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santé - Page 125

  • Denrées alimentaires : nitrates, chlorates (21 11 2017)

    Nous vous proposons cette fiche pratique publiée le 26 octobre 2017 sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (cliquer ici pour accéder au site de la DGCCRF)

    https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/contamination-certaines-denrees-alimentaires-par-nitrates-ions-perchlorate-et-chlorates.html

    Contamination de certaines denrées alimentaires par les nitrates, les ions perchlorate et les chlorates - 26/10/2017

    La DGCCRF mène chaque année une enquête portant sur  la contamination de certaines denrées alimentaires par les nitrates, les ions perchlorate et les chlorates.

    À l’issue de l’enquête réalisée en 2016, un seul échantillon a été reconnu non conforme à la réglementation pour ce qui concerne sa teneur en nitrates et 4 échantillons ont été déclarés «à surveiller» pour ce qui concerne leur teneur en ions perchlorate ou en chlorates.

     

    Les différentes substances ciblées dans le cadre de ce plan annuel :

    • indispensables à la croissance des végétaux,les nitrates peuvent s’accumuler, en particulier dans certains légumes verts à feuilles. L’assimilation des nitrates dépend de divers facteurs : l’ensoleillement, la variété, la quantité d’engrais azoté employée et ses conditions d’utilisation. Les cultures sous serre favorisent également la présence de nitrates. Les nitrates peuvent être, indirectement, à l’origine d’effets indésirables pour la santé qui ont motivé la fixation de teneurs maximales réglementaires1 dans les denrées les plus contributrices à l’exposition ou destinées aux catégories les plus sensibles de la population (nourrissons).
    • l’eau, le sol et les fertilisants constituent une source potentielle de contamination des denrées alimentaires par les ions perchlorates. Les effets des ions perchlorate observés chez l’homme sont essentiellement thyroïdiens. L’EFSA estime que l’exposition alimentaire chronique aux ions perchlorate est potentiellement préoccupante en particulier pour les consommateurs des groupes d’âge les plus jeunes de la population. Il a été jugé prématuré de fixer des teneurs maximales réglementaires notamment en raison du nombre limité de données de contamination. Toutefois, des valeurs de référence pour le commerce intra-UE ont été définies par la Commission européenne, en concertation avec les autorités compétentes des États membres. L’enquête de la DGCCRF permet de recueillir des données d’occurence complémentaires.
    • La contamination des denrées parles chlorates est liée principalement à l’utilisation d’agents de traitement de l’eau d’irrigation, de l’eau de lavage ou de l’eau utilisée au cours des procédés de transformation et/ou par l’utilisation d’auxiliaires technologiques à base de chlore utilisés dans les eaux de procédés de désinfection des denrées. Les effets des chlorates sont similaires à ceux des ions perchlorates mais moins puissants. L’EFSA estime que l’exposition chronique aux chlorates est potentiellement préoccupante pour les nourrissons, les enfants en bas âge et les autres enfants. Une réflexion est en cours au niveau de la Commission européenne pour proposer des mesures de gestion de risques adaptées.

    Les objectifs de cette enquête

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  • Rappel de produits (mise à jour du 10 novembre 2017)

    En fonction des alertes, nous proposons ici chaque samedi une liste d’avis publiés dernièrement sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) du Ministère de l’Economie (cliquer ici pour accéder au site du Ministère de l’Economie)

    http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Securite/Alertes/Avis-rappels-de-produits.html

    NDLR du Blog : Les avis de rappels de produits sur le site de la DGCCRF comportent un résumé (produit, société, nature du risque) et surtout un lien permettant d’ouvrir par simple clic une fiche avec photo, description, références du produit et la démarche proposée ; ce lien peut ne plus être opérationnel si la durée de l’alerte est dépassée

    10/11/2017 - Avis de rappel de sauce douce Sweet Salsa Amaizin
    Présence d’allergène non mentionné sur l’étiquetage : gluten

    NOM DU PRODUIT : Sauce douce – Sweet Salsa chip dip (bio)

    MARQUE : Amaizin

    DESIGNATION OU MODELE :

    Poids : 260g     Lot L17220 avec une DDM au 31/12/2020      EAN : 8718976015233

     

     

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  • Hospitalisation à Domicile (HAD) (07 11 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 10 août 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170700727.html

    Question écrite n° 00727 de M. Michel Vaspart (sénateur des Côtes-d'Armor)

    Michel Vaspart attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'intérêt que représente l'hospitalisation à domicile (HAD) dans notre pays, à tous égards. L'HAD permet à un malade atteint de pathologies lourdes et évolutives de bénéficier chez lui (c'est-à-dire à son domicile personnel ou dans l'établissement social ou médico-social qui en tient lieu) de soins médicaux et paramédicaux complexes et coordonnés que seuls des établissements de santé peuvent lui prodiguer.

     

    Considérée auparavant comme une « alternative » à l'hospitalisation conventionnelle, l'HAD est, depuis la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, une modalité d'hospitalisation à part entière et les structures d'HAD sont considérées comme des établissements de santé. La Cour des comptes avait consacré un chapitre de son rapport sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale, de 2013, à l'hospitalisation à domicile.

     

    À la demande de Mme la présidente de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, et des coprésidents de la mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (MECSS), la Cour a publié une communication prolongeant ses travaux sur les évolutions récentes de l'HAD, le 20 janvier 2016. Ce rapport constate que, malgré la stratégie de développement décidée par le Gouvernement et concrétisée par la publication d'une circulaire du 4 décembre 2013 à destination des agences régionales de santé (ARS) fixant pour objectif un doublement d'ici 2018 de la part d'activité de l'HAD, en la portant de 0,6 % à 1,2 % de l'ensemble des hospitalisations complètes, la place de l'hospitalisation à domicile progresse peu et demeure très secondaire dans les parcours de soins.

     

    Il souhaiterait comprendre les blocages qui empêchent semble-t-il son développement.

     

    Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 10/08/2017 p. 2587

     

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  • Personnes âgées : hospitalisation, prévention dépendance (04 11 2017)

    Nous vous proposons cette fiche de synthèse publiée le 27 octobre 2017 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2801190/fr/prevenir-la-dependance-iatrogene-liee-a-l-hospitalisation-chez-les-personnes-agees.html

    Prévenir la dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation chez les personnes âgées

    Fiche points clés organisation des parcours

    En France, près de 3 millions de personnes âgées de 70 ans et plus sont hospitalisées une ou plusieurs fois en services de soins aigus chaque année. Ces personnes âgées représentent près de 5,4 millions de séjours hospitaliers par an.

    Lors de ces hospitalisations, ces personnes peuvent perdre leur autonomie dans les activités de base de la vie quotidienne, on parle alors de dépendance liée à l’hospitalisation. Cette perte d’autonomie peut être due à plusieurs facteurs intriqués : certains sont liés au patient (sa pathologie et son état de santé avant l’hospitalisation) ; d’autres sont liés aux modalités de soins et à l’environnement hospitaliers. Dans ce dernier cas, on parle de dépendance iatrogène liée à l’hospitalisation, un phénomène en grande partie évitable qui concerne près de 10 % des personnes hospitalisées.

    Ce travail décrit les modalités de soins, les environnements et les organisations nécessaires pour répondre aux besoins spécifiques des patients âgés hospitalisés et lutter efficacement contre cette dépendance iatrogène liée à l’hospitalisation.

    Il a été réalisé en coproduction par la Haute Autorité de Santé et le Collège national professionnel de gériatrie (CNPG).

    Points clés

    • Mettre en place dans l’ensemble des services hospitaliers recevant des personnes âgées de 70 ans et plus : le dépistage, la prévention, le suivi et le traitement des 6 causes principales de dépendance iatrogène liée à l’hospitalisation : le syndrome d’immobilisation, la confusion aiguë, la dénutrition, les chutes, l’incontinence urinaire de novoet les effets indésirables des médicaments.
    • Organiser dans l’établissement le recours à une expertise gériatrique pour les services hospitaliers recevant des personnes âgées, en particulier par le développement des équipes mobiles gériatriques hospitalières.
    • Adapter l’environnement et les équipements du service aux besoins spécifiques des personnes âgées.
    • Améliorer l’interface ville/ hôpital, à l’admission et en sortie d’hospitalisation.
    • Adapter l’organisation du service pour répondre à ces enjeux.

     

    • Ces mesures doivent s’inscrire dans le projet d’établissement et supposent une organisation ad hoc du fonctionnement des services, une démarche d’amélioration continue de la qualité, et la formation et l’accompagnement des personnels à tous les niveaux de l’organisation hospitalière (administrative, médicale et paramédicale), afin de mettre en place et de soutenir le changement des pratiques sur le long terme.

    Documents

     

  • Contrats aidés : secteur social et sanitaire (03 11 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 12 octobre 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ171001467.html

     

    Question écrite n° 01467 de M. François Bonhomme (sénateur du Tarn-et-Garonne)

    François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre du travail sur la nécessité, suite à la baisse massive annoncée dès 2017, d'effectuer un arbitrage favorable pour les contrats aidés à destination des publics prioritaires.

     
    Un grand nombre d'associations exerçant dans le champ de l'action sociale et sanitaire effectuent des missions reconnues d'intérêt général auprès de publics fragilisés par l'âge, le handicap ou les difficultés sociales.

     
    Ainsi, alors que ce secteur fait face à une problématique forte en matière de recrutement, le recours aux contrats aidés permet d'augmenter les capacités d'emploi de ces structures. 
    Outre que ce dispositif permet de former et de construire un parcours professionnel pour des personnes éloignées de l'emploi, le recours aux contrats aidés a permis de diminuer la masse salariale de ces associations et par là même de baisser le tarif horaire d'intervention pour les bénéficiaires.

     
    Aussi, il lui demande de lui indiquer si elle entend prendre en compte la situation particulière de ce secteur d'activité et tout au moins mettre en place un lissage au moment de la sortie de ce dispositif ainsi que des mesures d'accompagnement pour ne pas déstabiliser ces structures relevant de l'urgence sanitaire et sociale.

     

    Réponse du Ministère du travail publiée dans le JO Sénat du 12/10/2017 - page 3163

     

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  • Champignons : hausse des intoxications (02 11 2017)

    Nous vous proposons cette fiche pratique publiée le 20 octobre 2017 sur le site de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (cliquer ici pour accéder au site de l’ANSES)

    https://www.anses.fr/fr/content/forte-hausse-d%E2%80%99intoxications-graves-par-des-champignons-faites-identifier-les-champignons.html

    Forte hausse d’intoxications graves par des champignons. Faites identifier les champignons par un spécialiste !

    Face à la forte augmentation du nombre de cas graves d’intoxication liés à la consommation de champignons signalés aux centres antipoison et de toxicovigilance, l’Anses, la Direction générale de la santé (DGS) et les Centres antipoison renouvellent la mise en garde les amateurs de cueillette et rappellent les bonnes pratiques à respecter.

     

    Depuis le début de la surveillance, début juillet,  32 cas graves d’intoxication par des champignons ont déjà été rapportés aux centres antipoison sur 1 179 cas signalés. Alors que la moyenne annuelle observée est d’une vingtaine de cas graves. Sur les 32 cas, 20 correspondent à un « syndrome phalloïdien », caractérisé par des signes digestifs survenant en moyenne 10h à 12h après la consommation de champignons et peut être à l’origine d’une atteinte hépatique mortelle en l’absence de traitement[1] Ce syndrome peut être causé par des amanites (amanite phalloïde, amanite vireuse…), des petites lépiotes ou des galères. Parmi ces 20 cas, deux ont nécessité une greffe hépatique et un troisième cas est décédé.

     

    En raison de ce pic d’intoxications  et du nombre élevé de cas graves associés, la Direction Générale de la Santé (DGS) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) renouvellent leurs recommandations à respecter impérativement :

    En priorité et en cas de doute, il est indispensable de faire identifier, sa récolte par un spécialiste (pharmaciens, mycologues des associations ou sociétés savantes de mycologie [3]) avant toute consommation ; certaines intoxications pouvant s’avérer mortelles.

    Photographier sa cueillette avant cuisson permet au centre antipoison d’identifier le champignon, en cas d’intoxication.

     

    Toutes les régions sont concernées par des intoxications par des champignons, même si elles sont moins fréquentes dans le Nord et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

     

    Dans les cas signalés, 94% des cas ont été provoqués par les champignons cueillis par des particuliers.

     

    En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.) à la suite d’une consommation de champignons de cueillette : appelez immédiatement le « 15 » ou le centre antipoison de votre région, et précisez que vous avez consommé des champignons.

     

    [1]https://www.anses.fr/fr/system/files/BIORISK2014sa0232Fi.pdf

    [3]http://www.mycofrance.fr/

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