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santé - Page 109

  • Bio-éthique : états généraux (27 06 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note de synthèse publiée le 6 juin 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique) 

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/etats-generaux-bioethique-ccne-publie-rapport-synthese-consultation.html?xtor=EPR-56.html

    États généraux de la bioéthique : le CCNE publie le rapport de synthèse de la consultation

    Les États généraux de la bioéthique ont été lancés en janvier 2018. Dans leur première phase qui s’est terminée le 30 avril, ils ont donné lieu à des évènements organisés par les Espaces de réflexion éthique régionaux (ERER) et à une consultation en ligne sur un site web participatif. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a par ailleurs auditionné 400 organisations. Le rapport de synthèse de la consultation a été rendu public le 5 juin 2018.

    Les thématiques des États généraux

    Neuf thématiques ont été soumises au débat pour ces États généraux de la bioéthique : recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, examens génétiques et médecine génomique, dons et transplantations d’organes, neurosciences, données de santé, intelligence artificielle et robotisation, santé et environnement, procréation et société, accompagnement de la fin de vie.

    Pour chacun des thèmes, le rapport présente le contexte et le cadre légal, les questions en débat, une synthèse des positions exprimées dans les débats en région, sur la plateforme internet ou lors des auditions.

    Pour le CCNE, la mobilisation des citoyens a été forte. Le nombre d’interventions a été grand mais il ne garantit pas une représentation juste de l’état de l’opinion. Ce n’est pas parce qu’une opinion a été exprimée plusieurs fois pendant la consultation qu’elle est représentative de l’opinion de la population, sa répétition pouvant être le fait de l’activisme de certains militants.

    Les premières conclusions du CCNE

    Le Comité souligne l’existence de principes éthiques largement partagés. Il s’agit du respect de la gratuité du don, de la non patrimonialité et de la non commercialisation du corps humain, ainsi que le respect de la liberté et de l’autonomie de chaque personne et la nécessaire appropriation d’une information libre et complète.

    Le thème de la place du patient dans le système de santé s’est dégagé de façon transversale :

    • le soin ne se limite pas un acte technique et les techniques (intelligence artificielle, télémédecine, etc.) ne doivent pas déshumaniser la médecine ;
    • les craintes d’utilisation frauduleuse ou abusive des données de santé sont nombreuses ;
    • le respect du droit à la différence et la protection des plus vulnérables est une préoccupation largement partagée ;
    • l’accès à la santé est un droit essentiel.

    En revanche, sur d’autres sujets comme l’assistance médicale à la procréation ou la fin de vie, le CCNE a relevé des positions très différentes voire inconciliables dans la société.

    Sur la toile publique

  • Rappel de produits (mise à jour du 22 juin 2018) (23 06 2018)

    En fonction des alertes, nous proposons ici chaque samedi une liste d’avis publiés dernièrement sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) du Ministère de l’Economie (cliquer ici pour accéder au site du Ministère de l’Economie)

    https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Securite/Alertes/Avis-rappels-de-produits.html

    NDLR du Blog : Les avis de rappels de produits sur le site de la DGCCRF comportent un résumé (produit, société, nature du risque) et surtout un lien permettant d’ouvrir par simple clic une fiche avec photo, description, références du produit et la démarche proposée ; ce lien peut ne plus être opérationnel si la durée de l’alerte est dépassée

     

    20/06/2018 - Avis de rappel des couvertures pour sofa de marque STARLYF

    Nom du produit : COUVERTURE REVERSIBLE / HYDROPHOBE - SOFA COVER

    Marque : STARLYF

    Référence : SOFA COVER et SOFA COVER GM

    Risque : Dans des circonstances particulières, ces produits sont inflammables et présentent un risque de brûlure ou de propagation d'un incendie.

    Commentaire : Les détenteurs de ces produits sont priés d’arrêter de les utiliser et de contacter leur revendeur pour convenir de la procédure de rappel du produit.

     

    20/06/2018 - Avis de rappel des sifflets FAVEURS de marque GAPPY PARTY

    Nom du produit : Lot de 4 sifflets (couleur verte, jaune, orange, rose)

    Marque : GAPPY PARTY

    Référence : 194162         Lot : CFN17001037

    Risque : Ingestion ou inhalation dû à la présence de petites pièces détachables.

    Commentaire : Les détenteurs de ces produits sont invités à ne plus les utiliser et à les ramener en magasin contre remboursement.

     

    Liste des rappels des 30 jours précédents

     

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  • Rappel de produits (mise à jour du 15 juin 2018) (16 06 2018)

    En fonction des alertes, nous proposons ici chaque samedi une liste d’avis publiés dernièrement sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) du Ministère de l’Economie (cliquer ici pour accéder au site du Ministère de l’Economie)

    https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Securite/Alertes/Avis-rappels-de-produits.html

    NDLR du Blog : Les avis de rappels de produits sur le site de la DGCCRF comportent un résumé (produit, société, nature du risque) et surtout un lien permettant d’ouvrir par simple clic une fiche avec photo, description, références du produit et la démarche proposée ; ce lien peut ne plus être opérationnel si la durée de l’alerte est dépassée

    13/06/2018 - Avis de rappel de déguisement Peter Pan de marque Disneyland Paris.

    Nom du produit : Déguisement Peter Pan

    Marque : Disneyland Paris

    Référence : COST PETER PAN
    Lots : FAC-011100-16245, FAC-011100-17247 et FAC-011100-17261 vendus du 26/05/17 au 20/04/18

    Codes à barres : 207023216017-207023216018-207023216019-207023216020

    Risque : Brûlures. La plume du chapeau est susceptible de s’enflammer pendant une durée qui excède 2 secondes en cas de contact direct avec une flamme.

    Commentaire :  Les utilisateurs sont priés de ne plus utiliser le déguisement et de se rapprocher de la société Eurodisney pour les modalités de rappel du produit.

     

    Liste des rappels des 30 jours précédents

     

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  • Gare aux tiques (14 06 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 15 mai 2018 sur le site de l’ANSES (cliquer ici pour accéder au site de l'ANSES)

    https://www.anses.fr/fr/content/avec-le-retour-des-beaux-jours-gare-aux-tiques.html

    Avec le retour des beaux jours, gare aux tiques !

    Le retour des beaux jours est particulièrement propice aux balades en milieux naturels, notamment en forêt et aux activités dans les jardins. Il est important de rappeler les précautions pour limiter le risque de piqûre de tiques qui sont aussi de saison. Particulièrement actives au printemps et à l’automne, les tiques restent le plus important vecteur d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses en Europe. Une simple piqûre peut entraîner la transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme, principale maladie liée aux tiques en France. Rappel des bons réflexes pour se protéger.

     

    Les tiques sont des acariens que l’on retrouve principalement en forêt et aussi dans les jardins au printemps et en automne. En Europe, elles sont le principal vecteur d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses, affectant les animaux et les hommes. En se nourrissant du sang des animaux ou des humains sur lesquels elles se fixent, elles peuvent s’infecter en prélevant des agents pathogènes (bactéries, virus, parasites). Elles transmettent ensuite ces agents pathogènes en se fixant sur d’autres hôtes.

    Vigilance face au risque de la maladie de Lyme

    En France, la principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme, provoquée par une bactérie appartenant au groupe Borrelia burgdorferi. En cas d’infection, quelques jours après la piqûre de tique, un érythème migrant (halo rouge caractéristique sur la peau) apparaît le plus souvent autour du point de piqûre et s’étend de façon circulaire. A ce stade, un traitement antibiotique permet d’enrayer la maladie. En l’absence de traitement, la maladie peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires pouvant être très invalidantes.

    Face à ce risque, quelques réflexes permettent de se protéger :

    • Utilisez des répulsifs, en privilégiant ceux disposant d’une autorisation de mise sur le marché et en respectant leurs conditions d’emploi (l’ensemble de ces informations figurent sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice des produits).
    • Portez des chaussures fermées et des vêtements couvrants et de couleur claire (afin de mieux repérer les tiques sur la surface du tissu).
    • Évitez de marcher au milieu des herbes hautes, des buissons et des branches basses et privilégiez les chemins balisés.
    • Inspectez-vous au retour de vos promenades et détachez immédiatement les tiques fixées à l’aide d’un tire-tique (n’utilisez en aucun cas de l’éther ou tout autre produit).
    • En cas de piqûre, désinfectez bien la plaie.
    • En cas d’apparition de symptômes inexpliqués ou d’un érythème migrant suite à une piqûre de tique, consultez immédiatement votre médecin.

     

    Une application pour comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques

    Dans le cadre d’un projet de recherche CiTIQUE, les chercheurs de l’Anses, de l’Inra et de l’Ecole nationale vétérinaire de Maisons-Alfort ont développé le site web et l’application smartphone Signalement-Tique en collaboration avec le ministère de la Santé et le CNR Borrelia de Strasbourg.

    Cette application permet aux promeneurs de signaler une piqûre de tique et de recevoir des conseils en cas de piqûres. Grâce à cette application et aux signalements reçus, des cartes de présence de tiques sont élaborées permettant ainsi la mise en place d’actions de prévention ciblées.

    Cette collecte de données permet également, grâce à la mobilisation des citoyens et des chercheurs, l’acquisition de connaissances pour mieux comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies provoquées par les agents pathogènes transmis par les tiques, notamment dans le cadre du projet de recherche CiTIQUE porté par l’Anses, l’Inra et l’Université de Lorraine.

    L’application peut être téléchargée sur les plateformes AppStore et PlayStore.

    Produits répulsifs contre les tiques : privilégier les produits disposant d’une autorisation de mise sur le marché

    Dans le cadre du plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies liées aux tiques, l’Anses a évalué l’efficacité des produits biocides répulsifs contre les tiques disponibles sur le marché. En raison de la mise en œuvre progressive du règlement biocides qui régit les produits répulsifs, des produits disponibles sur le marché ne sont pas encore soumis à autorisation de mise sur le marché et n’ont par conséquent pas encore fait l’objet d’une évaluation.

    L’Anses recommande dans ce contexte de privilégier les produits répulsifs disposant d’une autorisation de mise sur le marché, ce qui est indiqué  sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice du produit et garantit, dans les conditions d’emploi préconisées une protection efficace contre les tiques et l’absence d’effets nocifs pour la santé humaine et l’environnement

     

  • Dépendance : 2e journée solidarité (13 06 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 20 avril 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ18040313G.html

    Question d'actualité au gouvernement n° 0313G de M. Martin Lévrier (sénateur des Yvelines)

    Monsieur le président, madame la ministre des solidarités et de la santé, mes chers collègues, depuis près de vingt ans, la problématique de la dépendance liée à l'âge est apparue dans notre pays. Si des progrès ont été réalisés, ils sont insuffisants, comme le révèle la crise récente des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, les EHPAD. Ils seront d'autant plus insuffisants à l'avenir que le nombre de personnes âgées de plus de quatre-vingt-cinq ans atteindra 5 millions en 2050, contre 1,5 million aujourd'hui. Le coût suivra évidemment un tel rythme. 

    À l'heure où le débat sur la fin de vie et l'euthanasie refait surface, ne serait-il pas essentiel de s'intéresser au bien-vieillir en France ? 

    Madame la ministre, le Président de la République et vous-même avez repris l'idée d'un cinquième risque couvert par la sécurité sociale venant compléter les quatre autres risques qui existent déjà, c'est-à-dire la maladie, les accidents du travail-maladies professionnelles, la retraite et la famille. 

    Il faudra financer ce cinquième risque. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés ! Seule la solidarité collective peut y pourvoir. 

    Pour appréhender l'enjeu financier des décennies à venir, vous avez évoqué, madame la ministre, l'instauration d'un deuxième jour travaillé non payé, sur le modèle du lundi de Pentecôte. Pour chacun, cela représenterait par jour travaillé un effort de deux minutes. 

    Une telle mesure apporterait près de 3 milliards d'euros de recettes et contribuerait ainsi à résoudre la crise actuelle. Elle permettrait un accueil dans la dignité des personnes dépendantes.  Madame la ministre, ma question est la suivante : cette contribution de solidarité collective, qui résoudra dans un premier temps la crise actuelle, consacrera-t-elle de manière définitive le cinquième risque ?

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 20/04/2018 - page 4113

     

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  • SAMU de Strasbourg (11 06 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 16 mai 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ18050326G.html

    Question d'actualité au gouvernement n° 0326G de Mme Véronique Guillotin (sénatrice de Meurthe-et-Moselle)

    Ma question s'adresse à Mme la ministre des solidarités et de la santé.
    Madame la ministre, vous avez réuni hier les représentants des médecins urgentistes pour lancer une concertation sur les moyens d'améliorer efficacement et humainement la régulation des appels d'urgence et des soins.

     
    Cette initiative fait suite au décès, à la fin du mois de décembre à Strasbourg, de Naomi Musenga, dans les circonstances dramatiques que nous connaissons tous.

     
    Sur les réseaux sociaux, des témoignages relatent des expériences malheureuses avec les services du SAMU. Pour autant, il importe de ne pas généraliser et de rappeler que, dans l'immense majorité des cas, les appels conduisent à une prise en charge rapide et efficace, dans le respect du patient.

     
    Les assistants de régulation et les médecins urgentistes font un travail difficile. Sous tension, ils traitent jusqu'à 700 appels par jour. C'est justement parce qu'il s'agit d'une mission primordiale, avec un nombre d'appels en augmentation auxquels il faut apporter une réponse humanisée, tout cela dans le respect d'une légitime exigence de sécurité, qu'il nous appartient de moderniser ce service pour tendre vers une prise en charge homogène et optimale pour les patients et en toute sécurité pour les professionnels.

     
    D'abord, il faut envisager la mise en place d'une formation diplômante des opérateurs. C'est ce que préconise le rapport que mes collègues Laurence Cohen et René-Paul Savary ont publié au mois de juillet dernier. Trop souvent, les assistants de régulation médicale se retrouvent en première ligne sans formation ni expérience suffisantes.

     
    Ensuite, la création d'un numéro unique pour toutes les urgences a été évoquée. Cela permettrait une meilleure lisibilité pour les patients et une plus grande efficience des services, en réduisant le délai entre l'appel et l'intervention.

     
    Enfin, même si elle est complexe – je sais que le Gouvernement peine pour l'instant à trouver des réponses –, la question de l'optimisation des moyens doit être abordée : 30 millions d'appels sont traités chaque année, et ce chiffre augmente régulièrement.

     
    Madame la ministre, je souhaiterais connaître votre position sur ces sujets, ainsi que les décisions que vous comptez prendre en vue d'améliorer ce service dédié aux urgences.

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 16/05/2018 – p. 4239

     

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