CALENDRIER MENSUEL DES ACTIONS DE LA GERONTOLOGIE ET DU HANDICAP DANS LES PYRENEES ATLANTIQUES : Août 2017 »
Focus
Seniors Connect 64
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CALENDRIER MENSUEL DES ACTIONS DE LA GERONTOLOGIE ET DU HANDICAP DANS LES PYRENEES ATLANTIQUES : Août 2017 »
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Signalement-Tique ! Cette application est disponible dès maintenant par téléchargement gratuit pour les smartphones iOS et Android. L’Inra et l’Anses, avec le ministère des Solidarités et de la Santé, font appel aux volontaires qui souhaitent participer aux recherches pour la lutte contre les tiques et les maladies qu’elles transmettent.
Comment ? En permettant une collecte d’informations sans précédent : déclarer sa piqûre ou celle de son animal domestique, la géolocaliser, transmettre une photo et même envoyer les tiques aux équipes scientifiques... Les citoyens et les chercheurs se mobilisent ensemble pour collecter des données indispensables à l’acquisition des connaissances, pour mieux comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques.
Les tiques sont le premier vecteur de maladies animales dans le monde, le deuxième pour les maladies humaines après le moustique. Chez l’homme, elles transmettent notamment les bactéries responsables de la maladie de Lyme, provoquant environ 27 000 nouveaux cas par an en France.
Depuis les années 2000, l’Anses, l’Inra et l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort mènent des travaux de recherche sur les tiques, au sein du Laboratoire de Santé animale de Maisons-Alfort de l’Anses et du Laboratoire Tous Chercheurs du Centre Inra Grand Est Nancy. Cette recherche, allie études fondamentales et recherche participative impliquant les citoyens. Les études développées permettent de mieux connaître les agents pathogènes transmissibles par les tiques et donc de mieux les combattre.
Dans le cadre d’un projet appelé CITIQUE, les chercheurs ont développé avec les partenaires scientifiques, notamment le centre national d’expertise des vecteurs et le centre national de référence de Borrélia, ainsi que le ministère des Solidarités et de la Santé, un site web et une application smartphone appelés Signalement-Tique. L’application peut être téléchargée sur les plateformes AppStore et PlayStore.
Avec l’appli Signalement-Tique, un outil pratique et interactif, les promeneurs peuvent disposer d’informations sur la prévention ou comment enlever une tique où qu’ils soient. Elle permettra de fournir des cartes de présence de tiques qui serviront aux actions de prévention.
Les données collectées serviront à l’avancée des connaissances scientifiques nécessaires pour mieux comprendre et donc mieux prévenir les maladies transmissibles par les tiques, notamment par la mise au point de modèles d’estimation des risques. Les citoyens participants au projet joueront un rôle décisif et permettront d’apporter des éléments de réponse à de nombreuses questions : peut-on se faire piquer en hiver et en été alors que les périodes propices sont le printemps et l’automne ? Y a-t-il des heures où les tiques sont plus actives et piquent davantage ? Est-ce qu’on se fait plutôt piquer dans les forêts, dans les parcs urbains ou dans nos jardins ? Quels sont les agents pathogènes les plus présents chez les tiques ? Dans quelles régions ? Les utilisateurs auront ainsi accès à des informations pratiques et à des conseils sur la conduite à tenir lors d’une piqûre de tique.
L’appli Signalement-Tique, c’est permettre aux citoyens d’être mieux informés des risques de contamination par les tiques, tout en les impliquant activement dans la recherche.
EN SAVOIR PLUS
Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burn out, peut toucher toutes les professions. Il frappe autant les femmes que les hommes. Il est en 2e position dans les affections d’origine professionnelle. Explications de Karine Petitprez*, du service des bonnes pratiques professionnelles à la HAS.
Ces recommandations visent à définir le syndrome d’épuisement professionnel de façon à améliorer son repérage, sa prise en charge et l’accompagnement des personnes lors de leur retour à l'activité professionnelle. Ce travail se limite au volet clinique du thème : l’action sur le milieu et sur l’organisation du travail est exclue du champ de ces recommandations.
- Quelle démarche diagnostique adopter face à une victime de ce syndrome ?
- Quelles sont les manifestations cliniques du burn out ?
- Existe-t-il des facteurs de risque ?
- Comment repérer une personne susceptible d’être touchée par ce syndrome ?
- Quelle prise en charge proposer ?
- Comment le retour à la vie professionnelle est-il envisagé ?
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Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burn out, peut toucher toutes les professions. Il frappe autant les femmes que les hommes. Il est en 2e position dans les affections d’origine professionnelle. Explications de Karine Petitprez*, du service des bonnes pratiques professionnelles à la HAS.
Ces recommandations visent à définir le syndrome d’épuisement professionnel de façon à améliorer son repérage, sa prise en charge et l’accompagnement des personnes lors de leur retour à l'activité professionnelle. Ce travail se limite au volet clinique du thème : l’action sur le milieu et sur l’organisation du travail est exclue du champ de ces recommandations.
- Quelle démarche diagnostique adopter face à une victime de ce syndrome ?
- Quelles sont les manifestations cliniques du burn out ?
- Existe-t-il des facteurs de risque ?
- Comment repérer une personne susceptible d’être touchée par ce syndrome ?
- Quelle prise en charge proposer ?
- Comment le retour à la vie professionnelle est-il envisagé ?
Comment peut-on définir le burn out ?
Compteurs communicants : de nouvelles données qui ne remettent pas en cause les conclusions de l’Anses
L’Anses publie ce jour un nouvel avis relatif à l’évaluation de l’exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants, sur la base de nouvelles données scientifiques. Au mois de décembre 2016, au vu des données disponibles, l’Agence concluait à une faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants engendre des effets sanitaires à court ou long terme, dans la configuration de déploiement actuelle. Elle sollicitait également une campagne de mesures auprès du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) afin de mieux caractériser les expositions au domicile engendrées par le compteur d’électricité Linky. Les résultats de cette campagne de mesure, désormais disponibles, mettent en évidence des durées d’exposition plus longues que celles initialement attendues, sans que les niveaux de champ électromagnétique ne soient cependant plus élevés. Ces niveaux d’exposition restent faibles et inférieurs aux valeurs limites réglementaires et ne remettent pas en cause les conclusions initiales de l’Anses.
La réduction de la prévalence du surpoids et de l’obésité est un objectif de santé publique. Des études sont régulièrement menées pour évaluer la situation nationale. Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publie une étude qui retrace l’évolution de la corpulence des enfants et des adultes sur la période 2006-2015.
Sur la période, le nombre d’adultes en surpoids se stabilise. 49% des 18-74 ans (54% des hommes et 44% des femmes) ont un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25. Le surpoids touche aussi bien les hommes que les femmes. Près de 17% des adultes sont en situation d’obésité (IMC supérieur à 30). 73% des personnes obèses présentent une obésité modérée (IMC compris entre 30 et 35). L’étude montre une stabilisation de la prévalence du surpoids (obésité incluse) chez les hommes au cours de ces 10 années. Chez les femmes, la prévalence de surpoids (obésité incluse) augmente de près de 21% chez les 40-54 ans mais diminue de 14% chez les femmes plus âgées.
Les 6-17 ans sont moins touchés par le surpoids. Dans cette catégorie, la prévalence du surpoids s’élève à 17%. La prévalence de l’obésité est de 3,9%.
Le phénomène de maigreur augmente sensiblement chez les 6-17 ans. De 8% en 2006, il atteint 13% des jeunes en 2015. Près de 19% des filles de 11 à 14 ans sont touchées (4,3% en 2006).
Les résultats de l’étude montrent une stabilité du surpoids et de l’obésité en France depuis la mise en place du Programme national nutrition santé (PNNS). La France est ainsi l’un des tous premiers pays au monde à montrer une tendance à la stabilisation de l’évolution du surpoids chez les enfants.