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société, cadre de vie - Page 496

  • Retraites : idées de réforme ? (15 12 2011)

    Communiqué de Presse diffusé le mercredi 14 décembre 2011 par la Confédération Française des Retraités à laquelle adhère l’Association Nationale des Retraités Hospitaliers (cliquer ici pour accéder au site de l’ANHR)

    http://www.retraites-hospitaliers.fr/.html

     

     

    M. Charles Beigbeder, secrÉtaire national de l’UMP dÉpasse les bornes

    Dans un article publié dans le journal Les Echos le 13 décembre, Monsieur Beigbeder propose de désindexer les retraites au-delà de 1000 euros par mois sur la période 2012 à 2017. Il estime que cette mesure rapporterait 13,5 milliards d’euros par an aux finances publiques.

    Est-ce un début de programme électoral de l’UMP ?  Les retraités apprécieront !  

    Monsieur Beigbeder semble bien mal connaître son dossier :

    La très grande masse des retraites est financée non par l’Etat mais par des cotisations payées par les entreprises et les salariés.

    Seules les retraites versées aux fonctionnaires (60 milliards d’euros par an toutes fonctions publiques confondues) sont pour leur plus grande part financées sur fonds publics. Il en est de même du déficit du  régime général du secteur privé (6,4 milliards d’€ en 2011 mais en voie de résorption par les mesures prises en 2010 et 2011)

    Alors d’où sort ce  chiffre de 13,5 milliards d’€ par an d’économies de fonds publics ?

    Monsieur Beigbeder proposerait-il sans le dire explicitement l’appropriation par l’Etat d’une partie des cotisations versées par les entreprises et les salariés ?

    Si tel était le cas c’est l’ensemble des actifs et des retraités qui apprécieraient avec les conséquences électorales que l’on peut imaginer !

      Fait à Paris, le 14 décembre 2011

  • Coopérations futures entre professionnels de santé (14 12 2011)

    Extraits (synthèse, sommaire, propositions, conclusions) de la note d’analyse n°254 (décembre 2011) de Mmes Élise Anger et Virginie Gimbert, avec la collaboration de Mathilde Reynaudi et de Sylvain Lemoine, département Questions sociales, publiée le 5 décembre 2011 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/les-cooperations-entre-professionnels-de-sante-note-danalyse-254-decembre-2011.html

    SYNTHESE

    À quoi ressemblera l’offre de santé en France dans vingt ans ? Les défis sanitaires sont nombreux : hausse des maladies chroniques, vieillissement de la population, évolution de la démographie médicale, etc.

    Pour y répondre, deux leviers d’action sont disponibles. D’une part, la télésanté, ou production de soins à distance. D’autre part, la coopération entre professionnels de santé, grâce à laquelle personnels médicaux et paramédicaux peuvent développer de nouveaux modes d’exercice collectif et opérer entre eux des transferts d’activité afin d’optimiser la production de soins.

    ·         Quelles opportunités pour l'offre de soins de demain ? Les coopérations entre professionnels de santé

    En France, ces démarches sont encore marginales, notamment dans le secteur ambulatoire, car elles nécessitent de faire évoluer certains principes d’exercice libéral. Dans d’autres pays, les coopérations sont très développées dans le champ des soins primaires, mobilisant surtout médecins généralistes et infirmiers sur l’accès aux soins courants et sur la qualité de prise en charge des pathologies chroniques.

    Cette évolution requiert une politique volontariste de soutien aux structures pluridisciplinaires et la reconnaissance juridique des nouvelles compétences acquises. L’essor des coopérations en France, gage d’un renforcement du secteur ambulatoire, permettrait, sous certaines conditions, de mieux adapter l’offre aux besoins des patients et d’améliorer l’efficience du système de santé en réduisant le poids des dépenses hospitalières.

    SOMMAIRE

    ·         En France, des avancées récentes, encore marginales

    ·         L'essor des coopérations dans les systèmes de santé occidentaux : quels enseignements pour la France ?

    ·         Développer et structurer les coopérations pour réorganiser les soins primaires en France

     

    PROPOSITIONS

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  • Télésanté dans l’offre de soins de demain (11 12 2011)

    Extraits (synthèse, propositions, conclusion) d’une note de Mmes Mathilde Reynaudi et Sarah Sauneron, département Questions sociales publiée en décembre 2011 (note d’analyse n°255) sur le site du Centre  d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

     

    http://www.strategie.gouv.fr/content/la-telesante-note-danalyse-255-decembre-2011#les-ressources.html

     

    Quelles opportunités pour l’offre de soins de demain ? La télésanté

    À quoi ressemblera l’offre de santé en France dans vingt ans ? Les défis sanitaires sont nombreux : hausse des maladies chroniques, vieillissement de la population, évolution de la démographie médicale, etc. Pour y répondre, deux leviers d’action sont disponibles.

    D’une part, le développement des coopérations entre professionnels de santé, sujet traité dans le premier volet de ce mini-dossier consacré à la santé demain. D’autre part, la production de soins à distance grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC) : on parle alors de télésanté.

    Aujourd’hui, son potentiel reste à exploiter. Elle demeure un secteur émergent, confronté à des freins juridiques, économiques et culturels. Lever ces obstacles permettra de passer d’expériences éparses, nées sous l’impulsion de quelques acteurs, à un déploiement plus ambitieux. Dans un schéma idéal, l’apport de la télésanté ne se cantonnera pas à la dématérialisation des procédures existantes. Elle sera aussi à l’origine d’un saut qualitatif en engendrant de nouveaux services, des pratiques plus collégiales et une réorganisation des structures sanitaires selon leur degré de spécialisation. Ainsi, la télésanté donnera corps à un continuum de soins, contribuant à l’orientation optimale du patient dans un système intégré couvrant domicile, soins primaires et aigus, soins de suite et médico-sociaux.

    Enfin, les TIC contribueront à faire de l’usager un coproducteur de santé.

     

    LES ENJEUX

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  • Transports et développement durable : brèves n°17 (09 12 2011)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis septembre 2010)

    Panorama inédit n° 48 (25 août 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-48

    1) Un accord vient d’être signé entre la Deutsche Bahn (DB) et le ministère allemand des transports pour formaliser le projet de réduction des nuisances sonores des trains de fret.

    D’ici fin 2012, il sera instauré un système de bonus/malus en fonction du bruit émis dans le transport ferroviaire de fret.

    Les wagons équipés des nouvelles semelles de freins composites, matériel développé par la DB, bénéficieront d’un bonus, tandis que les autres seront taxés d’un malus. Ces récompenses et pénalités seront imputées directement au propriétaire du wagon. Ce système sera financé par une subvention de l’État fédéral pendant huit ans, puis il sera alimenté à parts égales par le secteur ferroviaire et les pouvoirs publics.

    Le niveau sonore au freinage se situe à 98 décibels et ce matériel permettrait de le réduire d’environ 10 décibels.

    Dans la période 2012-2020, le ministère estime que 180 000 wagons pourraient ainsi être rénovés, pour un coût total de plus de 300 millions d’euros.

     

    2) En juin 2012, grâce au double tunnel du Diabolo et à la construction d’une ligne nouvelle, l’aéroport de Bruxelles sera désenclavé et deviendra une gare traversante. Il sera relié au nord du pays, ainsi qu’aux grandes villes européennes.

    Les chemins de fer belges (SNCB) et Thalys devraient faire circuler des trains sur cette nouvelle liaison. L’opérateur allemand Deutsche Bahn est également intéressé avec ses ICE. Par contre Eurostar ne répondrait pas à certains critères techniques.

    Ce projet relève d’une double prouesse technique puisque le tunnel a été creusé sous l’aéroport et ses pistes d’atterrissage et de décollage, tout en permettant qu’il reste intégralement opérationnel pendant les cinq ans de travaux. La deuxième prouesse du chantier est l’installation d’une ligne ferroviaire au milieu de l’autoroute. Cette ligne nouvelle de dix kilomètres entre Schaerbeek et Malines a nécessité la construction de 2 viaducs et l’adaptation de 7 ponts. Les trains pourront y circuler à 160 km/h.

    L’ensemble du projet, ligne nouvelle et tunnel représentent un investissement de 540 millions d’euros et bénéficie d’une aide européenne. La ligne nouvelle est financée par le gestionnaire d’infrastructure belge, Infrabel et le tunnel par le consortium Northern Diabolo SA, via un partenariat public-privé.

    Après l’achèvement des travaux, Northern Diabolo obtiendra la concession de l’infrastructure pour une durée de 35 ans et la mettra à la disposition d’Infrabel pendant cette période. Le consortium percevra un supplément par billet vendu pour couvrir son investissement financier. Au terme des 35 ans, l’infrastructure deviendra automatiquement la propriété d’Infrabel.

     

    3) Les chemins de fer belges (SNCB) ont expérimenté pendant trois mois, sur huit personnes (deux disposant habituellement d’une voiture de société et six navetteurs), une solution groupée de mobilité : une voiture électrique, un abonnement de train et un abonnement d’autopartage (Cambio) de 200 euros par mois. Ces huit personnes ont donc bénéficié de trois mois de déplacements gratuits.

    Ce test s’est avéré instructif, mais conforme aux idées perçues. La voiture électrique a été utilisée sur des petites distances en zones urbaines, car elle suscite des craintes quant à l’autonomie des batteries, pour des parcours sur autoroutes, de nuit avec les phares, utilisation de la climatisation… Le temps de rechargement pose également un problème. Certaines personnes se sont montrées intéressées par une solution plus légère comme le vélo électrique. Pour l’autopartage, les critiques ont porté sur l’obligation de réserver et de ramener la voiture au point de départ. Quant au train, ses avantages résident dans la liberté de repos, de travail et de loisir qu’il offre, mais avec des contraintes de fréquences limitées et d’heure du dernier train.
    Mais le constat global porte sur le fait que les utilisateurs ont effectué plus de km que d’habitude, même si le bilan énergétique total se révèle inférieur. Ainsi, plus l’offre s’accroît, plus la consommation augmente.

    4) Selon des calculs de l’Union internationale des transports publics, les Suisses ont conservé en 2010 leur titre de champion du monde de voyages en train, avec en moyenne 2 248 kilomètres par an et par habitant.

    Ils sont suivis par les Japonais (1 910 km par an), puis loin derrière par les Danois (1 322 km), les Français (1 320 km) et les Autrichiens (1 227 km).

    Par contre les Japonais sont en tête en nombre d’utilisation, puisqu’ils ont pris 69 fois le train par an, soit nettement plus qu’une fois par semaine, les Suisses 50 fois, les Luxembourgeois 36 fois, les Danois 35 fois, tandis que les Français arrivent en neuvième position avec seulement 17 déplacements en train ; les Lithuaniens étant les derniers du classement avec un voyage par an.

  • Nouveau traité européen ? (08 12 2011)

    Extraits d’un article de M. Romaric Godin publié le 5 décembre sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de la Tribune)

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20111204trib000668741/sarkozy-merkel-les-details-du-nouveau-traite-europeen.html

    Sarkozy-Merkel : les détails du nouveau traité européen

    Dans le discours de ce lundi 5 décembre 2011, à 15 heures, Les deux chefs d'Etat ont enfin parlé d'une même voix…./…

    Rappel des principaux points de ce traité à l'initiative du couple franco-allemand :

    - L'accord devrait entrer en vigueur en mars prochain

    - Jeudi, si aucun accord n'est trouvé à 27, la France et l'Allemagne iront "à marche forcée" vers un traité à 17. Il pourra donc être approuvé avec une majorité de 85%.

    - Le principe des euro-obligations (emprunts communs des pays de la zone euro) est rejeté

    - Sanctions automatiques pour des déficits supérieurs à 3%

    - Mise en place d'une réunion tous les mois durant la crise

    - Mise en place d'une règle d'or

    - Rôle de la Banque Centrale Européenne : "confiance dans la BCE et indépendance".

    - Pérenniser le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF), le mettre en place dès 2012 avec une majorité de 85% pour les décisions importantes.

    - La cour de justice de l'Union européenne vérifiera si les budgets respectent la règle d'or.

  • Commerce et services : point septembre 2011 (06 12 2011)

    Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note publiée le 1er décembre 2011 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=94&date=20111201.html

    En septembre 2011, le chiffre d'affaires diminue dans les services personnels et dans le commerce de détail       

    Tous les indices commentés dans ce numéro d’Informations Rapides sont des indices « en volume », c'est-à-dire calculés en éliminant l'impact des variations de prix, et corrigés des variations saisonnières et des effets de calendrier (CVS-CJO).

    Dans le commentaire, les évolutions par sous-secteur sont présentées par ordre décroissant de leur contribution. Les contributions prennent en compte non seulement l’ampleur de l’évolution d’un sous-secteur, mais également son poids.

    En septembre 2011, le chiffre d’affaires diminue dans les services aux ménages (–1,1 %), dans l’hébergement et restauration (–0,5 %) et dans le commerce de détail hors autos et motos (–0,5 %). En revanche, il progresse dans le commerce et réparation d’autos et de motos (+1,1 %).

    Nouvelle hausse du commerce et réparation d’autos et motos

    En septembre, le chiffre d’affaires du commerce et réparation d’automobiles et de motocycles est de nouveau en hausse (+1,1 %). Il progresse dans le commerce d’automobiles (+1,8 %) mais est quasi stable dans l’entretien et réparation (–0,1 %).

    Chiffre d'affaires dans le commerce de détail et les services personnels

    Le chiffre d'affaires de l'ensemble du secteur est quasi stable sur le 3e trimestre (–0,1 %, T/T–1) mais progresse sur un an (+2,4 %, T/T–4).

    Repli du commerce de détail hors autos et motos

    En septembre, le chiffre d'affaires du commerce de détail à l’exception des automobiles et des motocycles se replie (–0,5 %). En octobre 2011, selon nos estimations, il augmenterait (+0,7 %).

    En septembre, les ventes diminuent notamment dans les magasins spécialisés en habillement (–2,6 %), en produits pharmaceutiques (–1,7 %) et en autres équipements du foyer (–0,5 %). À l’inverse, elles progressent dans les grandes surfaces alimentaires (+0,5 %).

    Le chiffre d'affaires du commerce de détail hors autos et motos est en hausse sur le troisième trimestre (+0,8 %) et sur un an (+1,4 %).

    Recul dans l'hébergement et restauration

    En septembre, le chiffre d’affaires dans le secteur de l’hébergement et restauration est en baisse (–0,5 %). Il diminue pour les hôtels et hébergement similaire (–2,8 %) et les traiteurs et autres services de restauration (–2,2 %). À l’inverse, Il progresse pour les débits de boisson (+0,6 %). Il est stable pour les restaurants et services de restauration rapide (0,0 %).

    Le chiffre d'affaires de l'ensemble du secteur recule au cours du troisième trimestre (–0,7 %) mais est stable sur un an (0,0 %).

    Nouvelle baisse des services aux ménages

    Le chiffre d’affaires des services aux ménages diminue de nouveau en septembre (–1,1 %). Le secteur des arts, spectacles et activités récréatives est en baisse (–1,5 %). Les autres activités de services reculent également (–0,8 %), en particulier la réparation d’ordinateurs (–3,1 %).

    Le chiffre d'affaires des services aux ménages progresse légèrement au troisième trimestre (+0,3 %) et sur un an (+1,6 %).

    Révisions

    L’évolution pour le mois d’août est révisée de –0,5 point dans le commerce et réparations d’autos et motos. Annoncée initialement à +1,9 %, elle est revue à +1,4 %, en raison notamment d’une correction des données brutes du commerce d’autos. Sur ce même mois, la variation du chiffre d’affaires est révisée de –0,4 point dans le commerce de détail hors autos et motos, de –0,4 point dans les services aux ménages et de –0,4 point dans l’hébergement et restauration.