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société, cadre de vie - Page 482

  • Point de conjoncture, octobre 2012 (1/3) (11 10 2012)

    Nous proposons sur trois jours successifs, cette longue Note d’analyse économique (Rédacteurs en chef : Cédric Audenis, Jean-François Ouvrard) publiée le 4 octobre 2012 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=3&page=vueensemble.htm

     

    À l’arrêt

    ·            L’activité a reculé en Europe au deuxième trimestre 2012

    ·            Les échanges mondiaux se contracteraient au second semestre

    ·            Les économies avancées croîtraient faiblement d’ici la fin de l’année

    ·            À l’horizon de la prévision, l’activité reculerait dans la zone euro 

    ·            En France, l’activité resterait stable d’ici la fin de l’année

    ·            L’emploi continuerait de reculer au second semestre

    ·            L’inflation resterait proche de 2,0 %

    ·            Le pouvoir d’achat se replierait en 2012

    ·            La consommation des ménages ne progresserait pas

    ·            L’investissement se replierait d’ici la fin de l’année

    ·            Les exportations caleraient, dans un contexte mondial peu porteur

    ·            Aléas : Commerce mondial, épargne des ménages

    Résumé

    Comme attendu dans la note de juin 2012, les économies avancées ont ralenti au deuxième trimestre, avec une croissance quasi nulle (+0,1 % après +0,4 % au premier trimestre). L’activité a en particulier fortement ralenti au Japon, après le rebond du premier trimestre, et décru dans la zone euro (-0,2 %).

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  • éoliennes : implantation (10 10 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 18 juillet 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ12070016S.html


    Question orale sans débat n° 0016S de M. Hervé Maurey (sénateur UCR de l’Eure)

    M. Hervé Maurey attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur les difficultés rencontrées dans les territoires du fait de l'implantation d'éoliennes.

    Avec le Grenelle de l'environnement, la France s'est engagée dans une politique ambitieuse en matière de développement des énergies renouvelables qui doit conduire à une augmentation de 20 millions de tonnes équivalent pétrole de la production d'énergies renouvelables d'ici à 2020, basée notamment sur une multiplication par dix du parc éolien.

    Sans remettre en cause cet objectif, force est de constater que les conditions d'implantation des parcs éoliens soulèvent des difficultés en termes de concertation, d'incitation et de réglementation.

    De concertation d'abord, dans la mesure où il n'est pas rare que la mise en place des zones de développement éolien (ZDE) conduise à l'attribution de permis de construire pour des éoliennes contre l'avis unanime des communes concernées. Il ne semble pas acceptable que des décisions, quelles qu'elles soient, dès lors qu'elles impactent fortement un territoire communal, soient prises contre la volonté des élus responsables du devenir de leur collectivité. De même, les habitants des zones concernées, qui subissent les nuisances sonores, visuelles et financières (du fait de la perte de valeur de leur patrimoine immobilier), se sentent particulièrement lésés.

    Dans le même temps, les communes ne perçoivent que 20 % de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER), résultant de la suppression de la taxe professionnelle, alors que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) en perçoivent 50 % et les départements 30 %. Cette répartition ne paraît ni équitable, ni incitative dans la mesure où la commune d'implantation supporte les inconvénients et les nuisances de telles structures et ne perçoit qu'une faible part de l'IFER.

    De réglementation enfin, du fait notamment de l'absence de contraintes pour l'implantation des éoliennes de moins de 12 mètres. Par ailleurs, la distance minimum d'implantation des éoliennes par rapport aux habitations, qui est aujourd'hui de 500 mètres, devrait pouvoir être adaptée en fonction de la taille de l'éolienne et de la topologie du lieu d'implantation comme elle peut l'être à titre d'exemple, dans de nombreux Länder allemands, c'est-à-dire de l'ordre de 1 500 mètres.

    Aussi, il lui demande de bien vouloir indiquer quelles mesures le Gouvernement entend mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés dans la concertation avec les élus et les populations concernées et le respect de l'environnement et de la santé.

    Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie publiée dans le JO Sénat du 18/07/2012 - page 2164

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  • Transports et développement durable : brèves n° 27

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 ou 10 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 58 (31 07 2012) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-58.html

    1) La compagnie des chemins de fer russes envisage de renforcer le transport de fret vers l’Asie, dans le cadre d’un corridor ferroviaire depuis l’Europe à travers le territoire russe.

    La Commission européenne est favorable à cette ligne transsibérienne, à condition qu’elle soit à double voie, entièrement électrifiée avec des règles techniques et de sécurité unifiées.

    Les allemands se sont déjà engagés dans ce projet. En effet, la filiale transport et logistique de la Deutsche Bahn (DB Schenker) approvisionne depuis l’Allemagne une usine BMW en Chine. Le convoi effectue les 11 000 kilomètres de trajet en 23 jours, soit la moitié du temps nécessaire par bateau et DB Schenker a comme objectif de diviser cette durée par deux.

    Un fort potentiel existe aujourd’hui, avec 95 % des marchandises transportées d’Asie vers l’Europe par voie maritime.

    2) Dans le même temps, les chemins de fer russes ont annoncé un projet de création d’une société commune entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. Cette entité a comme objectif le développement du trafic ferroviaire de conteneurs entre la Chine et l’Europe.

    Les trois compagnies ferroviaires partenaires se sont mises d’accord pour créer, dans le secteur des transports, une base juridique unique dans l’espace économique commun (EEC) mis en place le 31 mai 2012. Les trois pays y participeront à parts égales en termes d’engagement et de profit.

    La nouvelle société proposera des prix stables pour des prestations de service unifiées, avec une amélioration et une harmonisation des systèmes de contrôle techniques des trois pays.

    3) Les chemins de fer néerlandais et les entreprises de transport régional Veolia et Syntus vont tester à partir de septembre 2012 un nouveau système de tarification. Les personnes voyageant en heures creuses seront remboursées d’une partie du prix de leur billet, soit de 3 à 7 euros selon la distance parcourue. Le test s’étalera sur quatre mois et le montant maximum remboursé sera de 600 euros. Les participants indiqueront sur leurs smartphones leurs heures de voyages. Ce projet concernera 3 000 voyageurs possédant une carte annuelle de transport dans les régions Arnhem-Nimègue, Roermond-Maastricht, Amsterdam et les provinces Overijssel et Gueldre.

    Si l’essai est concluant, il pourrait à terme être étendu à l’ensemble du réseau ferroviaire néerlandais.

    4) Depuis début juillet, la plate-forme Internet « DriiveMe » permet de louer une voiture en France pour un euro symbolique. Ce site propose à des particuliers de rapatrier les véhicules des loueurs. Actuellement, ces derniers utilisent des camions pour transporter les véhicules et rééquilibrer leurs parcs automobiles.

    Les dates sont imposées et l’assurance est comprise. Quant aux péages et à l'essence, ils peuvent selon les cas soit être inclus, soit rester à la charge du conducteur. La seule condition requise est d’avoir au minimum un an de permis de conduire. L'internaute peut également se créer une alerte pour être informé des trajets proposés.

    Pendant l’été, DriiveMe teste ce système dans l'ouest et envisage un lancement dans toute la France en septembre 2012.

    Cette formule existe déjà en Australie et fonctionne bien.

  • Dépassements d'honoraires (08 10 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 20 septembre 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120623757.html


    Question écrite n° 23757 de M. Yves Détraigne (sénateur UCR de la Marne)

    M. Yves Détraigne attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la question des dépassements d'honoraires des médecins.

    En effet, si les honoraires libres se sont généralisés, le système reste très opaque et le code de déontologie précise seulement qu'il faut appliquer ses tarifs avec « tact et mesure ». Le médecin peut donc pratiquer des honoraires plus élevés selon sa notoriété et les moduler selon la situation de chaque patient. Pourtant, de nombreuses études témoignent de tarifs prohibitifs avec des montants supérieurs de quatre fois au tarif de la sécurité sociale.

    Considérant, d'une part, que ni l'assurance-maladie ni l'ordre des médecins ne peuvent à eux-seuls imposer un plafond des honoraires et que, d'autre part, cette question doit être incluse dans le débat sur l'accès de tous aux soins, il lui demande quelles sont ses intentions en la matière.

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 20/09/2012 - page 2048

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  • Code Urbanisme : art. E.421-14 (06 10 2012)

    Code Urbanisme : art. E.421-14

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 20 septembre 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120700792.html


    Difficultés liées à l'interprétation du c de l'article R. 421-14 du code de l'urbanisme

    Question écrite n° 00792 de Mme Colette Giudicelli (Alpes-Maritimes - UMP)

    Mme Colette Giudicelli attire l'attention de Mme la ministre de l'égalité des territoires et du logement sur l'interprétation du c de l'article R. 421-14 du code de l'urbanisme issu du décret n° 2007-19 du 5 janvier 2007. Cet article a réformé le régime d'autorisation des travaux en créant les notions de modification du « volume du bâtiment », de « percement » ou d'agrandissement d'une « ouverture » et de « mur extérieur ». Jusqu'alors étaient à cet égard seuls pris en considération la « modification de l'aspect extérieur » et la « création de surface ». Ainsi, le juge administratif considère dorénavant, par exemple, que le percement d'une façade pour y créer un ascenseur extérieur d'une surface inférieure à 20 m² exige l'obtention d'un permis de construire et non plus d'une déclaration de travaux, alors même qu'il s'agit de travaux modifiant l'aspect extérieur d'un bâtiment sans créer plus de 20 m² de surface hors œuvre brute (SHOB).

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  • Retraites : point 11/09/2012 (05 10 2012)

    Synthèse d’une audition de la Confédération Française des Retraités (CFR) à l’Assemblée Nationale publié dans le bulletin Au FIL des JOURS  (1er octobre 2012, p. 2) et sur le site de la Fédération Nationale des Associations de Retraités (cliquer ici pour accéder au site de la FNAR)

    http://www.fnar.info/.html

    À l’occasion de son audition sollicitée par l’Assemblée nationale, la CFR, représentée par François Bellanger et Sylvain Denis, a fait part de ses positions sur les sujets évoqués par Michel Issindou, député de l’Isère, membre de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et rapporteur pour la branche retraite dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale. Tout en rappelant que son objectif prioritaire était d’être associée à la préparation des décisions, la CFR a précisé en particulier les points suivants :

    ·         Un alignement du taux de CSG des retraités (6,6 %) sur celui des actifs n’est envisageable que s’il est affecté au financement de la perte d’autonomie et que s’il est étalé dans le temps.
    Le remplacement de l’ensemble des systèmes de retraite français par un système universel de type suédois éliminerait les iniquités actuelles et inciterait ceux qui le souhaitent à travailler plus longtemps pour améliorer leur retraite. La CFR y est très favorable.

    ·         Une modification éventuelle du dispositif de prise en charge de la pénibilité ne devrait en aucun cas transférer des charges aux caisses de retraite.

    ·         Les conditions de ressources pour le calcul de la réversion CNAV doivent être supprimées