achat d’un bien immobilier, l’acheteur doit s’acquitter de frais d’acquisition versés au notaire. Mais ces frais sont de plusieurs ordres.

     

    Frais de notaire : la taxe de publicité foncière (TPF)

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  • Services publics : téléphone surtaxé (02 07 2019)

     

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 20 juin 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190510299.html

     

    Question écrite n° 10299 de Mme Laurence Cohen (sénatrice du Val-de-Marne)

     

    Mme Laurence Cohen attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie et des finances et du ministre de l'action et des comptes publics, chargé du numérique, sur le temps d'attente et le coût de certains numéros de service public. 

    Depuis le 1er octobre 2015, la tarification des appels à destination des numéros spéciaux est plus transparente et bénéficie d'une signalétique spécifique distinguant les numéros verts, gratuits ; les numéros gris à la tarification banalisée (prix d'une communication normale et service gratuit), comme par exemple le Pôle emploi ; et les numéros violets à la tarification majorée (prix d'une communication normale et service payant) comme c'est le cas de nombreux organismes de service public. Dans ces dernier, on retrouve par exemple, la caisse d'allocations familiales (CAF) de Paris, joignable au 0 810 25 75 10 pour 6 centimes d'euros par minute en plus du prix d'un appel normal ; également la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Paris, joignable au 3646 pour 6 centimes d'euro par minute en plus du prix d'un appel normal ; également l'union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (URSSAF) d'Île-de-France, joignable au 3957 pour 12 centimes d'euro la minute en plus du prix d'un appel normal ; ou encore le dispositif Allo Service Public, qui renseigne les usagers sur leurs droits pour 15 centimes d'euro la minute en plus du prix d'un appel normal.

     
    De plus, les temps d'attente des usagers peuvent être extrêmement longs, allant de quelques minutes à parfois plus d'une heure. Sont payants le temps de navigation, pendant lequel un robot redirige l'usager, puis le temps d'attente et enfin le temps de la conversation avec un conseiller.

     
    Ces dispositifs pénalisent les personnes les plus modestes, celles qui n'ont pas accès à internet ou celles qui n'ont pas la possibilité de se déplacer et sont obligées de passer par ces plateformes téléphoniques surchargées.

     
    Ainsi, elle lui demande ce que le Gouvernement envisage de faire pour réduire les coûts de ces services publics et les rendre plus accessibles à toutes et à tous.

     

    Réponse du Ministère de l'économie et des finances publiée dans le JO Sénat du 20/06/2019 p. 3230

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  • Homéopathie (28 06 2019)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 juin 2019 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ19040760S.html

    Question orale n° 0760S de M. Jean-Louis Tourenne (sénateur d’Ille-et-Vilaine)

    Madame la secrétaire d'État, ma question sur le devenir de l'homéopathie précédait les conclusions de l'étude décidée par la Haute Autorité de santé, la HAS. Aussi, votre réponse ne pouvait être à l'époque que provisoire. Maintenant que ces conclusions vous ont été remises, est-il possible de connaître les décisions que vous serez amenée à prendre dans les jours qui viennent ?

    Selon toute vraisemblance, vous vous orientez vers le déremboursement. J'imagine que vous avez étudié tous les scenarii possibles et leurs conséquences. Aussi avez-vous peut-être des réponses aux questions qui ne manqueront pas de se poser.

    D'abord, j'évoquerai le nombre d'emplois menacés, dommage collatéral extrêmement grave et tragique pour les familles concernées. A-t-on pu estimer les conséquences sur l'emploi, s'il y en a, et imaginer les mesures d'accompagnement nécessaires pour les employés ?

    Notons tout de même qu'il s'agirait d'une économie sans doute illusoire, éphémère et très faible : 55 millions d'euros pour le budget de la sécurité sociale, qui dépasse les 500 milliards. Cependant, s'il est démontré que les médicaments homéopathiques sont de nul effet, l'économie même homéopathique ne saurait être négligée.

    Toutefois, 56 % des Français disent avoir eu recours à l'homéopathie et s'en être bien trouvés. Comment réagiront-ils alors qu'ils considèrent que l'action d'une molécule dépend tout autant de ses caractéristiques propres que de celles du milieu sur lequel elle agit ? Quel sera leur comportement face au déremboursement ? Vont-ils perdre toute confiance en un produit dont ils pensaient – à tort ou à raison – qu'il leur permettait de mieux vivre ? Continueront-ils de les utiliser ou auront-ils recours à des médicaments conventionnés ?

    Décider du déremboursement n'aura-t-il pas des conséquences fâcheuses sur cette autre philosophie de la médecine qu'est l'homéopathie ? C'est une autre façon de considérer le patient, une philosophie qui a fait évoluer la médecine tout entière et continue de le faire, une approche globale qui appréhende la maladie comme la résultante d'un désaccord entre le corps et l'esprit.

    Un tiers des médecins ont prescrit des médicaments homéopathiques et un grand nombre d'entre eux, convaincus, consacrent davantage de temps et d'écoute à leurs patients que leurs confrères.

    Quelles motivations peuvent conduire au déremboursement ?

    Il n'y a pas d'effet secondaire ; le seul risque résulterait d'une possible tendance du malade à différer le traitement adapté à une maladie grave. Mais est-ce le cas ? A-t-on réalisé une étude sur ce point ?

    Quelle que soit votre décision, je souhaite – et je suis sûr que telle est votre intention – que soient bien prises en compte et en charge toutes les conséquences.

    Réponse du Secrétariat d'État auprès de la ministre des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 05/06/2019 p. 7780

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