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économie - Page 28

  • prix à la consommation (01 03 2008)

    La table du monde

    Article de M. Pascal Aubert lu le 26 février 2008 sur le site de La Tribune

    http://www.latribune.fr/info/20080226U7C6SDU

    Faire rendre gorge aux profiteurs... bloquer les prix... baisser la TVA sur les produits de base : le petit concours Lépine de la meilleure idée pour lutter contre la flambée des prix alimentaires est ouvert. Afin de ne pas être en reste, le Premier ministre s'est cru obligé hier de convoquer d'urgence - en le faisant largement savoir - plusieurs de ses ministres afin d'organiser la riposte contre la vie chère.

     

    Hélas, si certaines des réponses proposées peuvent contribuer à atténuer l'impact des hausses sur le pouvoir d'achat des ménages, aucune n'est en mesure d'offrir un remède proportionné au problème posé par l'explosion des prix alimentaires répertoriée ce week-end par l'Institut national de la consommation (INC). Tordre le bras de ceux qui, parmi les distributeurs et les industriels, tentent de passer des majorations de prix excessives en invoquant l'envolée mondiale de la demande de produits alimentaires ne peut pas faire de mal. Pas plus que d'insuffler un peu de clarté dans les pratiques de fixation des prix au bénéfice du consommateur.

     

    Mais la dernière fois qu'un ministre de l'Économie s'est attaqué aux prix des produits de grande consommation avec les mêmes méthodes - c'était en 2004 avec... Nicolas Sarkozy -, le résultat est passé inaperçu de la plupart des foyers français. Et, cette fois-ci, une baisse de l'ordre de 3 à 4 % ne suffira pas à gommer les hausses de prix souvent à deux chiffres recensées par l'INC.

     

    Tout simplement parce que la France, comme la plupart des grandes économies, subit un phénomène planétaire sur lequel elle n'a aucune prise. Selon la FAO, l'indice des prix alimentaires mondiaux a bondi de près de 40 % l'an dernier. Encore n'est-ce là qu'une moyenne car les prix de certaines denrées comme le blé, le maïs, le café ou le soja ont connu des hausses à 3 chiffres !

     Les explications sont multiples : une réduction de l'offre consécutive à des événements climatiques tels que sécheresses ou inondations, l'apparition de besoins nouveaux, comme la production de biocarburants, ainsi que l'afflux de nouveaux convives à la table du monde provenant des économies émergentes. Une tendance structurelle durable contre laquelle les meilleures intentions ne peuvent rien.
  • inflation (point au 23 février 2008)

    L'inflation française au plus haut depuis plus de quinze ans

     

    Article lu le 21 février 2008 sur le site de La Tribune

     

     

     

     

    Les prix de détail ont diminué de 0,1% sur un mois en janvier, leur progression sur un an s'établissant à 2,8%, après 2,6% en décembre. Les soldes ont fait baisser le prix de nombre de produits, mais l'alimentation et l'énergie restent orientées à la hausse. Les prix dans la grande distribution augmentent encore plus fort. Le chef de l'Etat fait part de sa préoccupation.

     

     Les prix de détail ont diminué de 0,1% sur un mois en janvier en France, grâce aux prix de l'alimentation, leur progression sur un an s'établissant à 2,8%, après 2,6% en décembre, selon des données publiées ce jeudi par l'Institut national de la statistique (Insee). Le taux d'inflation annuel est le plus élevé depuis celui de 2,9% enregistré en mai 1992, souligne l'Insee.

     

     

     

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  • Le bon combat de Martin Hirsch (28 nov. 2007)

    Extraits d’un Article d’Eric Le Boucher dans le Monde (24 novembre 2007)

     

     

     

     

    Les grèves ont confirmé qu'il y a deux façons de voir l'avenir. La première est de penser que cela va de mal en pis, que nos enfants vivront moins bien que nous et que les réformes imposent du "toujours moins". Toujours moins d'avantages, toujours moins de rémunération, toujours moins de sécurité. Par la mondialisation qui comprime les salaires, la finance qui donne tout pouvoir à l'actionnaire, encore par l'Europe qui pousse à ce que les travailleurs se fassent concurrence entre eux, par tout cela et le reste (les médias vendus par exemple), le capital gagne la partie contre le travail. Basculement historique, c'est la fin du grand compromis keynésien d'après-guerre, les salariés touchent maintenant une part toujours réduite de leurs efforts.

     

     

    Dès lors, dans la régression générale, il n'y a de solution que la résistance de chacun. Chaque catégorie a le droit de défendre ses acquis avec acharnement puisque ce qu'elle parvient à sauvegarder est pris sur la part de l'ogre capital et pas dans l'assiette des autres. Le corporatisme est légitime puisque le sauve-qui-peut est la règle. C'est lutte finale pour la vie, tout est permis.

     

    La deuxième vision de l'avenir consiste à penser qu'il est loin d'être aussi noir, au contraire. La mondialisation, la finance, la concurrence apportent une croissance mondiale sans précédent. L'ogre capital n'a guère plus d'appétit qu'avant : sa part dans la valeur ajoutée est au niveau des années 1960. Des centaines de millions de personnes sortent de la pauvreté absolue. Les nouvelles nations émergentes en tirent un profit évident. Mais les anciennes puissances industrielles parviennent, aussi, à s'en sortir très bien, puisque le chômage, maladie des dernières décennies du siècle précédent, a reflué considérablement. La mondialisation ne tue donc pas l'emploi.

     

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  • France : inflation (point 17/11/2007)

     

    France: l'inflation atteint 2% en octobre

     

    Lu dans la Tribune du 13 novembre 2007

     

     

    Selon l'Insee, les prix ont progressé de 0,2% sur un mois en octobre et de 2% sur un an. Selon l'indice IPCH, la hausse ressort respectivement à 0,3% et 2,1%.

     

    Les prix de détail ont augmenté de 0,2% sur un mois en octobre en France, leur hausse sur un an ressortant à 2%, selon des données publiées ce mardi par l'Institut national de la statistique (Insee). De son côté, l'indice des prix IPCH (qui permet une comparaison au niveau européen) affiche une hausse de 0,3% le mois dernier, sa progression s'établissant à 2,1% sur un an.

     

    Ces données recouvrent des évolutions contrastées. L'indice des prix des produits de grande consommation dans la grande distribution a progressé de 0,3% après être resté stable en septembre. Son évolution sur un an est de 1,2% (+0,8% en octobre 2006).

     

    Au cours des trois derniers mois, les prix dans la grande distribution sont en hausse de 0,9% alors qu'ils étaient en baisse de 0,1% sur la même période un an auparavant. Les prix des produits de grande consommation sont en hausse de 0,6% dans les hypermarchés et de 0,1% dans les supermarchés. Sur un an, les prix de ces produits augmentent de 1,4% dans les hypermarchés et de 1% dans les supermarchés.

     

    L'indice des prix des produits de grande consommation dans les autres formes de vente est en hausse de 0,3% en octobre. Son évolution en glissement annuel est de 2,5%.

     

  • économie française : croissance ? 11/11/2007

    Article de M. Philippe Ricard, lu sur le site du Monde, le 11 novembre 2007

    Déficit public en hausse, croissance revue à la baisse, les prévisions d'automne publiées vendredi 9 novembre par la Commission européenne confirment la faible crédibilité, à Bruxelles, de la politique économique engagée par Nicolas Sarkozy. Tandis que l'Allemagne devrait engranger un léger excédent, le déficit budgétaire français pourrait atteindre 2,6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2007, puis en 2008, selon les analystes bruxellois.

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  • négociations présidentielles : méthode et coût ? (15 novembre 2007)

    La lecture d'un long article de M. Alain Sannoy, lu sur le site du Monde le 10/11/2007 nous a paru éclairer singulièrement les effets financiers et économiques sur la collectivité nationale des modes de négociation du observés chez le Président Sarkozy.

      Les impatiences coûteuses du Président Sarkozy  

    La récente visite du président Sarkorzy aux pêcheurs de Guilvinec pose à la fois des problèmes de méthode et des questions de fond. Arrivé avec un chèque de 10 millions d'euros, il est reparti en laissant sur la table une enveloppe trois fois plus importante, le tout en moins d'une heure.

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