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évaluation - Page 3

  • Territoires et bien-être (03 02 2020)

    Nous vous proposons aujourd’hui la synthèse d’une note publiée en janvier 2020 sur le site du Conseil d’Analyse Economique (cliquer ici pour accéder au site du CAE ou au texte complet de la note)

    http://www.cae-eco.fr/Territoires-bien-etre-et-politiques-publiques.html

     

    http://www.cae-eco.fr/IMG/pdf/cae-note055.pdf

    Territoires, bien-être et politiques publiques

    (Yann Algan , Clément Malgouyres et Claudia Senik)

    Les notes du conseil d’analyse économique, n° 55, Janvier 2020

     

    Le mouvement des Gilets jaunes a introduit dans le débat public de nombreuses interrogations sur les inégalités territoriales. La présente Note vise à analyser les déterminants locaux du mécontentement d’une partie de la population. Nous étudions cinq caractéristiques des conditions de vie locale : l’emploi, la fiscalité locale, les équipements privés et publics, l’immobilier et le lien associatif. Nous mesurons l’évolution de ces dimensions au sein de chaque commune au cours des dernières années et analysons leur pouvoir prédictif sur trois symptômes du mal-être : la mobilisation des Gilets jaunes, la variation du taux d’abstention lors des élections présidentielles, ainsi que le mal-être déclaré par les citoyens.

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  • Maîtrise des outils numériques : bénéfices (10 09 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui la synthèse d’un rapport de France Stratégie, publié en juillet 2018 sur le site France Stratégie (cliquer ici pour accéder au site France Stratégie, ou au rapport pdf)

    http://www.strategie.gouv.fr/infographies/benefices-dune-meilleure-autonomie-numerique.html

    http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-rapport-benefices_autonomie_numerique-12072018_0.pdf

    LES BÉNÉFICES D’UNE MEILLEURE AUTONOMIE NUMÉRIQUE

    SYNTHÈSE du Rapport de MM. Antoine Baena et Chakir Rachiq au secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique

    Ce rapport cherche à identifier et quantifier les bénéfices d’une amélioration de la maîtrise des outils numériques par la part de la population française qui ne les utilise pas dans la vie courante. Il ne quantifie que les bénéfices d’une plus grande autonomie numérique et non les coûts de mise en œuvre d’une stratégie visant cet objectif. On se concentre ici sur les effets nets en tenant compte du fait qu’une partie seulement des individus initiés à un usage de base du numérique déciderait in fine de s’en servir dans la vie courante. Il ne s’agit pas de mesurer les bénéfices d’une formation poussée au numérique, ni les conséquences des changements majeurs des usages et des méthodes dans l’entreprise, à l’école ou dans les autres lieux de socialisation. On se concentre sur la mesure des effets d’un accompagnement aux usages les plus simples d’internet en laissant à d’autres travaux les enjeux liés aux mutations de la société que l’intelligence artificielle, l’internet des objets, les données de masse, l’industrie 4.0 pourraient entraîner.

    Dans un monde où l’interface numérique devient de plus en plus fréquente pour les opérations les plus simples de la vie courante, l’absence de maîtrise de ce moyen de communication peut entraîner un risque d’exclusion pour les populations concernées. Les personnes éloignées du numérique forment deux catégories principales : les ″non-internautes″, qui ne se connectent jamais à internet, et les internautes qualifiés de ″distants″, dont les compétences numériques sont faibles au point de ne pouvoir réaliser certaines opérations simples. Ainsi, les internautes distants ne sont que très rarement à même d’exploiter les potentialités d’internet dans leurs démarches administratives en ligne, les achats en ligne, ou encore le développement de leur réseau social personnel via les outils numériques.

    Au total, les personnes éloignées du numérique représentent 28 % de la population française des plus de 18 ans, soit de l’ordre de 14 millions de personnes. ll existe, sans surprise, une corrélation importante entre l’âge, d’une part, la catégorie socioprofessionnelle, d’autre part, et le manque d’autonomie numérique : plus les individus sont âgés, moins ils utilisent ou maîtrisent internet. Par ailleurs les ouvriers, personnes sans activité professionnelle et retraités, ou encore les individus les moins diplômés et aux revenus les plus faibles sont surreprésentés parmi les personnes éloignées du numérique.

    Les bénéfices d’une meilleure autonomie numérique relèvent principalement de quatre grands domaines.

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  • Jour de dépassement de la Terre (23 08 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note de synthèse publiée le 7 août 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A11921?xtor=EPR-100.html

    Qu'est-ce que le jour de dépassement de la Terre ?

    Publié le 07 août 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

     

    Le jour de dépassement de la Terre est déterminé par l’organisation non gouvernementale de recherche Global Footprint Network et correspond à la date à laquelle la demande annuelle de l'humanité sur la nature dépasse la capacité de la Terre à régénérer des ressources naturelles sur l'année entière. En 2017, Global Footprint Network a fixé le jour du dépassement mondial au 2 août.

    À cette occasion, le ministre de la transition écologique et solidaire a rappelé les initiatives de la France en faveur d'une transition écologique : le plan climat, les États généraux de l'alimentation et la loi pour la reconquête de la biodiversité.

    La détermination du jour de dépassement de la Terre est une initiative de l'organisme international de recherche Global Footprint Network. Cet organisme met à disposition des indicateurs simples, pertinents et adaptables à diverses échelles et des informations utiles sur la consommation et la disponibilité des ressources naturelles à partir de données collectées (comptes de ressources) pour plus de 200 pays et régions de 1961 à nos jours. Ces comptes de ressources s'appuient principalement sur les données des Nations Unies. Ils sont disponibles en ligne sur la plate-forme ouverte de données Ecological Footprint Explorer .

    L’organisation propose en ligne un calculateur d'empreinte permettant aux utilisateurs de mesurer leur propre demande sur la nature (empreinte écologique). Il leur permet également d'évaluer la date de leur jour du dépassement mondial personnalisé. Ce calculateur, encore en version bêta, n'est pour l'instant disponible qu'en anglais. Les futures versions seront multilingues et plus spécifiques pays par pays.

    Nous utilisons actuellement l'équivalent de 1,7 Terres par an. Global Footprint Network consacre une rubrique de son site (#movethedate) sur des solutions et des promesses individuelles susceptibles de faire reculer la date du dépassement mondial. L'organisation estime que si nous retardons le jour du dépassement mondial de 4,5 jours chaque année, nous vivrons d'ici 2050 en harmonie avec les ressources écologiques terrestres.

    Pour en savoir plus

    Ministère chargé de l'environnement

    Global FootprintNetwork

  • Autocars : bilan annuel (29 12 2016)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 18 novembre 2016 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/autocars-mode-transport-expansion-depuis-loi-macron-20161118.html?xtor=EPR-56.html

    Autocars : un mode de transport en expansion depuis la loi Macron

    L’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Arafer), chargée d’observer l’évolution du marché des transports par autocar, publie le 7 novembre 2016, son premier rapport annuel dédié à ce thème. Le rapport analyse, pour la période du 8 août 2015 au 30 juin 2016, le développement du marché du transport régulier de voyageurs par autocar autorisé par la loi du 6 août 2015, dite "loi Macron".

    Cinq opérateurs nationaux et un opérateur régional ont investi ce nouveau marché. Sur la période étudiée, ils ont mis en place 257 lignes régulières assurant la desserte de 193 villes et transporté 3,4 millions de passagers représentant 1,2 milliard de voyageurs-kilomètres (unité de mesure qui équivaut au transport d’un voyageur sur une distance d’un kilomètre). Les opérateurs ont pratiqué une tarification attractive pour le lancement de leur activité mais l’Arafer note une tendance à l’augmentation des tarifs depuis le début 2016.

    Près des deux tiers des voyageurs se concentrent sur des trajets entre Paris et la province avec trois liaisons plus particulièrement empruntées : Paris-Lille, Paris-Lyon et Paris-Rouen. 50% des liaisons commercialisées n’ont pas de concurrence en transports collectifs terrestres. Les autocars issus de la législation de 2015 opèrent surtout sur des liaisons de moyennes et de longues distances, distinctes de celles visées par l’offre régionale de transport routier. La longueur moyenne d’une liaison est de 238 km alors qu’elle est de 28 km pour les services conventionnés. Seule une quarantaine de liaisons fait l’objet d’une double desserte par des services libres et des services conventionnés. La nouvelle offre entre donc davantage en concurrence avec le transport ferroviaire. Néanmoins, cette offre de transport reste encore marginale si on la compare à d’autres modes de transport : les voitures particulières comptent 738 milliards de voyageurs-kilomètres sur la même période et le train 94,2 milliards de voyageurs-kilomètres.

    Pour ce qui est de l’emploi, le rapport indique que le nombre de salariés dans le secteur est passé de 650 à 2 000.

    S’agissant des gares routières, le rapport pointe la difficulté d’identifier les aménagements réalisés dans un certain nombre de régions par manque de données disponibles. Au 30 juin 2016, 77 des 171 communes desservies par les cinq premiers opérateurs ne disposaient pas de gare routière

  • Economie : nouveaux indicateurs d’évaluation (17 11 2015)

    Nous proposons cette note d’information publiée le 29 octobre sur le site Vie-Publique (cliquer ci-dessous pour accéder au site Vie Publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/situation-economie-evaluation-selon-nouveaux-indicateurs-20151029.html?xtor=EPR-56.html

    Economie française : une évaluation selon de nouveaux indicateurs

    Le gouvernement publie, pour la première fois en octobre 2015, un rapport dans lequel est évaluée la situation économique de la France en fonction de nouveaux indicateurs de richesse, différents des indicateurs classiques tels le Produit intérieur brut (PIB).

    Dix indicateurs sont retenus dans le rapport :

    taux d’emploi

    inégalités de revenus

    effort de recherche

    pauvreté en conditions de vie

    endettement (dette publique, dette des entreprises et des ménages)

    sorties précoces du système scolaire

    espérance de vie en bonne santé

    empreinte carbone

    satisfaction dans la vie

    artificialisation des sols

     

    Au-delà de la simple production de richesses, ces indicateurs sont censés mesurer l’impact des politiques publiques conduites par l’État sur la qualité de vie et le développement durable. Pour chaque indicateur, le rapport décrit son évolution récente et compare la position de la France à celle de ses partenaires européens. Par ailleurs, le rapport propose des évaluations, en fonction de ces indicateurs, pour six réformes en cours : le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et le volet entreprises du Pacte de responsabilité et de solidarité, le volet ménages du Pacte et la création de la prime d’activité, le Plan très haut débit, le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, la réforme du collège, la loi relative à la transition énergétique pour une croissance verte.

     

    Le rapport a été préparé en application de la loi du 13 avril 2015 visant à la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse. Son article unique prévoit que, le premier mardi d’octobre de chaque année, le gouvernement remet au Parlement, un rapport présentant l’évolution, à moyen terme, d’indicateurs de qualité de vie et de développement durable, ainsi qu’une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et envisagées pour l’année suivante.

  • Sécurité Routière : évaluation de la Politique (2/2) (15 09 2015)

    Nous proposons sur 2 jours des Extraits (synthèse de 3 pages sur 319) d’un rapport remis au premier Ministre en juillet 2014 et publié en août 2015 (cliquer ici pour accéder au site de la Documentation Française)

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/154000563/?xtor=EPR-696.html

    texte pdf du rapport :

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/154000563.pdf

    …/…

    Un nouveau souffle pourrait provenir d’une meilleure prise en compte des blessés. Cette nouvelle approche serait susceptible d’orienter davantage cette politique vers des actions en faveur des usagers les plus vulnérables (piétons, deux-roues) et les plus jeunes (pour lesquels le nombre de blessés pour un tué est statistiquement plus important).

    Les politiques de santé publique et de sécurité routière doivent être plus interactives, notamment pour l’évaluation des blessés et pour appuyer la lutte contre l’alcool au volant qui n’est qu’une conséquence du risque de santé lié au mésusage de l’alcool.

    L’acceptabilité de la politique de sécurité routière doit être confortée par la mise à disposition d’une documentation rassemblée, d’argumentaires accessibles à tous et d’un dispositif d’éducation et de communication pédagogique tout au long de la vie. Il est nécessaire que les journalistes comme les simples citoyens puissent disposer d’une information claire et argumentée corrigeant les informations erronées, répandues notamment via Internet.

    L’interministérialité de la politique de sécurité routière doit s’appuyer sur la tenue périodique de comités interministériels de la sécurité routière (CISR) et une collaboration interministérielle forte, notamment entre ministère de l’intérieur et ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE).

    Un nouveau mode de travail avec les collectivités territoriales doit permettre en particulier d’assurer une homogénéité de traitement des infrastructures routières en France, mais également d’impliquer davantage les collectivités dans la prévention auprès des publics fragiles. Enfin, les nouveaux comportements et dangers doivent être davantage anticipés afin que les pouvoirs publics soient plus réactifs. Dans ce cadre, deux actions semblent urgentes : la résorption des failles permettant notamment aux plus aisés de s’exonérer de la loi commune en esquivant le retrait de point et la lutte contre l’usage du smartphone au volant. Dans le cadre de cette première phase de diagnostic, l’équipe d’évaluation esquisse trois pistes de scénarios :

     

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