Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

agriculture - Page 6

  • Filière avicole : crise (24 02 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 27 janvier 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16010718G.html

     

    Question d'actualité au gouvernement n° 0718G de M. Pierre Médevielle (sénateur de la Haute-Garonne)

    Pierre Médevielle. Monsieur le secrétaire d'État, l'annonce le 24 novembre dernier de la découverte d'un cas d'influenza aviaire en Dordogne a déclenché un véritable cataclysme dans le grand Sud-Ouest. La détection de nouveaux cas, suivie d'abattages massifs, et la mise en place de périmètres de sécurité ont plongé les acteurs de cette filière dans le plus profond désarroi.


    1. Le plan d'éradication national du virus que vous avez proposé en concertation avec les services vétérinaires, seule piste crédible dans l'immédiat, se traduira par un vide sanitaire total de nos élevages. Cela ne va pas sans poser plusieurs problèmes majeurs.

     
    Premièrement, nos aviculteurs seront soumis à de nouvelles normes et mesures de biosécurité qui vont entraîner un alourdissement des charges et des investissements importants. 

    Deuxièmement, les éleveurs devront faire face non à une simple diminution de leurs revenus, mais à une suppression brutale de ceux-ci.

     

    Troisièmement, cette filière aviaire et palmipède gras qui permettait encore l'installation de jeunes éleveurs est un véritable emblème national et l'un des fleurons du made in France, quoi qu'en pense Miss Pamela Anderson : 74 % du foie gras consommé dans le monde est produit en France. Sachons préserver cet élément de notre patrimoine gastronomique.

     
    Monsieur le secrétaire d'État, je vous poserai deux questions.

     
    J'ai pris note de vos annonces de mardi. Nous n'avons bien sûr pas le droit de laisser tomber l'aviculture française qui sera en cessation d'activité dès que les derniers animaux auront été abattus début avril.

     
    Donc, dans un premier temps, et dans l'urgence, comptez-vous privilégier les aides directes aux investissements, et selon quel calendrier ?

     

    Soyons réalistes, l'éradication totale de l'influenza aviaire relève pour moi de la communication. Ce virus, de par sa capacité à muter, me paraît beaucoup plus résistant que notre filière. 

    Par conséquent, si le vide sanitaire ne se révélait pas suffisant, comptez-vous, dans un second temps, engager un suivi sur le moyen et le long terme afin de sauver et de pérenniser l'élevage avicole et la production de palmipèdes gras ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement publiée dans le JO Sénat du 29/01/2016 - page 1988

     

    Lire la suite

  • Agriculture française : avenir (11 12 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 3 décembre 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150717230.html

    Question écrite n° 17230 de M. Daniel Laurent (sénateur de Charente-Maritime)

     Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les attentes de la profession agricole dans un contexte de fortes tensions sur les prix que connaissent presque tous les secteurs de production. L'agriculture française doit être soutenue par les pouvoirs publics, en agissant sur les prix, avec un contrôle de la pertinence des systèmes de cotations actuels et une « remise à plat » des dispositifs, si nécessaire; en contrôlant les pratiques commerciales abusives ; en appliquant réellement la clause de renégociation ; en contractualisant en multi-partenariats, tout au long de la chaîne alimentaire (producteur, coopérative, distributeur).

     

    Dans le domaine des viandes, l'origine « France » doit être valorisée et il faut agir sur tous les débouchés. Il faut également augmenter la visibilité de la qualité française à l'exportation, par un accompagnement opérationnel des entreprises qui souhaitent explorer de nouveaux marchés, par la mise en place de structures commerciales pour répondre aux appels d'offre et d'outils d'évaluation prévisionnelle. De plus, il conviendrait d'accompagner les producteurs pour répondre aux besoins du marché dans un cadre interprofessionnel.

     

    De même, les pouvoirs publics doivent-ils être aux côtés de la profession pour définir une réelle stratégie d'investissement de l'État en faveur de la modernisation et de l'innovation dans les exploitations agricoles, pour entamer une réflexion sur la place de l'investissement productif dans la future politique agricole commune (PAC), soutenir la modernisation et l'agrandissement des outils de l'aval. Il faut redonner de la compétitivité par une baisse du coût du travail, par une fiscalité efficace, en renforçant les fonds propres de l'exploitation par la mise en œuvre de dispositifs efficients face aux aléas. Enfin, il faut en finir avec l'excès normatif et réglementaire, en développant une nouvelle approche fondée sur l'applicabilité dans l'exploitation agricole.

     

    En conséquence, il lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement compte mettre en œuvre en la matière.

     

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 03/12/2015 - page 3224

     

    Lire la suite

  • Prix agricoles (octobre 2015)

    Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note d’information publiée le 30 novembre 2015 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=80&date=20151130.html

    En octobre 2015, les prix agricoles à la production augmentent de 0,5 %

    Indices des prix agricoles – Octobre 2015

    En octobre 2015, les prix agricoles à la production augmentent de 0,5 % par rapport au mois précédent et de 1,3 % sur un an.

    Rebond des prix des céréales et des oléagineux

    Les prix des céréales remontent en octobre (+5,4 %, après –14,7 % entre juillet et septembre), en dépit d'une offre abondante confortée par la nouvelle récolte dans l'hémisphère Nord. Les marchés ont notamment réagi aux conséquences potentielles sur les futures récoltes qu'entraîneraient la sécheresse en Australie et les inondations aux États-Unis.

    Les prix des oléagineux remontent de 3,4 % en octobre en raison de la baisse de la production de colza, principale graine produite en France. En outre, le renchérissement de l'huile de palme se transmet au colza, ces deux produits étant en partie substituables.

    Rebond du prix des pommes de terre

    Par rapport à octobre 2014, le prix des pommes de terre s'accroît de plus de 60 %. La récolte 2015 est au niveau de sa moyenne de longue période alors que la récolte l'an dernier avait été exceptionnelle. En revanche, le prix de la betterave industrielle chute de près de 20 % en glissement annuel, suivant la baisse du prix à la production du sucre en France.

    Hausse des prix des fruits et légumes sur un an

    Les prix des fruits frais augmentent fortement sur douze mois (+18,4 %), notamment celui des pommes (+27,0 %). Le prix bas de l'an dernier reflétait l'engorgement de l'offre lié à une récolte européenne abondante et à l'embargo russe depuis août 2014. Le prix des poires augmente lui aussi sur un an sous l'effet d'un repli de l'offre européenne.

    Les prix des légumes frais augmentent de plus de 13 % en glissement annuel. La hausse des prix des endives (+22 %), salades (+45 %) et poireaux (+14 %) résulterait de la diminution des volumes récoltés. En ce début d'automne, les consommateurs ont continué de se tourner vers la tomate dont le prix s'élève aussi (+7 %).

    Quasi-stabilité du prix des animaux, chute des prix des œufs et du lait

    En données corrigées des variations saisonnières, le prix des animaux est quasi stable (+0,1 %) en octobre, la hausse des prix des veaux et des volailles compensant la baisse du prix des gros bovins et des porcins.

    Le prix des œufs perd 8,8 % après la forte hausse des mois précédents liée à la chute de l'offre américaine, alors affectée par un épisode de grippe aviaire. Le prix du lait chute de 16 % sur un an sous les effets conjugués de la surproduction et du ralentissement de la demande chinoise.

    Le prix d'achat des moyens de production fléchit légèrement en octobre

    Les prix des consommations intermédiaires baissent légèrement par rapport à septembre (–0,2 %). Sur un an, ils diminuent de près de 2 % essentiellement en raison de la chute des prix de l'énergie (–15,9 %). Les prix des biens d'investissement sont globalement inchangés en octobre.

  • Prix agricoles : juin 2015 (04 08 2015)

    Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note d’analyse publiée le 31 juillet 2015 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=80&date=20150731.html

     

    En juin 2015, les prix agricoles augmentent de 1,6 % par rapport à mai ; sur un an, ils diminuent de 3,4 %

    Les prix des céréales se redressent en juin (+5,8 %), sous l’effet de conditions climatiques défavorables aux États-Unis et en Europe occidentale.

    Les prix des oléagineux continuent d’augmenter en juin (+3,6 %), portant la hausse à près de 30 % sur neuf mois. La production mondiale de colza reculerait du fait de la baisse des rendements au Canada et en Europe.

    Les prix des vins fléchissent sur un an (-2,5 %). La dernière récolte a été bonne, sauf dans le Languedoc-Roussillon. Le prix des vins IGP (indication géographique protégée) et sans IG, massivement produits dans cette région, croît fortement (+13,1 % sur un an). Au contraire, le prix des vins d’appellation recule nettement (-8,0 % sur un an).

    Les prix des fruits frais augmentent par rapport à l’an dernier (+10,7 %). Notamment, la fraise se renchérit : la demande reste dynamique malgré l’avancement dans la saison et l’arrivée des premiers fruits d’été ; de surcroît, les importations espagnoles sont plus limitées cette année. Les prix de la cerise, des abricots et des pêches bondissent également, sous l’effet du recul sensible de leurs productions, lié aux aléas climatiques, tandis que le temps chaud est propice à leur consommation.

    Les prix des légumes frais sont stables (+0,4 % en glissement annuel). Le prix de la tomate évolue peu en raison d’une production stabilisée. La courgette se renchérit en raison d’une offre moins importante liée aux replis des cultures sous serre et des importations. En revanche, le prix du melon diminue sous l’effet d’une production abondante. La culture sous serre de ce légume a progressé, augmentant les rendements.

    En données corrigées des variations saisonnières, les prix des animaux sont quasi stables en juin (+0,3 %) mais décroissent sensiblement sur un an (-4,8 %). Le prix du porc perd plus de 10 % sur cette durée, sous l’effet de l’embargo russe et de la concurrence européenne, principalement allemande. Le prix du lait chute de 10 % sur un an, en raison du recul de la demande mondiale (notamment chinoise) et de l’embargo russe.

    Le prix d’achat des moyens de production décroît en juin

     

    En juin, les prix des consommations intermédiaires diminuent (-0,9 %), notamment du fait de la baisse des prix de l’énergie (-2,2 %) et des engrais (-3,2 %). Sur un an, les prix de l’énergie (-12,1 %) et des aliments pour animaux (-6,4 %) décroissent sensiblement. Les prix des biens des investissements sont quasi stables en juin (-0,2 %).

  • Agriculture biologique : bilan (Limousin) (08 06 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 2 avril 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150315371.html

    Bilan du programme « ambition Bio 2017 » en Limousin

    Question écrite n° 15371 de M. Jean-Jacques Lozach (sénateur de la Creuse)

     

    M. Jean-Jacques Lozach attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la mise en œuvre du programme « Ambition Bio 2017 ». À la fin de l'année 2012, 4,6 % des exploitations françaises étaient des exploitations biologiques, valorisant plus de 3,7 % de la surface agricole utile (SAU) française. Ce secteur a bénéficié du plan « agriculture biologique : horizon 2012 », arrivé à échéance à la fin de l'année 2012, sans toutefois atteindre l'objectif initial fixé à 6 % de SAU en agriculture biologique.

     

    Par ailleurs, le développement de ce secteur reste contrasté selon les filières et les régions. 
    Afin de donner un élan supplémentaire au développement de l'agriculture biologique en France, sous l'impulsion du ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, un programme national « Ambition Bio 2017 », s'inscrivant dans le projet agro-écologique « Produisons autrement » a été élaboré, en concertation avec les acteurs concernés.

     

    Un premier objectif est fixé dans la feuille de route gouvernementale pour la transition écologique : doubler le pourcentage de surface agricole en agriculture biologique d'ici fin 2017 par rapport à 2012. Il est complété par d'autres objectifs opérationnels, quantitatifs et qualitatifs, définis pour l'ensemble des composantes de la filière que sont la production, la transformation et la commercialisation, en lien avec la consommation. Ce programme a été préparé après une large concertation régionale permettant de mieux appréhender les spécificités régionales et celles des différentes filières. Un comité de pilotage national, associant les représentants professionnels et l'administration, a été mis en place. Ainsi, les propositions d'orientations du programme « ambition bio 2017 » ont été soumises aux différents représentants professionnels à la fin du mois d'avril 2013 ; le programme qui en découle a été présenté à la fin du mois de mai suivant.

     
    Il lui demande s'il lui est possible de dresser un premier bilan de ce programme en Limousin, ainsi que des crédits engagés en la matière pour 2015. 

     

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 21/05/2015 - page 1187

    Lire la suite

  • Quotas laitiers : fin (13 05 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 26 mars 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150214902.html

     

    Question Ecrite n° 14902 de Mme Marie-Françoise Perol-Dumont (sénateur de la Haute-Vienne)

     

    Mme Marie-Françoise Perol-Dumont appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les conséquences que va entraîner pour les éleveurs la fin des quotas laitiers.

     
    Sur 3 500 exploitations agricoles en Haute-Vienne, 215 élevages seront directement concernés par la fin des quotas laitiers au 1er avril 2015. S'ils ont été contestés lors de leur institution en 1984 par la volonté de la Commission européenne, leur retrait bouscule une habitude de 30 ans. Les éleveurs redoutent ainsi les incidences de ce retrait sur le marché et une fluctuation des cours car, dans ce cas, le bénéficiaire n'est pas l'éleveur mais la grande distribution. 
    Sur le terrain, les chambres d'agriculture fournissent aux agriculteurs un maximum d'informations et des outils de réflexion pour préparer au mieux une stratégie quelle que soit la situation particulière de chaque élevage.

     

    Cette bonne volonté ne suffit pas cependant à rassurer les éleveurs laitiers, très inquiets face à ce changement imminent. À ce titre, ils souhaitent que la Commission européenne intervienne pour prévenir cette crise, et qu'au niveau national le maintien des conférences de bassins et de toutes leurs missions de gestion de l'ensemble de la filière laitière soit garanti.

     
    Elle lui demande donc ce que le Gouvernement entend développer comme stratégie afin de soutenir cette filière et de l'aider au mieux à faire face à cette nouvelle situation.

     

    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 26/03/2015 p. 677

     

    Lire la suite