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dépendance - Page 13

  • Dépendance : réflexions (1/4) (16 03 2011)

    Texte-Manifeste et rapport de commission publiés en janvier 2011 et octobre 2009 sur le site de la Confédération Française des Retraités (cliquer ici pour accéder au site de la CFR ou aux textes du manifeste et du rapport)

    http://www.retraite-cfr.fr/nos-positions/autonomie.html

    http://www.retraite-cfr.fr/assets/files/Positions/Perte-Autonomie-MANIFESTE-20-01-11.pdf

    http://www.retraite-cfr.fr/assets/files/Positions/2009-09%20CFR%20Rap.%20Commission%20Auton.09%20(J.Colin).pdf

    Texte-Manifeste sur la Compensation de la Perte d’Autonomie « La Dépendance » (Janvier 2011) (1/4 et 2/4)

    Rapport de la Commission Autonomie de la CFR (octobre 2009) (3/4 et 4/4)

     

    Texte-Manifeste sur la Compensation de la Perte d’Autonomie « La Dépendance » (Janvier 2011) (1/4)

     

    1-PREAMBULE

    Le 12 mai 2009, le Président de la République annonce un projet de loi sur la création d’un «cinquième risque » afin de prendre en charge la « dépendance ». Le 16 novembre 2010, il réitère sa volonté de promulguer une loi avant fin 2011.

    Ainsi il a fait naître l’espoir que les personnes en situation de handicap quel que soit leur âge bénéficieraient enfin du droit commun en matière de protection sociale.

     

    En effet, devant l’absence de compensation des handicaps par la sécurité sociale, les pouvoirs publics ont crée en 1975 une allocation compensatrice permettant de payer une tierce personne aux personnes handicapées quels que soient leur âge et l’origine du handicap. L’augmentation du coût de ces allocations du fait du vieillissement démographique a conduit, en 1997, à séparer les personnes handicapées de moins de 60 ans, des personnes de 60 ans et plus qualifiées de dépendantes. Cela a conduit à deux dispositifs aujourd’hui très inégalitaires (PCH pour les unes, APA pour les autres).

    Actuellement, les propositions avancées maintiennent cette barrière d’âge.

    Or, la personne est un citoyen de plein droit qui requiert de la Nation une égale place dans la Société, dans tous les domaines et tout au long de sa vie.

    Il ne saurait en être autrement pour celles et ceux que la maladie, l’accident, le vieillissement.., a placé en situation de perte d’autonomie, partielle ou totale, temporairement ou définitivement, quel que soit son âge.

    Les valeurs que nous défendons sont celles d’une république solidaire qui met toute personne au cœur de la législation et des efforts financiers, sociaux, culturels…

    Le nombre de personnes en situation de handicap touchant une allocation (ACTP/PCH, APA), s’élève actuellement à plus de 1,5 million. Il devrait progresser en raison de l’allongement de la durée de la vie dans les décennies à venir.

    De nombreux rapports ont montré les limites et les inégalités du système actuel concernant l’organisation et le financement.

    L’accompagnement des personnes concernées est une nécessité absolue, afin de préserver le plus longtemps possible leur autonomie à domicile comme en établissement.

    La meilleure façon de compenser la perte d’autonomie est la création d’une nouvelle couverture de protection sociale ou cinquième risque, qui s’ajoutera à ceux qui couvrent la maladie, la famille, les accidents du travail et les retraites. Cela constitue un enjeu majeur de Solidarité.

     

    2-FONDEMENTS ETHIQUES POUR UNE SOCIETE DU VIVRE ENSEMBLE  

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  • dépendance : groupes de travail (05 01 2011)

    Extraits d’un article publié le 4 janvier 2011 sur le site du Monde (cliquer ici pour accéder au site du Monde)

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/01/04/quatre-groupes-de-travail-pour-reflechir-a-la-dependance_1460737_3224.html

    …/… Mardi 4 janvier, la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot, va installer quatre groupes de travail sur la dépendance, chargés d'étudier le financement, la prospective, les modes de prises en charge et la place du vieillissement…./…

    La ministre a rappelé que "nous avons actuellement 1,2 million de personnes âgées qui sont en perte d'autonomie et 500 000 pratiquement qui sont accueillies dans des établissements pour personnes âgées". De plus, "80 000 personnes supplémentaires sont touchées chaque année par la perte d'autonomie",…/…

    Actuellement, on estime à 22 milliards d'euros par an les dépenses consacrées à la dépendance. Sous l'effet du vieillissement, des projections tablent sur un besoin accru de 10 milliards par an dans quinze ans…./… plusieurs solutions sont envisagées : la question de la création d'une nouvelle branche de la Sécurité sociale est notamment posée, de même que celle d'un recours aux assurances privées. Certains lorgnent la fiscalité, avec par exemple la piste d'une hausse de la CSG des retraités ou d'une hausse des prélèvements sur les successions…./…

  • contrat dépendance, fiscalité (04 01 2011)

    Incitation fiscale à la souscription d'un contrat de dépendance

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 16 décembre 2010 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ100714345.html

    Question écrite n° 14345 de M. Marcel Rainaud (sénateur socialiste de l’Aude)

    M. Marcel Rainaud interroge Mme la ministre de la santé et des sports sur la définition de mécanismes susceptibles d'alléger les versements de l'aide personnalisée à l'autonomie (APA) pour l'État comme pour les conseils généraux.

    Lors de la campagne électorale en vue des élections présidentielles, l'actuel chef de l'État s'était engagé à renforcer les aides à l'acquisition d'une couverture complémentaire santé.

    Si, dans la conjoncture actuelle, le principe fondateur de l'assurance maladie selon lequel chacun paie selon ses moyens mais est remboursé en fonction de ses besoins, doit plus que jamais être respecté, il paraîtrait opportun d'engager une étude sur la définition d'une incitation fiscale pour les personnes qui souscrivent un contrat de dépendance en respectant l'équité fiscale et sociale entre les actifs et les inactifs.

    Il lui demande de l'informer de la position qu'elle entend adopter sur cette question.

    Réponse du Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie publiée dans le JO Sénat du 16/12/2010 - page 3257

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  • dépendance et prise en charge familiale (15 12 2010)

    « Réforme de la dépendance » ou prise en charge familiale

    Extraits d'une chronique d’opinion du docteur Olivier Badelon publiée le 06/12/2010 sur le site du Cercle des Echos (cliquer ici pour accéder au site du Cercle des Echos)

     

    http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/societe/221132206/reforme-de-la-dependance-ou-prise-en-charge-familiale

    La cellule familiale est la structure la plus naturelle, la plus simple et la plus économique pour prendre en charge les personnes dépendantes pour des raisons de santé. Il faut inventer un système qui permette cette prise en charge familiale de toutes les formes de dépendance. …/…

    L’isolement affectif des personnes âgées est la première forme de cet abandon de la cellule familiale qui ne peut plus assumer leur prise en charge sur le plan matériel. Cette réflexion est tout aussi valable pour les grands handicapés…./…

    L’évolution de la société a provoqué un éclatement de la cellule familiale avec une séparation puis une exclusion des personnes âgées en se reposant de plus en plus sur les maisons de retraite et sur l’hôpital en fin de vie. Les maisons de retraite médicalisées sont très coûteuses et les déviances liées aux contraintes budgétaires seront difficiles à contrôler…./…

    Il faut surtout modifier les comportements. Il faut aider les personnes âgées dépendantes à vivre et à mourir à leur domicile, si possible en famille. Pour cela, il faut d’une part favoriser les aides ménagères et le regroupement familial et d’autre part améliorer les soins à domicile.

    1/ Les aides ménagères et le regroupement familial demandent deux mesures fiscales complémentaires qui doivent être appliquées quel que soit le revenu des contribuables :

    1-1/ Déduire complètement les aides à domicile pour les personnes âgées du revenu du payeur.

    1-2/ Compter une part complète dans la déclaration des revenus pour les personnes âgées à la charge de la famille, qu’elles soient logées dans le domicile principal ou à proximité immédiate.

    2/ Les soins à domicile doivent être faits avec l’aide des praticiens libéraux en rémunérant correctement les soins infirmiers et médicaux en fonction du temps passé en transport et au domicile du patient.

    Ces propositions sont tout aussi valables pour la prise en charge des grands handicapés. Il faudrait d’une façon générale favoriser la cellule familiale. C’est certainement la façon la plus économique et la plus humaine pour résoudre l’équation de la dépendance.

  • Perte d’autonomie : position FNAR et UFR (03 12 2010)

    Perte d’autonomie : position FNAR et UFR

    Note lue le 21 novembre 2010 sur le site PART’AGES de la Fédération Nationale des Associations de Retraités (FNAR) et de l’Union Française des Retraités, régime général (UFR) (cliquer ici pour accéder au site Part’ages)

    http://www.part-ages.com/perte-autonomie.php

    Nous préconisons un régime unique tout au long de la vie sans perte à partir de 60 ans.
    En particulier nous voulons :

    La prise en charge de la perte d'autonomie par la solidarité nationale.

    Promouvoir une image positive du vieillissement, par la reconnaissance du droit pour les seniors d’avoir ou non une activité professionnelle aussi longtemps qu'ils le souhaitent et de mettre fin ainsi à l’expression dévalorisante d’«inactif ».

    Le développement de la politique de maintien à domicile des personnes en perte d'autonomie et que se généralisent en conséquence les services et les soins à domicile. Il convient qu'une information complète soit donnée sur les services disponibles, privés ou publics, en particulier sur leur prix et leur prise en compte par l'APA

    Une réforme des tutelles qui permette par des mesures graduées de respecter au mieux les capacités d’autonomie des personnes et leur évolution, et que la justification des décisions soit plus rigoureuse.

    Privilégier le mode « prestataire » plutôt que les modes « gré à gré » ou « mandataire » plus risqués dans leurs conséquences. Elle demande que le montant de l'aide apportée par l'APA soit basé sur les tarifs du mode prestataire dans un but de cohérence et pour faciliter l'accès à ce type de service.

    Que les besoins de place de soins et d’hospitalisation à domicile soient évalués année par année de façon à y répondre au plus près en tenant compte des disparités de couverture géographiques éventuelles afin d'y remédier.

    Que la réponse aux besoins d'aide à domicile et de places en établissements, se fasse sous la forme de plans à moyen terme (5 à 10 ans) qui soient réactualisés régulièrement pour cadrer au mieux avec l'évolution de ces besoins. Les prévisions de places nouvelles devraient intégrer les plans gérontologiques départementaux et prendre en compte les disparités géographiques.

    Le rapprochement entre CLIC et Maisons du handicap qui découle implicitement de la suppression de la barrière d'âge pour les handicapés et qui consacrerait cette suppression

  • dépendance. prise en charge. financement

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 5 octobre 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-79794QE.htm

    Question n° 79794 de M. Denis Jacquat (député UMP de Moselle)

    M. Denis Jacquat attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée des aînés sur les propositions exprimées par le Centre d'analyse stratégique dans sa note de veille intitulée "Les technologies pour l'autonomie, de nouvelles opportunités pour gérer la dépendance ?". Il est notamment suggéré que les pouvoirs publics puissent jouer un rôle majeur dans l'organisation du marché en définissant des normes dans le domaine des gérontechnologies, en termes d'évaluation des technologies innovantes les normes étant aujourd'hui peu nombreuses.

    Le Centre d'analyse stratégique souligne que l'évaluation des services rendus par ces outils ne devrait plus être restreinte à leur aspect médical mais inclure d'autres dimensions relatives au bien-être procuré, à l'amoindrissement de l'isolement social, etc.

    Il ajoute que, en adoptant des critères plus larges, on pourrait améliorer la solvabilité de la demande, offrir des débouchés plus sûrs pour les industriels et, à terme, entraîner la diminution du coût de ces technologies, favorisant ainsi un meilleur accès à ces outils, ce qui améliorerait la qualité de vie des personnes en maintenant leur autonomie relative ou en freinant la perte de leurs facultés physiques et cognitives.

    Il la remercie de bien vouloir lui faire connaître son avis à ce sujet.

    Réponse du Ministère de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi publiée au JO le 05/10/2010 p.10849

    L'État a parfaitement conscience de l'enjeu et de l'opportunité que représente l'utilisation des technologies de l'information pour la gestion de la dépendance. Dès 2008, le ministère de l'industrie a lancé une réflexion pour identifier les conditions nécessaires à un développement pérenne d'une filière économique. Cela l'a conduit en 2009 à annoncer la mise en place d'un centre national de référence sur la problématique santé à domicile et autonomie (CNRSDA).

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