Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vie pratique - Page 244

  • ALD : durée de prise en charge 100% (27 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 20 avril 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A11605?xtor=EPR-100.html

    Affections de longue durée (ALD) : modification des durées de prise en charge à 100 %

    Les durées d'exonération du ticket modérateur pour certaines affections de longue durée (ALD) sont modifiées à la hausse depuis le 6 avril 2017. Tel est l'objet d'un décret publié au Journal officiel du 5 avril 2017.

    Les patients reconnus atteints d'une affection de longue durée par le service du contrôle médical de l'Assurance maladie, sur demande de leur médecin traitant, bénéficient de l'exonération du ticket modérateur (tiers payant) pour les soins liés au traitement de leur maladie. Concrètement, il s'agit des patients pris en charge à100 % en raison d'une maladie reconnue comme ALD.

    Ainsi, par exemple :

    • pour les personnes atteintes d'un diabète de types 1 ou 2, l'exonération initiale est accordée pour une durée de 10 ans, renouvelable (contre 5 ans auparavant) ;
    • pour les personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral, l'exonération initiale est accordée pour une période de 3 ans (contre 2 ans auparavant), renouvelable par période de 10 ans, en cas de déficit neurologique entraînant une incapacité justifiant une rééducation prolongée, etc.

    Les patients dont la prise en charge a débuté avant le 6 avril 2017 au titre d'une ALD figurant sur la liste établie par la haute autorité de santé (HAS) restent soumis, pour la période d'exonération en cours, à la durée en vigueur avant le 6 avril 2017.

    Le décret précise en outre que les patients bénéficiaires d'une prise en charge au titre d'une hypertension artérielle sévère avant le 27 juin 2011 (date à laquelle l'hypertension artérielle sévère a été retirée de la liste des ALD) bénéficient, à l'expiration de la période d'exonération initiale de 5 ans, du renouvellement de cette exonération pour une durée de 10 ans, elle-même renouvelable.

      Rappel :

    Une affection de longue durée est une affection dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse.

    Textes de référence

    Et aussi sur service-public.fr

    Pour en savoir plus

  • Publicité : pré-enseignes, réglementation (26 06 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 22 juin 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170625876.html

    Question écrite n° 25876 de M. Michel Savin (sénateur de l’Isère)

    Michel Savin attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur l'application de la réglementation des préenseignes dérogatoires et plus particulièrement sur ses conséquences pour les commerces touristiques dans les territoires ruraux. En effet, cette réglementation a un impact très négatif sur l'activité de ces établissements. Ces préenseignes, disposées le long des routes départementales, n'ont pas pour fonction un matraquage publicitaire, mais réellement d'indiquer à la clientèle de passage la présence de structures touristiques pour lesquelles elle permet le maintien de leurs activités.

    En effet, les routes départementales étant parfois en contournement de villages, les enseignes permettent d'indiquer les nombreuses activités indispensables à la vie des territoires ruraux.

    C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le maintien d'une signalétique réduite, répondant à un cahier de recommandations précis, dans le cadre de cette politique pertinente de limitation des enseignes publicitaires, ne pourrait pas être envisagé afin que des activités liées au tourisme, ne puissent être mises en péril, nuisant ainsi gravement à l'équilibre économique déjà fragile des territoires ruraux. 

     

    Réponse du Ministère de la transition écologique et solidaire publiée dans le JO Sénat du 22/06/2017 p. 2031

     

    Lire la suite

  • Miel français : traçabilité (23 06 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 15 juin 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170224855.html

     Question écrite n° 24855 de M. Jean-Noël Guérini (sénateur des Bouches-du-Rhône)

    Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur le manque de transparence de l'étiquetage du miel.

    En juin 2016, FranceAgriMer a publié une synthèse sur la filière apiculture, qui connaît de lourdes difficultés. On peut notamment y lire que la production française de miel décroît régulièrement (13 200 tonnes en 2014 contre 25 500 tonnes en 2004), tandis que la consommation demeure relativement stable, aux alentours de 40 000 tonnes. Il apparaît donc paradoxal que la production française, bien que faible, ne trouve pas suffisamment de débouchés commerciaux. Le volume de miel importé a, lui, doublé en dix ans. FranceAgriMer note que « les origines géographiques des importations françaises ne permettent pas de déduire précisément l'origine des miels présents sur le marché français étant donné l'importante activité de réexpédition des négociants européens » et précise que « l'origine chinoise est certainement sous-estimée » (6 000 tonnes en 2013). Or, si ce miel asiatique est deux fois moins cher, il s'agit souvent d'un mélange de différents types de sucres avec un peu de pollen, voire de l'eau pour augmenter le volume. Arrivé en vrac dans un pays européen, ce faux miel y est mis en pot, avec une étiquette qui indique miel européen.

     
    Face à cette concurrence déloyale, il lui demande s'il ne serait pas opportun, d'une part, de renforcer les contrôles sur ces miels d'importation, d'autre part, de fixer des règles transparentes d'étiquetage pour le miel, en indiquant l'origine et le lieu de transformation, à l'instar de ce qui se pratique pour le lait. 

     

    Réponse du Ministère de l'agriculture et de l'alimentation publiée dans le JO Sénat du 15/06/2017 p. 1987

     

    Lire la suite

  • Rythmes scolaires (22 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 16 juin 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/rythmes-scolaires-vers-adaptation-semaine-quatre-jours-demi.html?xtor=EPR-56.html

    Rythmes scolaires : vers une adaptation de la semaine de quatre jours et demi

    A partir de la rentrée 2017, le ministre de l’Éducation nationale prévoit d’expérimenter des adaptations aux rythmes scolaires dans les écoles maternelle et primaire. Le document intitulé "Bâtir pour l’école de la confiance", publié le 13 juin 2017, ouvre la possibilité aux communautés éducatives qui le souhaitent de demander à l’inspection académique d’organiser la scolarité en quatre jours, au lieu de quatre jours et demi actuellement.

    Vers le retour de la semaine de quatre jours ?

    Le décret du 26 janvier 2013 a supprimé la semaine de quatre jours. Ses dispositions fixent le principe de neuf demi-journées de classe par semaine avec un allègement des journées qui ne peuvent excéder 5 heures 30 d’enseignement. L’organisation des activités périscolaires dans le temps libéré relève de la compétence des communes.

    Cette organisation du temps scolaire ne fait pas l’unanimité. Pour les communes, le passage des enseignements sur cinq jours représente un coût budgétaire et crée des problèmes d’organisation du temps périscolaire.

    Donner davantage de souplesse aux acteurs de terrain dans l’organisation de la semaine scolaire est l’objectif premier de la mesure annoncée par le ministre. Quand, localement, les conseils d’école, la municipalité et l’inspecteur d’académie s’entendront pour mettre en place une nouvelle organisation, ils pourront en faire la demande aux services académiques. Une expérimentation du dispositif sera réalisée au sein d’une ou deux régions académiques volontaires dès la rentrée 2017.

    Les réactions

    L’Association des maires de France (AMF) salue la volonté du ministre de donner davantage de liberté dans l’organisation des rythmes scolaires.

    A l’inverse, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) souhaite maintien de la semaine de quatre jours et demi et s’inquiète d’une "territorialisation de l’éducation".

    En parallèle, un rapport du Sénat sur les rythmes scolaires rendu public le 8 juin 2017 considère que la mise en oeuvre de la réforme de 2013 a été "ratée" du point de vue de la méthode. Néanmoins, il ne souhaite pas un retour à la situation antérieure car les équipes éducatives ont besoin de stabilité. L’aménagement proposé par le gouvernement devrait être autorisé sous réserve du respect d’un maximum de 5 heures 30 d’enseignement par jour et de la garantie d’une prise en charge possible de tous les enfants le mercredi.

  • Politique de l’eau : reconquête de la qualité (17 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 23 mai 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-eau-qualite/index/?xtor=EPR-56.html

    La politique de l’eau : Vers la reconquête de la qualité de l’eau

    L’eau est une ressource essentielle pour l’être humain, son activité et son environnement. Longtemps considérée comme abondante, elle est aujourd’hui perçue comme un bien limité à la qualité menacée.

    Dès 1964, les pouvoirs publics ont traduit cette préoccupation dans une loi qui pose les bases de l’organisation administrative, largement décentralisée de la politique de l’eau et sert de socle à la concertation usagers-élus, clé de voûte du dispositif de gestion de l’eau.

    La loi de 1992 conforte cette orientation avec la création d’outils de planification. Elle consacre l’eau comme “patrimoine commun de la Nation”. La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) de 2006 conclut, quant à elle, le processus de transposition de la directive cadre européenne sur l’eau (DCE) de 2000 qui définit un cadre pour la gestion et la protection des eaux par grand bassin hydrographique au plan européen. Elle inscrit la politique française de l’eau dans une perspective de gestion durable.

    Dans ce cadre, la lutte contre les pollutions (nitrates, phosphates dans les détergents, pesticides…) devient un enjeu majeur pour assurer l’accès à l’eau potable aux générations futures et préserver à la fois la santé des personnes et la qualité de l’environnement (préservation de la faune et de la flore). La police de l’eau, exercée par l’État et ses services déconcentrés est un levier essentiel pour atteindre le bon état des eaux. Les redevances et primes collectées par les agences de l’eau auprès des usagers permettent à la fois de financer des travaux de préservation de la ressource en eau, incitent les usagers à moins polluer et à consommer l’eau de façon responsable.

    Dix ans après le vote de la loi Lema qui a rénové l’organisation des institutions en charge de l’eau, reconnu le droit à l’eau pour tous, et dans un contexte de remise en cause des compétences de la commune en matière de distribution de l’eau (lois Maptam et NOTRe votées en 2014 et 2015), quels sont les traits marquants de la politique de l’eau ?

  • Barbecue : liberté d’usage (16 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 19 avril 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A11603?xtor=EPR-100.html

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1176.html

    Peut-on utiliser librement un barbecue ?

    En général, l'utilisation occasionnelle d'un barbecue n'est pas considérée comme un trouble anormal de voisinage malgré les odeurs dégagées. Toutefois, elle peut être réglementée par un arrêté municipal ou le règlement de copropriété.

    Toutefois, en cas de dommage, des actions sont possibles à l'égard du voisin responsable

    Que faire en cas d'utilisation abusive d'un barbecue par un voisin ?

    Vérifié le 11 avril 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    En général, l'utilisation occasionnelle d'un barbecue n'est pas considérée comme un trouble anormal de voisinage malgré les odeurs dégagées.

    Toutefois, elle peut être réglementée par un arrêté municipal ou le règlement de copropriété :

    • Le maire peut réglementer l'utilisation des barbecues sur sa commune. Il convient de contacter sa mairie afin de savoir s'il existe un arrêté municipal à ce sujet.
    • Si votre immeuble est en copropriété, il faut également vérifier le règlement de copropriété pour savoir s'il existe une clause qui réglemente l'utilisation des barbecues.

    Revenir au sommaire de cette partie

    L'utilisation fréquente d'un barbecue sur de longues durées peut être considérée comme une nuisance par la justice.

    De plus, un barbecue peut causer certains dommages aux propriétés voisines : noircissement de la façade causé par la fumée, projection de cendres.

    Le voisin qui subit le dommage peut :

    Et aussi sur service-public.fr

    • Troubles de voisinage : nuisances olfactives (odeurs)