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retraiteshospitaliers64 - Page 493

  • Service civique (21 10 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 11 août 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160119726.html

     

    Question écrite n° 19726 de M. Jean-Paul Fournier (sénateur du Gard)

    Jean-Paul Fournier attire l'attention de M. le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports sur le dispositif du service civique et particulièrement sur les conditions de sa « généralisation » telle qu'elle a été évoquée dans les vœux présidentiels de 2016. Le Président de la République a ainsi fait part de la volonté de développer ce dispositif qui concerne actuellement 75 000 jeunes en demandant au Gouvernement d'engager, par étapes, la généralisation du service civique à l'ensemble d'une classe d'âge. Devant l'ampleur des enjeux de cohésion et d'intégration auquel notre pays fait face, l'intention de trouver des réponses aux nombreux enjeux de société posés semble une nécessité. Cependant, et sans remettre en cause un dispositif qui reçoit l'assentiment du plus grand nombre, il semble que l'implication financière et le souci d'efficacité d'un tel objectif doivent retenir notre vigilance.

     
    En effet, au vu des difficultés que rencontre actuellement l'agence du service civique pour trouver une place à chaque volontaire, l'idée d'une extension notable (passer de 80 000 contrats à 140 000 environ) semble particulièrement ambitieuse. Il n'est en effet actuellement pas possible de répondre favorablement à toutes les demandes des jeunes qui se portent candidats, de nombreuses structures ne faisant toujours pas appel à ce dispositif. Ainsi 85 % des jeunes en service civique sont accueillis par des associations alors que le nombre et l'éventail des structures qui pourraient en accueillir est bien plus large : établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes, écoles, hôpitaux, centres communaux d'action sociale, bailleurs sociaux…

     
    D'autre part, si le service civique présente un coût financier très modique pour la structure qui accueille le jeune, il pèse en revanche sur les finances de l'État qui verse une indemnité de 467,34 euros net par mois, quelle que soit la durée hebdomadaire du contrat (ce à quoi peut s'ajouter une bourse de 106,38 euros, notamment pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active). En 2015, le budget consacré au service civique s'élève ainsi à 229 millions d'euros. Il sera de 391 millions en 2016 et est appelé à évoluer de façon très notable si la généralisation devenait effective.

     
    Face à ce constat, il souhaite demander au Gouvernement de lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour que l'éventail des structures faisant appel au dispositif du service civique s'élargisse, et de lui préciser les mesures envisagées pour que la qualité des missions proposées aille réellement de pair avec la croissance souhaitée des effectifs. En outre, il souhaite lui demander si la généralisation du service civique est envisagée, par ses services, comme un préalable à un dispositif obligatoire.

     

    Réponse du Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports publiée dans le JO Sénat du 11/08/2016 p. 3520

     

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  • Apprentissage : nette reprise en 2015 (20 10 2016)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 8 septembre 2016 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/apprentissage-nette-reprise-2015.html?xtor=EPR-56.html

     

    Selon une étude du ministère en charge du travail publiée le 1er septembre 2016, le nombre d’entrées en apprentissage a augmenté de 2,3% en 2015 pour s’établir à 281 000 nouveaux contrats d’apprentissage tous secteurs confondus (+2,3% par rapport à 2014).

    Cette hausse serait dûe en grande partie à la mise en place de l’aide “TPE jeunes apprentis” accordée aux très petites entreprises recrutant un apprenti mineur. Cette aide forfaitaire est versée par l’État : elle est fixée à 4 400 euros au titre de la première année du contrat d’apprentissage signé par un jeune mineur employé par une entreprise de moins de onze salariés. Entrée en vigueur le 1er juillet 2015, cette mesure aurait permis de 7 000 à 11 000 embauches supplémentaires d’apprentis, alors que les embauches d’apprentis majeurs sont restées stables dans ces entreprises.

    Dans le secteur privé, 270 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés en 2015, soit une hausse de 1,6% par rapport à 2014 après deux années de baisse. 43% de ces nouveaux contrats ont concerné la préparation d’un diplôme, notamment au niveau CAP (V), ou d’un titre dans les spécialités des services. Par secteur d’activité, la reprise de l’apprentissage a profité à l’industrie (+2 %), notamment agroalimentaire (+5%), et au tertiaire (+3%). En revanche, les embauches ont continué de diminuer dans la construction (-4%). L’étude souligne que la proportion des jeunes femmes apprenties n’a que très peu évolué depuis 20 ans (28% en 1995, 34% en 2015). Dans le secteur public, les entrées en apprentissage ont augmenté fortement pour s’établir à 11 000 contrats (+24,8%) à la suite du plan de recrutement d’apprentis dans la fonction publique d’État décidé lors de la conférence sociale de juillet 2015. Si les collectivités territoriales demeurent les premières utilisatrices de l’apprentissage dans le secteur public, elles ne représentent plus que 47% des entrées (-21% par rapport à 2014).

    L’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théorique en centre de formation d’apprentis (CFA) et enseignement du métier chez l’employeur avec lequel l’apprenti a signé son contrat. La loi Travail apporte des aménagements concernant le contrat d’apprentissage, en particulier l’allongement de la limite d’âge à titre expérimental.

     

    Sur la toile publique

  • Violences conjugales : téléprotection (19 10 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 20 juillet 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16031416S.html

     

    Question orale sans débat n° 1416S de Mme Chantal Deseyne (sénatrice d'Eure-et-Loir)

     

    Mme Chantal Deseyne attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice sur la généralisation du dispositif de téléprotection grave danger (TGD).

     
    Ce dispositif, prévu à l'article 41-3-1 du code de procédure pénale, permet à la victime de violences de la part de son conjoint, de son concubin ou de son partenaire lié par un pacte civil de solidarité d'alerter les autorités. Avec l'accord de la victime, ce dispositif peut permettre de la géolocaliser au moment où elle déclenche l'alerte. L'attribution du TGD est décidée par le procureur de la République, pour une durée de six mois renouvelable. Le dispositif de téléprotection ne peut être attribué qu'en l'absence de cohabitation entre la victime et l'auteur des violences. Depuis 2014, il peut aussi être attribué aux femmes victimes de viols. Depuis 2009, en Seine-Saint-Denis, deux cents femmes et quatre cents enfants ont été secourus grâce à ce dispositif.

     

    Or, la délégation aux droits des femmes a constaté dans son rapport « 2006-2016, un combat inachevé contre les violences conjugales » que ce dispositif est actuellement inégalement réparti sur le territoire : Paris dispose de vingt TGD et Bayonne de deux.

     
    Elle souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage d'augmenter rapidement l'attribution des boitiers de téléprotection grave danger sur l'ensemble du territoire.

     

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère des affaires sociales et de la santé, chargé des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion publiée dans le JO Sénat du 20/07/2016 p. 13724

     

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  • Aide aux aidants (18 10 2016)

    Nous publions volontiers cette information proposée par nos amis du Comité départemental d’Intervention et d’Animation Pour l’Autonomie en Pyrénées Atlantiques (cliquer ici pour accéder au site du CIAPA)

     http://ciapa.fr/index.html

    La SMLH (Société des Membres de la Légion d’Honneur) et le CIAPA  (Comité départemental d’Intervention et d’Animation Pour l’Autonomie) ont créé une action de prévention  à destination des proches aidants sur l’ensemble du territoire des Pyrénées Atlantiques, afin de les aider à prendre conscience de leur rôle d’aidants, à cheminer pour accepter de se faire aider le plus tôt possible par les différents acteurs du territoire.

     

    Aussi, le rendez-vous APPI s'adresse aux proches aidants qui accompagnent une personne en perte d'autonomie, qu’elle soit vieillissante, atteinte d'une maladie invalidante et/ou en situation de handicap.  Sa thématique est "la prise de conscience de l'aidant sur sa situation physique, morale, psychologique" avec un triple objectif, de reconnaitre son statut d'aidant, de savoir demander de l'aide, et d’accepter de se faire aider.

     

    Le Rendez-vous APPI est totalement gratuit pour l'aidant, il est organisé par le CIAPA et animé par deux professionnels du médico-social.

     

    Prochaines dates à venir en 2016 :  mercredi 26 octobre, les vendredis 28 octobre et 25 novembre et le mercredi 7 décembre. 

    Merci de contacter le CIAPA pour connaître les lieux des rencontres 05.59.80.16.37 ».

    CIAPA  100 avenue du Loup  64000 PAU

    Notre téléphone : 05 59 80 16 37

    Notre courriel :    ciapa@ciapa.fr

  • Statut de médecin contractuel territorial (17 10 2016)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 6 octobre 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160119793.html

     

    Question écrite n° 19793 de M. Roland Courteau sénateur de l’Aude)

    Roland Courteau attire l'attention de Mme la ministre de la décentralisation et de la fonction publique concernant les problèmes d'accès aux soins dans certains territoires. Alors que le nombre total de médecins n'a jamais été aussi élevé en France, l'on assiste ces dernières années à la formation de zones sous-médicalisées dans lesquelles les patients éprouvent des difficultés à accéder aux soins dans des conditions de proximité et de délais satisfaisantes. Ces « déserts médicaux », ainsi qu'il est convenu de les qualifier, correspondent souvent à des espaces ruraux, mais aussi à certaines villes moyennes ou à des zones périurbaines.

     
    L'accès à la santé fait partie des services indispensables qui conditionnent l'attractivité d'un territoire. Les carences dans la présence médicale posent donc un problème majeur d'égalité des territoires, en générant des situations inacceptables qui menacent l'existence même de certains d'entre eux. Elles posent aussi et surtout un problème d'égalité entre les citoyens. Les déserts médicaux apparaissent contraires au principe de protection de la santé qui est garanti à tous par le préambule de la Constitution de 1946.

     
    Pour lutter contre ces déserts médicaux, une des solutions serait de créer, non pas une fonction publique territoriale médicale, mais un statut de médecin contractuel territorial avec un statut particulier. Ce statut prévoirait notamment une rémunération obligatoire par référence à la grille de la fonction publique hospitalière et une bonification à l'ancienneté. Il rappelle que la succession des contrats ne semble pas poser de difficultés. En effet, si l'article 3 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale limite l'embauche des contractuels à un an, l'article 3-3 prévoit une dérogation à cette règle lorsqu'il n'existe pas de cadre d'emplois de fonctionnaires susceptibles d'assurer les fonctions correspondantes. Cette solution de compromis offre l'avantage de la simplicité et de la rapidité. C'est pourquoi il souhaiterait connaître son sentiment quant à la création d'un statut de médecin contractuel territorial.

     

    Réponse du Ministère de la fonction publique publiée dans le JO Sénat du 06/10/2016 p. 4322

     

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  • Prix anti-Nobel (IG Nobel) 1991-2014 (16 10 2016)

    Nous soumettons à la curiosité amusée de nos lecteurs des extraits (un nouveau, cumulé chaque dimanche) du palmarès remarquable des Prix IG Nobel (ou anti-Nobel) décernés chaque année depuis 1991 sous le patronage de la revue Annals of Improbable Research (cliquer ici pour accéder au site Improbable Research), et également classés sur le site Wikipedia

    http://improbable.com/

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Ig_Nobel

     

    Prix décernés en 2003

    Paix : Lal Bihari de l'Uttar Pradesh en Inde, pour sa triple réalisation :

    • avoir mené une vie active alors qu'il avait été reconnu officiellement décédé en 1976
    • avoir mené une campagne posthume acharnée contre l'inertie bureaucratique
    • avoir créé l'association des personnes décédées.

     

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