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  • reprise fantôme ? (19 08 2009)

    Une reprise fantôme ?

    Extraits d’un Point de vue de M. NOURIEL ROUBINI président de Roubini Global Economics et professeur d'économie à la Stern School of Business de l'Universite de New York.  publié le 18 août 2009 sur le site des Echos (cliquer ici pour accéder au site des Echos)

    http://www.lesechos.fr/info/analyses/020103897448-une-reprise-fantome-.htm?xtor=EPR-1000-[info%20matin]-20090818

     

    Que nous réserve l'économie des Etats-Unis et du monde ? Cette question suscitait l'an dernier une polémique entre deux camps. L'un annonçait que les Etats-Unis auraient à faire face à une récession en V, de courte durée - huit mois, comme les récessions de 1990-1991 et de 2001 - et peu profonde, avec un découplage entre la conjoncture mondiale et le ralentissement américain. L'autre camp, dont j'étais, soutenait qu'étant donné les effets de levier excessifs (dans les ménages, les institutions financières et les entreprises), il fallait s'attendre à une récession en U, de longue durée - vouée à durer vingt-quatre mois environ - et profonde, sans découplage entre la conjoncture mondiale et le ralentissement américain.

    …/…

    Il y a également aujourd'hui deux raisons de craindre une récession en W. D'abord, la stratégie pour sortir de la politique de relâchement monétaire et budgétaire risque d'être bâclée parce que les responsables seront frappés d'anathème - qu'ils l'appliquent ou non. S'ils prennent au sérieux leurs déficits budgétaires (et la monétisation éventuelle de ces déficits), qu'ils augmentent les impôts, réduisent la dépense et épongent l'excédent de liquidités, ils risquent d'affaiblir encore davantage la reprise. Mais s'ils ne remédient pas à leurs énormes déficits budgétaires et continuent à les monétiser, les marchés obligataires se rebelleront tôt ou tard - une fois les forces déflationnistes atténuées. A ce stade, il faudra s'attendre à une poussée de l'inflation, à la hausse de la marge actuarielle des bons du Trésor, et la reprise en sera obstruée.

    La deuxième raison qui fait craindre une récession en W a trait au fait que le pétrole, l'énergie et la nourriture risquent de subir une augmentation plus rapide que ne le préconisent les fondamentaux économiques, et cette augmentation pourrait encore être aggravée par le mur de liquidité qui attire à lui les actifs, ainsi que par la demande de spéculation. L'an dernier, l'économie mondiale a basculé quand le baril de pétrole a atteint 145 dollars, provoquant une onde de choc qui a touché les Etats-Unis, l'Europe, le Japon, la Chine et l'Inde - tous les pays importateurs de pétrole. L'économie mondiale s'en remet à peine aujourd'hui et, si ces mêmes forces spéculatives devaient faire grimper le baril à 100 dollars, le choc d'une contraction pourrait lui être fatal.

    …/…

  • effectifs des entreprises (18 08 2009)

    Entreprises : répartition par effectifs

    Extrait du rapport du Conseil Economique et Social et Environnemental (CESE) « repères statistiques sur les dimensions économique, sociale et environnementale de la société française » (page 28) lu le 2 août 2009 sur le site du CESE(cliquer ici pour accéder au site du CESE et au texte intégral du rapport)

    http://www.conseil-economique-et-social.fr/

    http://www.conseil-economique-et-social.fr/rapport/20081216_Reperes_statistiques_4.pdf

     

     

    Appareil productif français : effectifs au 1er janvier 2007

     

    93,3 % des 2,9 millions d’entreprises françaises ont moins de 10 salariés

    (En nombre d’entreprises et en % par secteur d’activité au 1er janvier 2007

     

     

     

    0 salarié

    1 à 9 salariés

    10 à 249 salariés (PME)

    250 à 499 salariés

    500 à 1999 salariés

    2000 salariés ou plus

    Total

    Industries agricoles et alimentaires (IAA)

    20 178

    (31,4 %)

    36 533

    (56,8 %)

    7 306

    (11,4 %)

    187

    (0,29 %)

    117

    (0,18 %)

    15

    (0,02 %)

    64 336

    (100,0 %)

    Industries hors IAA

    83 660

    (45,7 %)

    64 176

    (35,1 %)

    33 470

    (18,3 %)

    934

    (0,51 %)

    625

    (0,34 %)

    119

    (0,07 %)

    182 984

    (100,0 %)

    Construction

    182 367

    (47,9 %)

    169 032

    (44,4 %)

    28 872

    (7,6 %)

    164

    (0,04 %)

    120

    (0,03 %)

    14

    (0,00 %)

    380 569

    (100,0 %)

    Commerce

    362 040

    (55,0 %)

    251 926

    (38,3 %)

    43 472

    (6,6 %)

    537

    (0,08 %)

    291

    (0,04 %)

    80

    (0,01 %)

    658 346

    (100,0 %)

    Transports

    50 112

    (56,8 %)

    26 193

    (29,7 %)

    11 583

    (13,1 %)

    245

    (0,28 %)

    117

    (0,13 %)

    30

    (0,03 %)

    88 280

    (100,0 %)

    Activités financières

    33 132

    (62,2 %)

    17 164

    (32,2 %)

    2 620

    (4,9 %)

    104

    (0,20 %)

    202

    (0,38 %)

    58

    (0,11 %)

    53 280

    (100,0 %)

    Activités immobilières

    156 817

    (78,9 %)

    38 070

    (19,1 %)

    3 833

    (1,9 %)

    66

    (0,03 %)

    34

    (0,02 %)

    3

    (0,00 %)

    198 823

    (100,0 %)

    Services aux entreprises

    337 473

    (65,3 %)

    147 225

    (28,5 %)

    30 912

    (6,0 %)

    580

    (0,11 %)

    396

    (0,08 %)

    101

    (0,02 %)

    516 687

    (100,0 %)

    Autres services

    519 975

    (66,5 %)

    233 675

    (29,9 %)

    27 782

    (3,6 %)

    249

    (0,03 %)

    105

    (0,01 %)

    33

    (0,00 %)

    781 819

    (100,0 %)

    Total

    1 745 754

    (59,7 %)

    983 994

    (33,6 %)

    189 850

    (6,5 %)

    3 066

    (0,10 %)

    2 007

    (0,07 %)

    453

    (0,02 %)

    2 925 124

    (100,0 %)

     

     

    Se lit ainsi : « 20 178 entreprises du secteur des industries agricoles et alimentaires sur 64 336, c’est-à-dire 31,4 % des entreprises de ce secteur, n’ont aucun salarié tandis que 1 745 754 entreprises, c’est-à-dire 59,7 % du total des entreprises françaises sont dans le même cas ».

    Champ total hors agriculture, France métropolitaine et DOM.

    Source : INSEE, calculs Conseil économique, social et environnemental

  • médiation : évaluation (17 08 2009)

    Face à la conflictualité et à la violence, quelle efficacité de la médiation ?

    Extraits d’un rapport de Mme Laetitia Brabant-Delannoy,  Département Questions sociales

    publié en juillet 2009 (Note de veille n°147) sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS ou au texte intégral de la note et du rapport)

     

    http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1026

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille147.pdf

     

     

    Présentée comme un mode alternatif de résolution des conflits au sein des couples, des familles, comme dans les écoles et les quartiers, la médiation est particulièrement mise en avant par les pouvoirs publics. Des législations récentes la favorisent, des décrets l’organisent, plusieurs rapports appellent à sa généralisation. Considérée comme la panacée par certains, elle suscite également méfiance et hostilité.

     

    La question du développement, voire de la généralisation, de la médiation pose au préalable celle de son efficacité face à la conflictualité et à la violence. Les éléments d’évaluation existants en France sur quatre types de médiations (familiale, scolaire, sociale et pénale) confirment la plupart des attraits mis en avant par ses promoteurs : prévention des tensions, apaisement des parties et meilleure résolution de conflits, responsabilisation des acteurs, sécurisation des espaces et des personnes et renforcement de la cohésion sociale. Ils signalent également les risques inhérents aux processus de médiation (renforcement de certaines inégalités entre les parties ou d’accès à la justice, communautarisation de la gestion de conflits).

     

    L’ensemble de ces considérations mérite d’être étayé et invite à poursuivre et à développer la démarche d’évaluation encore insuffisante aujourd’hui.

     

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  • SENIORS ET CITÉ (16 08 2009)

     

    Extraits (introduction, conclusion) d’un rapport dense et particulièrement riche présenté par Mme Monique Boutrand, au nom de la section du cadre de vie, approuvé (séance des 10 et 11 mars 2009) par le Conseil Economique et Social et Environnemental (CESE) et lu le 2 août 2009 sur le site du CESE (cliquer ici pour accéder au site du CESE et au texte intégral du rapport)

     

    http://www.conseil-economique-et-social.fr/ces_dat2/2-3based/base.htm

     

    INTRODUCTION

    Les « baby-boomers », ceux que le marketing a baptisés « seniors », font l’objet de discours, de colloques et d’ouvrages, mais il apparaît rapidement qu’il est difficile de cerner cette nouvelle génération.

    Les statistiques démographiques et économiques ou les études portant sur des questions plus qualitatives existent mais, faute d’une définition communément acceptée, elles portent sur des tranches d’âge différentes et permettent difficilement les comparaisons. Les chercheurs comme les décideurs politiques se sont surtout intéressés au vieillissement de la population, au grand âge et aux enjeux en termes de protection sociale. Les partenaires sociaux ont abordé les questions posées dans le monde du travail par le départ de cette génération mais très peu d’études ont exploré cette « nouvelle vie » qui s’ouvre au moment de la cessation d’activité professionnelle.

    Le rapport et l’avis tentent d’établir un état des lieux et d’imaginer le rôle et la place que les seniors jouent et pourront jouer demain dans une société où la coexistence de quatre à cinq générations oblige à repenser le pacte social entre ces générations et la qualité du cadre de vie qui leur sera proposé dans la cité. Les questions de logement, de déplacements et de maintien des services, de « bien vivre » tout simplement ne se posent pas qu’en termes financiers mais aussi en termes d’acceptation sociale et de cohabitation harmonieuse entre les générations.

    C’est dans cet espace qu’existent déjà de multiples expériences souvent méconnues car nées de la volonté d’acteurs associatifs innovants. Les seniors, grâce à leur disponibilité, y apportent une contribution essentielle.

    Donner de la visibilité à leur action, l’inscrire dans une stratégie territoriale et nationale permettra de faire de cette nouvelle génération, une « force de l’âge », une chance et un atout pour la cité de demain, le terme « cité » étant entendu au sens civique du terme, incluant toutes les formes de la vie sociale sur les territoires.

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  • fin de la prime à la casse (15 08 2009)

    Fin de la prime à la casse

     

    Question sénatoriale et réponse ministérielle publiées sur le site du Sénat le 17 juillet 2009 (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ09070358G&idtable=q217834|q218083|q218084|q218085|q218086|q218087|q218088|q218089|q218090|q218091&&rch=qs&de=20090715&au=20090731&dp=3+ans&radio=deau&aff=ar&tri=da&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn

     

    Question d'actualité au gouvernement n° 0358G de M. Jackie Pierre sénateur UMP des Vosges

     

    Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi.

    Madame le ministre, en décembre 2008, dans le cadre du plan de relance de l'économie française élaboré pour affronter la crise structurelle sans précédent qui nous a frappés, ainsi que de nombreux autres pays dans le monde, des mesures spécifiques ont été prises pour aider le secteur automobile, particulièrement touché.

     
    Ainsi, une prime à la casse de 1 000 euros pour l'achat d'un véhicule neuf émettant moins de 160 grammes de CO2 a été instaurée. Ce dispositif, le plus populaire du plan de relance, est prévu pour durer jusqu'à la fin de 2009.


    Je le rappelle, pour assurer l'avenir de notre outil industriel automobile et préserver ce secteur stratégique pour notre économie et nos emplois, un pacte automobile a été concrétisé dans le collectif budgétaire du mois d'avril dernier.

     
    Or le ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance et le ministre de l'industrie viennent d'annoncer que la prime à la casse ne pourrait être maintenue indéfiniment.

     
    Nos voisins allemands font de même, Berlin ayant exclu d'étendre ce dispositif.

     
    Certains journaux titrent déjà sur une fin trop rapide de la prime en rappelant les effets dommageables, dans le passé, de l'arrêt de la « Balladurette » et de la « Jupette ».

     
    En outre, ces déclarations de nos ministres n'ont pas manqué de susciter de multiples réactions chez les constructeurs, chez les sous-traitants, nombreux dans les Vosges, ainsi que dans les réseaux de vente d'automobiles, réactions à la hauteur des résultats, qui semblent positifs.

     
    Madame la ministre, pouvez-vous nous indiquer quel est le premier bilan de ce dispositif, sachant qu'il a été conçu pour soutenir l'activité, écouler les stocks et faire repartir la production ?

     
    D'autre part, pouvez-vous nous préciser dans quel délai et suivant quelles modalités vous envisagez de l'arrêter ?

     

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  • réforme retraites (mères, retraites chapeaux) (14 08 2009)

    Nouvelles pistes sur la réforme des retraites

    …/…

    Comme la Tribune l'avait révélé le 28 mai dernier, le ministère du Travail souhaiterait que la réforme des avantages accordées aux mères en matière de retraite figure dans le projet de budget 2010 de la Sécurité sociale (PLFSS), a indiqué mardi soir l'entourage de Xavier Darcos, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Famille. ….