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évaluation - Page 5

  • Plan cancer : évaluation à mi-parcours (2/4) (17 04 2012)

    Suite de la Synthèse publiée le 20 février 2012 sur le site de la Haute Autorité de santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS ou au texte pdf de la synthèse)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=259&ar=r&menu=09.html

     

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcsps20120220_plancancer0913mip.pdf

     

    Introduction

    Matériel et méthode

    Résultats : Pertinence du Plan, Gouvernance du Plan, Inégalités sociales et territoriales de santé, Rôle du médecin traitant, Systèmes d’information, Cohérence externe du Plan.

    Conclusion

    …/…

    Résultats

    Pertinence du plan

    Principale cause de décès en France depuis 2003, la prévention, le dépistage et la prise en charge des cancers sont d’autant plus nécessaires que l’incidence des cancers est en hausse (environ 365 500 nouveaux cas estimés en 2011), ainsi que le nombre annuel de décès par cancer (en 2010, 90 600 hommes et 64 100 femmes). D’autre part, la France se caractérise relativement aux autres pays européens par une situation défavorable pour les taux de décès prématurés : par cancer toute localisation confondue chez les hommes (et pour les cancers liés au tabac et à l'alcool) et par cancer du sein chez les femmes. Enfin, les taux de survie à 5 ans varient selon les types de cancer et le stade de la maladie lors du diagnostic (taux de survie globale estimée à 50% en 2010 avec 38% de guérison), soulignant la pertinence de la problématique de l’après-cancer.

    Comme de nombreux pays européens, la France a choisi de créer un dispositif dédié au cancer, dans le cadre d’un plan thématique. Toutefois, ce choix se trouve aujourd’hui confronté à l’évolution de l’organisation sanitaire vers une gouvernance régionale des politiques de santé organisée selon une approche systémique transversale.

     

     

    Cohérence interne du Plan

    Neuf objectifs quantifiés nationaux ont été identifiés, mais figurent de façon dispersée au sein des 30 mesures et 118 actions du Plan. Aucun objectif quantifié n’a été défini au niveau régional.

    L’introduction de thématiques transversales, visant à « irriguer la stratégie du Plan » : inégalités de santé, facteurs individuels et environnementaux, rôle du médecin traitant, est ambitieuse et porteuse d’innovations.

     

    Gouvernance du Plan

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  • Plan cancer : évaluation à mi-parcours (1/4) (16 04 2012)

    Nous proposons ces 4 prochains jours la Synthèse publiée le 20 février 2012 sur le site de la Haute Autorité de santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS ou au texte pdf de la synthèse)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=259&ar=r&menu=09.html

     

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcsps20120220_plancancer0913mip.pdf

     

    Introduction

    Matériel et méthode

    Résultats : Pertinence du Plan,  Gouvernance du Plan, Inégalités sociales de santé, Inégalités territoriales de santé, Rôle du médecin traitant, Systèmes d’information, Cohérence externe du Plan.

    Conclusion

     

     

    Introduction

    Le plan cancer 2009-2013 s’inscrit dans la suite du Plan cancer 2003-2007. Ce nouveau plan s’oriente principalement vers des efforts de recherche et d’innovation intégrant leur « transfert » au système de santé, une meilleure prise en compte des inégalités de santé face au cancer, un renforcement de la coordination des soins, de nouvelles initiatives sanitaires et médico-sociales pour mieux accompagner les personnes dans la « vie pendant et après le cancer ».

    Le Plan est organisé selon 5 axes : recherche, observation, prévention et dépistage, soins, vivre pendant et après le cancer. Ces axes regroupent 30 mesures détaillées en 118 actions. Trois thèmes transversaux sont énoncés comme devant être « priorisés » au sein de chaque axe : les inégalités de santé, la prise en compte des facteurs individuels et environnementaux, le rôle du médecin traitant.

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  • Contraception d’urgence : cadrage (04 12 2014)

    Note publiée le 28 novembre 2011 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1121328/mise-a-disposition-a-lavance-de-la-contraception-durgence-note-de-cadrage.html

    Mise à disposition à l’avance de la contraception d’urgence - Note de cadrage pour une recommandation en santé publique (Evaluation des programmes et politiques de santé publique : 28/11/2011)

    Objectifs

    La note de cadrage précise les questions d’évaluation et définit la méthode et le plan de réalisation qui seront mis en œuvre pour évaluer la mise à disposition à l’avance de la contraception d’urgence (CU).

    Cette évaluation a pour objectif de rendre un avis sur la pertinence de la mise à disposition à l’avance de la contraception d’urgence hormonale et, le cas échéant, de proposer des stratégies de mise à disposition à l’avance, pouvant être différentes selon les populations cibles ou géographiquement. Cette évaluation s’inscrit dans le cadre d’un travail d’évaluation plus large des méthodes contraceptives et en constitue un des éléments.

    Résumé

    La contraception d’urgence (CU) a pour objectif d'éviter la survenue d'une grossesse après un rapport sexuel non protégé. La CU hormonale est disponible en France en pharmacie sans prescription médicale. Si elle est délivrée sans ordonnance, elle n’est pas remboursée. Si elle est prescrite, elle est remboursée à 65%. Pour les mineures, elle est délivrée gratuitement et anonymement. Elle peut également être administrée aux élèves mineures ou majeures de l'enseignement secondaire par les infirmiers(ères) scolaires.

    Si les efforts mis en place pour faciliter l’accès à la CU ont été suivis par une augmentation importante de son utilisation, celle-ci reste cependant trop faible pour avoir un impact visible en termes de diminution du nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG). Le nombre de contraceptions d’urgence vendues en pharmacie a doublé entre 2000 (600 000) et 2010 (1,3 million). Par contre, au cours de cette même période, le nombre d’IVG n’a pas diminué : il a même légèrement augmenté (220 000 IVG recensées en 2009).

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  • Douleur : évaluation de la prise en charge (2/2) (311 05 2011)

    Suite et fin de la Synthèse du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en mars 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au rapport complet pdf)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=211&ar=a&menu=09

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110315_evaldouleur20062010.pdf

     

    Appréciation générale

    Le comite d’évaluation a réparti les mesures du plan en 2 catégories : les mesures visant à améliorer les conditions de prise en charge de la douleur (formation, élaborations de recommandations, études épidémiologiques) et les mesures concernant plus directement lamélioration de la prise en charge de la douleur proprement dite (structures, personnels, médicaments ou techniques antalgiques, etc). La plupart des avancées ont porté sur la première catégorie de mesures.

    Sur le plan financier, 21,4 millions € (sur les 26,7 millions € prévus) ont été engagés. Il ny pas eu de soutien à la création de nouveaux réseaux. Il na pas été possible d’établir si les crédits visant à financer la mise en place du groupe homogène de séjour (GHS) douleur ont été utilisés, au regard de la faible incitation liée au codage. Il savère que les sommes inscrites au titre du plan, mais financées par des crédits «  ordinaires »  de lAssurance.

    Selon les données financières transmises via le système informatique « ARBUST MIGAC » par les agences régionales dhospitalisation (ARH) à la Direction générale de loffre de soins (DGOS), le flux financier associé à la douleur est passé de 51,7 millions dEuros en 2006 à 62,6 millions en 2009, soit une progression de 10,9 millions dEuros. Avec ces chiffres, ne peut-on pas prétendre que la prise en charge de la douleur a été financée bien au-delà de ce que le programme national prévoyait, dans la mesure où les dotations des structures ont augmenté pendant la durée du programme ? Pourtant, en termes de ressources humaines, les témoignages émanant du terrain font plutôt état de la diminution des postes que de la création demplois, ce qui laisse penser (sous réserve dun bilan réel de lutilisation des crédits) que cet argent a probablement été utilisé à dautres fins au sein des établissements de santé.

    On peut alors conclure que le 3e plan a eu un impact important sur le milieu professionnel hospitalier en termes danimation ou dencouragement à linnovation, mais est passé à côté de son objectif damélioration de la prise en charge pour navoir pas assez pris en compte les contraintes exogènes que sont :

    -       L’organisation et le financement de lhôpital public ;

    -       les limites des incitations en direction de lindustrie pharmaceutique pour développer des nouvelles formes galéniques dantalgiques et demander des AMM ;

    -       le relatif isolement de la médecine libérale ;

    -       les conditions de rémunération imposées par lassurance maladie aux professionnels médicaux et non médicaux : des expérimentations de prises en charge forfaitaires, décidées par les centres antidouleur, et qui incluraient la prise en charge libérale, permettraient le développement dune filière de soins utile aux malades, la rémunération des psychologues et dautres professionnels non médicaux, létablissement dun lien pédagogique entre soignants avec une plus grande disponibilité des centres antidouleur.

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  • Douleur : évaluation de la prise en charge (1/2) (30 05 2011)

    Début de la Synthèse du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en mars 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au rapport complet version pdf)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=211&ar=a&menu=09

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110315_evaldouleur20062010.pdf

     

    Évaluation du plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006 – 2010

    Synthèse

    Le HCSP a été saisi le 7 mai 2010 par le ministère chargé de la santé pour mener l’évaluation du plan douleur 2006-2010. Un comite d’évaluation a été constitué, compose de 2 membres du HCSP, de 5 personnalités extérieures et de 3 personnes du secrétariat général du HCSP. La mission a travaillé par auditions : 35 personnes ont été auditionnées et 16 personnes ont remis des contributions écrites.

    Le niveau et les modalités de réalisation des 25 mesures du plan déclinant ses 4 priorités ont dans un premier temps été étudiés. La mission a ensuite réalisé une évaluation générale de la structuration et du déroulement du plan et a conclu sur une série de recommandations pouvant servir de base à la construction dun nouveau plan douleur. A lissue du travail dévaluation, les constats et appréciations suivants peuvent être énoncés.

    Priorité 1 : Améliorer la prise en charge des douleurs des populations les plus vulnérables

    Enfants et adolescents

    L’élaboration de recommandations sur le bon usage des médicaments de la douleur chez lenfant réalisée par lAgence francaise de sécurite sanitaire et des produits de santé (Afssaps) est une avancée importante. Cest un document de référence pour guider les professionnels dans leur pratique quotidienne. Toutefois, ces recommandations mériteraient dêtre mieux diffusées auprès des professionnels de santé.

    De gros efforts ont été faits dans la prise en charge et la prévention des douleurs aigües, en particulier liées aux soins. Mais il persiste de vraies difficultés pour accéder à des avis spécialisés dans la prise en charge de la douleur chronique, qui ne se limite pas au cancer (céphalées, rhumatologie, douleur neuropathique, handicap moteur) : le nombre de spécialistes et de structures spécialisées est très inférieur aux besoins, avec un accès très insuffisant aux techniques non pharmacologiques, en particulier psychocomportementales. Lutilisation en pédiatrie des médicaments existants en médecine adulte reste à développer, alors même que pour certains de ces médicaments lautorisation de mise sur le marché (AMM) pédiatrique existe dans dautres pays, mais pas en France.

    Linformation aux familles et aux enfants doit être plus largement diffusée. Enfin, dune manière générale, limpact des mesures prévues par les plans douleur sur la douleur des patients est insuffisamment mesuré, incitant à développer des études épidémiologiques.

    Personnes âgées

    Un état des lieux sur la prise en charge de la douleur des personnes âgées a été réalisé, mais antérieurement au plan et sa diffusion, limitée au milieu gériatrique, reste insuffisante.

    Un effort très important a été mené en matière de formation des soignants dans une logique systémique pour améliorer le repérage et la prise en charge de la douleur, la prescription de psychotropes, pour favoriser la bientraitance et mieux prendre en compte la souffrance psychique des personnes âgées, et enfin pour sensibiliser le personnel des institutions gériatriques à la démarche palliative. Le dispositif mis en place repose en grande partie sur le projet Mobiqual, via la création et la diffusion de kits de formation de formateurs. Les évaluations disponibles sont réalisées par les promoteurs du projet sur la base des retours de questionnaires remplis par les professionnels ayant utilisé les kits. Etant donné lambition du projet et son montant financier (1 million €), une évaluation indépendante et professionnelle aurait été hautement souhaitable. Il nen reste pas moins quun effort réel a été fait pour diffuser des recommandations et créer une « culture douleur ». Leffort a été très centré sur les institutions gériatriques et très peu a été fait pour les personnes âgées vivant à domicile ; or 90 % des personnes de plus de 75 ans vivent à domicile et une personne sur deux se plaint de douleur. Des formations destinées aux médecins généralistes et soignants intervenant à domicile (infirmières, kinésithérapeutes), voire aux aides de vie, sont indispensables pour une meilleure utilisation des antalgiques, une connaissance de liatrogénèse et une utilisation des techniques non médicamenteuses.

    Autres personnes vulnérables : handicap et psychiatrie

    Les handicapés et personnes atteintes de maladies mentales ont été les oubliés du plan. Très peu de mesures ont concerné les premiers, aucune les seconds, alors que ces populations sont très concernées par la douleur : dans une enquête récente du centre antidouleur de lhôpital St Jean de Dieu à Lyon « un jour donné », 60 % des 245 patients hospitalisés se plaignent de douleur et seuls 14 % ont été évalués par un soignant. Un travail sur le type dinstrument de mesure adapté aux différentes pathologies psychiâtriques est indispensable.

    Priorité 2 : Formation

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  • Plan Antibiotiques : évaluation (2/2) (25 02 2011)

    Plan Antibiotiques : évaluation (2/2)

    Suite et fin de la synthèse du rapport du Haut Comité de la Santé Publique publié en février 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du HCSP ou au texte complet du rapport)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=6&clefr=194&ar=a&menu=09.html

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110204_pnpeantibio.pdf

    Évaluation du 2e PLAN 2007-2010 pour préserver l’efficacité des Antibiotiques (février 2011)

    …/…

    Recommandation 1 : un 3ème plan qui combine sécurité sanitaire et santé publique

    Les cas de résistance les plus difficiles sont repérés et traités à l’hôpital. Ils doivent donc faire l’objet d’une attention privilégiée. Cependant, préserver l’efficacité des antibiotiques demande avant tout de promouvoir le bon usage de ces médicaments qui, dans leur grande majorité, sont prescrits par les médecins généralistes en ambulatoire.

    Recommandation 2 : un 3ème plan resserré

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