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dépendance - Page 10

  • aides à domicile : réduction des heures subventionnées (04 12 2012)

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 30 octobre 2012 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-2257QE.htm

    Question n° 2257 de Mme Joëlle Huillier (député Socialiste de l’Isère)

    Mme Joëlle Huillier attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l'autonomie, sur le financement de l'aide à domicile des personnes âgées.

    Organismes de sécurité sociale gérés paritairement par les partenaires sociaux, les caisses d'assurance retraite et de santé au travail (Carsat) ont un rôle important dans la prévention de la perte d'autonomie et le maintien à domicile des personnes âgées, notamment par le financement de l'aide-ménagère. Mais cette mission de solidarité nationale est de plus en plus remise en cause pour des raisons d'équilibre budgétaire, au détriment des bénéficiaires et de leurs familles.

    Ainsi, le 5 avril 2012, la Carsat de Rhône-Alpes a décidé la baisse du nombre d'heures d'intervention et des plans d'aides personnalisés, dont sont désormais exclues de nombreuses personnes classées en GIR 5 et GIR 6. L'arrêt brutal des plans d'aides fragilise les personnes âgées mais aussi les services d'aide à domicile, qui risquent d'être déficitaires, et leurs salariés, dont les contrats ne sont pas renouvelés.

    Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement envisage pour que les Carsat continuent d'assurer leur mission de solidarité, dans l'intérêt des personnes âgées, de leurs familles et des professionnels du secteur de l'aide à domicile.

    Réponse du Ministère attributaire des Personnes âgées et de l’autonomie publiée au JO le 30/10/2012 p. 6171

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  • Aidants professionnels : métier (25 11 2012)

    Analyse publiée dans le n°57 (novembre 2012) de la revue Equilibres de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/CFESBases/equilibre/numeros/87/dependance_quand_les_aidants_professionnels_evoquent_leur_metier.asp#ancre1.html

    Quand les aidants professionnels évoquent leur métier

    Une étude menée en 2012 par l’Inpes, dévoile comment les aidants professionnels perçoivent leur métier.

    Dans le cadre de cette étude qualitative, 60 professionnels ont été interrogés par téléphone, en face à face et en mini-groupes. Parmi eux : des pilotes de maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer (MAIA), des gestionnaires de cas, des responsables de structure ou des infirmiers coordonnateurs de service d’aide à domicile (SAD) et de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), des infirmiers libéraux, des aides-soignants ou encore des auxiliaires de vie.

    Qui sont les patients ?

    La majorité des sondés travaillent avec des patients âgés de plus de 60 ans, atteints de pathologies liées à la grande dépendance, aux troubles cognitifs ou neurologiques, au handicap, ou simplement à des problématiques plus fonctionnelles comme la perte d’autonomie physique due au vieillissement. Et si seule une minorité de leurs patients a été diagnostiquée malades d’Alzheimer, la plupart des professionnels interrogés s’accordent sur leur nombre croissant. Ils notent aussi que le maintien à domicile englobe désormais des pathologies plus sévères et qu’il concerne des personnes de plus en plus âgées, ce qui complexifie les prises en charge.

    Avec les malades et leur entourage

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  • Aidants familiaux (27 10 2012)

    Nous relayons volontiers l’annonce de nos amis du Comité Départemental d'Information et d'Action en faveur des Personnes Agées, de la prochaine réunion mensuelle à Pau (cliquer ici pour accéder au site du CIAPA)

    http://www.ciapa.com

    Le CIAPA "Comité Départemental d'Information et d'Action en faveur des Personnes Agées" organise sa Rencontre mensuelle des FAMILLES qui accompagnent un proche en perte d'autonomie,

    "Le Rendez-vous des Aidants Familiaux".

    Animé par deux Conseillères en Economie Sociale Familiale du CIAPA, il s'agit d'un lieu convivial d'échange, d'information, d'écoute...à destination des Aidants familiaux de tout le département qui accompagnent au quotidien un proche âgé en perte d'autonomie.

    Prochain Rendez-Vous : le Vendredi  9 Novembre 2012 de 10h00 à 12h00

    dans les locaux du CIAPA, au 100 avenue du Loup (batiment Fuchsia) à Pau.

    Entrée libre et gratuite.

    Renseignements auprès du CIAPA au 05 59 80 16 37. Courriel : ciapa@ciapa.com

    Site internet : www.ciapa.com

  • Budget des départements (26 09 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 18 juillet 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ12070003S.html

     

    Question orale n° 0003S de M. Philippe Madrelle (sénateur socialiste de Gironde)

    En tant que président du conseil général de la Gironde, je tiens à exprimer l'inquiétude liée aux difficultés que les conseils généraux éprouvent à boucler le projet de budget primitif pour 2013. Je ne rappellerai pas le rôle essentiel joué par les départements dans les politiques de solidarité, qui représentent le cœur de métier de nos conseils généraux. Ces politiques sont mises à mal, d'une part, par l'insuffisance des mécanismes de compensation des dépenses liées aux transferts des compétences de l'État, et, d'autre part, par les conséquences négatives de la réforme fiscale, avec la suppression de la taxe d'habitation et de la taxe professionnelle.

    Nous avons bien noté la volonté du Président de la République de restaurer des relations de confiance entre l'État et des collectivités fortes, avec une décentralisation aboutie, au service des citoyens. Néanmoins, pour réussir cette troisième étape de la démocratie territoriale dans un contexte budgétaire tendu, il apparaît essentiel de restaurer les capacités financières locales.

    Comme chacun le sait, depuis plusieurs années, pour faire face aux compétences qui nous ont été confiées sans être pour autant financées, nous avons dû faire appel à la fiscalité locale. À titre d'exemple de ces transferts, vous me permettrez de rappeler la loi de 2001 créant l'allocation personnalisée d'autonomie, les lois de 2002 et 2004 départementalisant les services d'incendie et de secours et confiant aux départements le soin d'équilibrer leur budget, la loi de 2003 relative au transfert du RMI, devenu RSA en 2010, la loi de 2004 relative au transfert des routes nationales et des personnels chargés de l'entretien et de la restauration dans les collèges, la loi de 2005 créant la prestation de compensation du handicap.

    Traduite en coût global cumulé de la compensation, cette lourde énumération représente pour le conseil général de la Gironde la somme de 390 millions d'euros pour la seule année 2011. Ce montant est supérieur à celui que nous consacrons annuellement à nos investissements.

    Vous le savez, madame la ministre, cette politique d'accompagnement qui s'adresse aux plus vulnérables constitue le socle de notre pacte social républicain. Mon propos n'est pas de la remettre en question, mais elle concerne des dépenses soumises à une évolution soutenue : entre 2008 et 2011, le coût des trois allocations individuelles de solidarité a progressé de 31 %.

    Cette évolution est par nature impossible à maîtriser. Elle est aussi de plus en plus difficile à supporter si on lui ajoute les conséquences négatives de la réforme fiscale imposée par le gouvernement précédent, qui ampute considérablement notre autonomie financière. C'est ainsi que, en Gironde, notre liberté de décision en matière de mobilisation de ressources est passée à moins de 17 %, contre plus de 37 % auparavant.

    Dans de nombreux départements, cette situation se traduit par une équation budgétaire d'une limpidité inquiétante : le rythme d'augmentation de ces allocations de solidarité nationale est constamment plus élevé que celui des recettes pérennes de la fiscalité et des compensations.

    Dans un tel contexte d'effet de ciseaux budgétaire, l'alternative est simple : soit l'État transfère une nouvelle ressource pérenne ou indexée pour financer ces allocations, soit il les prend à sa charge, au nom de la solidarité nationale et de l'égalité des bénéficiaires, indépendamment de la diversité de fragilité financière des départements.

    J'ajoute que ces derniers engagent par ailleurs des dépenses non obligatoires de solidarité et de péréquation territoriale, qu'il serait particulièrement hasardeux de considérer comme des variables d'ajustement au lendemain d'élections présidentielle et législatives ayant révélé les inquiétudes et le désarroi d'un monde rural que les conseils généraux tiennent à bout de bras depuis que l'on a renoncé à toute politique rurale et d'aménagement du territoire sur le plan national.

    Dès lors, madame la ministre, une question se pose : quelle est la solution pour boucler un budget constitué de dépenses qui augmentent fortement sans pouvoir être maîtrisées et de recettes qu'il n'est plus possible de faire évoluer suffisamment pour couvrir les dépenses ?

    Sachez que nous sommes déterminés à réussir avec vous un nouvel acte fort de la décentralisation : l'approfondissement du rôle et des compétences du département, lequel doit être au service des citoyens qui y vivent.

    Réponse du Ministère de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique publiée dans le JO Sénat du 18/07/2012 - page 2173 .

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  • Dépendance : aidants et aidés (3/3) (05 05 2012)

    Nous proposons sur 3 jours des extraits (hors tableaux et graphiques) du rapport de Mmes C. Bonnet, E. Cambois, C. Cases, et J. Gaymu publié dans la revue Population et sociétés (n°483 de novembre 2011, 1,50 €. n° ISSN 0184 77 83) et sur le site de l’Institut National d’Etudes démographiques (cliquer ici pour accéder au site de l’INED)

    La dépendance : aujourd’hui l’affaire des femmes, demain davantage celle des hommes ?

    http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1564/.html

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1564/publi_pdf1_483.pdf

    SOMMAIRE :

    Résumé

    Introduction

    Les femmes principales bénéficiaires de l’aide à domicile…

    …mais aussi principales pourvoyeuses d’aide

    Des conséquences sur la vie professionnelle et la santé des aidants

    Demain, plus d’hommes parmi les aidants potentiels

    Le rôle d’aidant mieux partagé à l’avenir entre hommes et femmes ?

    Perspectives

     

    Demain, plus d’hommes parmi les aidants potentiels

    Les projections démographiques anticipent une augmen­tation notable du nombre de personnes dépendantes dans les prochaines décennies, quels que soient les méthodes et scénarios retenus. La proportion d’hommes ne progresserait que très faiblement (de 26 % en 2010 à 27-30 % en 2060 selon les scénarios) et cette population devrait rester très majoritairement féminine ; elle serait en moyenne plus âgée si le taux de dépendance à un âge donné reculait en raison des progrès médicaux et d’une meilleure prise en charge.

     

    La situation conjugale des personnes âgées, dépen­dantes ou non, est par ailleurs amenée à changer. Les femmes vieilliront plus souvent à deux à l’avenir. Le recul très marqué du veuvage, dû à la baisse de la mortalité et au rapprochement des espérances de vie entre hommes et femmes, compensera largement la montée des divorces à l’horizon 2030. Aujourd’hui, parmi les personnes âgées dépendantes de 75 ans et plus vivant en couple, seules 38 % sont des femmes, mais dans 30 ans cette proportion pourrait atteindre 47 %. Chez les 85 ans et plus, pour lesquels les contrastes de situation conjugale sont les plus forts, les hommes vivaient, en 2000, 5 fois plus souvent en couple que les femmes (43 % contre 8 %) ; en 2030 le rapport pourrait se réduire à 2,5 (55 % contre 21 %). Les hommes de demain seront plus souvent confrontés au besoin d’aide et à la dépendance de leur conjointe. Une catégorie particulière va aussi sans doute prendre de l’ampleur : les couples doublement dépen­dants, nécessitant des solutions spécifiques.

     

    Enfin, parmi les 60 ans et plus, la part des hommes dépendants ayant un conjoint aura tendance à diminuer d’ici 2050, alors qu’elle augmentera chez les femmes. Cette diminution concerne surtout les 60-74 ans. À partir de 75 ans, l’évolution est à la hausse mais toujours moins favorable que pour les femmes. Avec une définition plus large de la dépendance, la part des hommes en couple âgés de 75 à 84 ans pourrait même diminuer. À ces âges, même s’ils sont nombreux à se re­mettre en couple, la croissance du nombre de divorcés l’emportera pour eux sur l’effet de la diminution du veuvage.

     

    La population dépendante et ne vivant pas en couple devrait donc se masculiniser : en 2000, elle était composée de 24 % d’hommes, ils pourraient être 31 % en 2030. Les effectifs d’hommes divorcés vivant seuls et souffrant d’incapacités vont, en effet, énormé­ment s’accroître : dans le cas le plus favorable d’une amélioration de l’état de santé, ils pourraient sextupler en France. Cette évolution sera certainement à l’ori­gine d’un surcroît de besoin de soutien professionnel. Dans les années 2000, les hommes divorcés recevaient et apportaient moins d’assistance, qu’ils soient parents ou enfants. Il n’est cependant pas exclu que la solidarité intergénérationnelle puisse être d’une autre nature dans les futures générations de divorcés.

     

    Le rôle d’aidant mieux partagé à l’avenir entre hommes et femmes ?

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  • Dépendance : aidants et aidés (2/3) (04 05 2012)

    Nous proposons sur 3 jours des extraits (hors tableaux et graphiques) du rapport de Mmes C. Bonnet, E. Cambois, C. Cases, et J. Gaymu publié dans la revue Population et sociétés (n°483 de novembre 2011, 1,50 €. n° ISSN 0184 77 83) et sur le site de l’Institut National d’Etudes Démographiques (cliquer ici pour accéder au site de l’INED)

    La dépendance : aujourd’hui l’affaire des femmes, demain davantage celle des hommes ?

    http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1564/.html

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1564/publi_pdf1_483.pdf

    SOMMAIRE :

    Résumé

    Introduction

    Les femmes principales bénéficiaires de l’aide à domicile…

    …mais aussi principales pourvoyeuses d’aide

    Des conséquences sur la vie professionnelle et la santé des aidants

    Demain, plus d’hommes parmi les aidants potentiels

    Le rôle d’aidant mieux partagé à l’avenir entre hommes et femmes ?

    Perspectives

     

    …mais aussi principales pourvoyeuses d’aide

    Comme partout en Europe, les femmes sont en France plus souvent en position d’aidantes que les hommes. Pour 80 % des personnes âgées vivant à domicile, l’aide provient de l’entourage (pour 48 % uniquement de l’en­tourage, pour 32 % avec une aide professionnelle asso­ciée). Dans le cas d’une aide familiale reposant sur une seule personne, il s’agit majoritairement d’une femme : en 2000, il s’agissait d’une fille pour les trois quarts des cas d’aide à un parent, une femme dans 70 % des cas d’aide au conjoint. Au sein des couples, les femmes assument davantage ce rôle d’aidant que leurs conjoints : à niveau de dépendance équivalent, les hommes ont plus souvent leur épouse placée en établissement que l’inverse. D’une façon générale, ceux-ci font davantage appel à des professionnels pour fournir une aide associée.

    Lorsqu’ils aident, hommes et femmes n’apportent pas le même soutien. Les femmes y consacrent en moyenne plus de temps, environ 2 heures de plus par jour lorsqu’elles interviennent seules auprès des parents ou du conjoint. Dans ce dernier cas, il s’agit d’une activité effectuée quasiment à plein temps : elles s’occupent quotidiennement de leur mari durant en moyenne 9h45 (7h20 pour les époux), l’implication des enfants étant moins soutenue (4h30 pour les filles et 2h40 pour les fils). L’aide d’un proche est fournie majoritairement pour les courses, puis pour les tâches ménagères, une compagnie et un soutien moral, les tâches administra­tives, le suivi médical, et enfin les soins personnels. Si les conjoints – hommes comme femmes – et les filles des bénéficiaires de l’APA interviennent dans tous les champs de la vie quotidienne, les fils s’investissent sur­tout dans les tâches administratives et les courses.

     

    Des conséquences sur la vie professionnelle et la santé des aidants

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