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santé - Page 136

  • Rappel de produits (mise à jour du 17 mars 2017) (18 03 2017)

    En fonction des alertes, nous proposons ici chaque samedi une liste d’avis publiés dernièrement sur le site de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) du Ministère de l’Economie (cliquer ici pour accéder au site du Ministère de l’Economie)

    http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Securite/Alertes/Avis-rappels-de-produits.html

    NDLR du Blog : Les avis de rappels de produits sur le site de la DGCCRF comportent un résumé (produit, société, nature du risque) et surtout un lien permettant d’ouvrir par simple clic une fiche avec photo, description, références du produit et la démarche proposée ; ce lien peut ne plus être opérationnel si la durée de l’alerte est dépassée

    16/03/2017 Avis de rappel d’un jeu de pêche à la ligne par la Sté ALDI

    La présence sur ce jouet destiné aux enfants de moins de 3 ans d’une petite pièce libre (clé en bois), que les jeunes enfants peuvent porter à la bouche, entraîne un risque de suffocation.

    NOM DU PRODUIT : : jeu en bois de pêche à la ligne

    MARQUE : Vendu dans les magasins à enseigne ALDI

    DESIGNATION OU MODELE :   Code-barres : 26078946

    . 

    Liste des rappels des 30 jours précédents

     

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  • Déodorants et sels d’aluminium (15 03 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 9 février 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ161023380.html

    Question écrite n° 23380 de M. François Bonhomme (sénateur du Tarn-et-Garonne)

    François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la dernière étude sur le danger des sels d'aluminium dans les déodorants et anti-transpirants, publiée par des chercheurs et oncologues suisses.

     
    Leurs recherches ont commencé dès 2009, après le constat d'une hausse inquiétante de cancers du sein localisés à côté du creux de l'aisselle chez des femmes jeunes. 
    Selon ces chercheurs, le réquisitoire contre les déodorants contenant de l'aluminium, soupçonné d'être cancérigène, s'alourdit. Après avoir effectué des premières études in vitro, ils ont approfondi leurs recherches sur un modèle animal ; leurs expériences sur des souris montrent que les déodorants contenant des sels d'aluminium provoquent des tumeurs chez les cobayes.

    Par ailleurs, il faut noter que les consommateurs se sont tournés de plus en plus vers la pierre d'alun, présentée il y a quelques années comme le meilleur déodorant naturel. Or, l'aluminium est présent dans sa composition et peut pénétrer dans l'organisme.

    L'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) s'est penchée sur la question dès 2011 en formulant certaines recommandations, mais cet avis n'est pas opposable aux industriels et les déodorants relèvent de la réglementation européenne. Or, la commission européenne en 2014 a estimé que faute de données adéquates, « l'évaluation du risque ne peut être évaluée ».

    Devant l'accumulation des indices à charge, et sur la base du principe de précaution, il lui demande ce que le Gouvernement entend prendre comme mesures pour informer au mieux le consommateur, et s'il entend saisir les autorités de Bruxelles. 

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 09/02/2017 p. 508

     

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  • Antibiorésistance et environnement (10 03 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée en février 2017 sur le site du Commissariat Général au Développement Durable (cliquer ici pour accéder au site du CGDD)

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/collection-thema#e1.html

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/Th%C3%A9ma%20-%20Antibior%C3%A9sistance%20et%20environnement.pdf

    Antibiorésistance et environnement (Février 2017)

    Si la résistance des bactéries à des antibiotiques est un phénomène naturel qui a toujours existé, son impact sur la santé publique est aujourd’hui préoccupant. Le nombre de décès directement liés à l’antibiorésistance pourrait atteindre 10 millions par an dans le monde à l’horizon 2050. L’OMS affirme aujourd’hui que la résistance à des antibiotiques constitue l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale.

    L’ANTIBIORESISTANCE, UN PHENOMENE MONDIAL QUI S’AMPLIFIE

    La découverte des antibiotiques, de l’euphorie à l’inquiétude

    Les antibiotiques sont des substances naturellement synthétisées par les micro-organismes pour assurer leur défense. Les premiers antimicrobiens employés sont le Trypan Röd (anti-parasitaire) et le Salvarsan (anti-syphilitique) découverts en 1903 et 1909 par Paul Ehrlich. Mais ce n’est qu’après la découverte de la pénicilline par Alexandre Fleming en 1928 qu’ils ont été extraits puis utilisés massivement en médecine humaine et vétérinaire. Dès cette époque, et très rapidement, le phénomène de résistance des bactéries cibles a été mis en évidence. Néanmoins, la découverte constante de nouvelles molécules a longtemps masqué l’importance de pré- venir l’apparition de résistances bactériennes.

    Autrefois considérés comme des molécules « miraculeuses » qui permettraient à l’humanité d’éradiquer définitivement les pathologies infectieuses d’origine bactérienne, les antibiotiques ont été d’autant plus utilisés qu’ils ont de multiples propriétés. Ils sont efficaces comme désinfectants, ou conservateurs, mais aussi comme facteurs de croissance grâce à leur action sur la flore intestinale qui augmenterait la disponibilité des nutriments et de l’énergie pour l’animal.

    Actuellement, les décès liés aux bactéries multi-résistantes se multiplient et très peu de nouvelles molécules antibiotiques sont attendues dans un avenir proche. Le phénomène ne pouvant plus être facilement contré, la communauté scientifique évoque une ère post-antibiotiques.

    Les chiffres sont inquiétants, particulièrement dans notre pays, un des plus gros consommateurs d’antibiotiques au monde : l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé estime que la sur-consommation d’antibiotiques en France entraîne une dépense injustifiée de plus de 71 millions d’euros (données 2014).

    Une étude de l’InVS en 2015 rapporte ainsi 158 000 infections à bactéries résistantes tous les ans pour 12 500 décès en France.

    Une mobilisation globale contre l’antibiorésistance

     

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  • Prothèses auditives (10 03 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 26 janvier 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ151018214.html

    Question écrite n° 18214 de M. Rachel Mazuir (sénateur de l’Ain)

    Rachel Mazuir appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l'importance du reste à charge des patients appareillés d'audioprothèses. Une récente étude de l'association UFC-Que choisir dénonce le coût prohibitif d'un appareil auditif, estimé en moyenne à 1 550 euros, coût qui est généralement doublé, car les malentendants ont souvent besoin d'équiper leurs deux oreilles.

     
    Ainsi, sur les 3 100 euros déboursés, une infime partie seulement sera remboursée par la sécurité sociale et les mutuelles, laissant plus de 2 000 euros à la charge des patients. 
    L'association de consommateurs réclame une refonte de la profession des audioprothésistes en relevant le numerus clausus car aujourd'hui, du fait de leur nombre restreint et du manque de concurrence, ceux-ci tirent divers avantages (rémunération conséquente, faibles charges…) qui semblent démesurés eu égard au coût supporté par les malentendants.

     
    Les professionnels prônent, quant à eux, un meilleur remboursement par l'assurance maladie, comme cela se pratique en Allemagne où la prise en charge est sept fois supérieure à celle de la France. Cette problématique a été abordée dans le cadre de l'examen du projet de loi n° 406 (Sénat, 2014-2015) de modernisation de notre système de santé.

     
    Ainsi, au regard des arguments avancés par l'association UFC-Que choisir et les audioprothésistes, il souhaiterait connaître les mesures qu'entend prendre le Gouvernement pour diminuer nettement le coût d'un appareil auditif supporté par un patient.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 26/01/2017 p. 270

     

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  • Particules fines : risques (08 03 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 9 février 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ161123893.html

    Question écrite n° 23893 de M. Roland Courteau (sénateur de l’Aude)

    Roland Courteau expose à Mme la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat que chaque année on dénombre 48 000 décès prématurés imputables aux particules fines dans l'air.

     
    Il lui indique que tous les territoires sont touchés, y compris les zones rurales et que selon Santé publique France, « si la perte d'espérance de vie, due aux particules fines, à 30 ans, est supérieure dans les zones urbaines de plus de 100 000 habitants (quinze mois), elle est également conséquente sur le reste du territoire (dix mois dans les zones de 2 000 à 100 0000 habitants et neuf mois dans les zones rurales)… ».


    Enfin, il lui fait aussi remarquer que la pollution de l'air a également un impact important sur les écosystèmes, les matériaux et les bâtiments.

     
    Il lui demande de bien vouloir lui rappeler l'ensemble des mesures déjà prises et de lui préciser celles qu'elle compte prendre afin que soit respecté « le droit à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé… ».

     

    Réponse du Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat publiée dans le JO Sénat du 09/02/2017 p. 527

     

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  • Disponibilité des vaccins obligatoires (06 03 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 10 février 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ17021136G.html

    Question d'actualité au gouvernement n° 1136G de M. Jean-Claude Requier (sénateur du Lot)

    Hier, le Conseil d'État a enjoint au Gouvernement de prendre, dans un délai de six mois, des mesures pour rendre disponibles les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, les trois seuls vaccins obligatoires.

     
    Actuellement les laboratoires associent ces trois vaccins à d'autres, si bien que, pour se mettre en conformité avec la loi, il faut recourir à des vaccins hexavalents, qui vaccinent aussi contre la coqueluche, l'haemophilus influenzae et l'hépatite B. Au passage, cela permet aux laboratoires d'augmenter leurs marges.

     
    Le Conseil d'État a été on ne peut plus clair et a demandé au Gouvernement de permettre l'application stricte de la loi : trois vaccinations sont obligatoires et pas davantage, même si les autres sont, je le rappelle, très fortement conseillées.

     

    Aux termes de cette décision, « la loi, qui n'impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu'il soit possible de s'y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations. »

     

    Toutefois, il semble que cette décision soit en pratique très difficile à mettre en œuvre, surtout dans le délai de six mois. Alors, comment va faire le Gouvernement ?

     
    Mme Marisol Touraine a immédiatement saisi ses services, de même que l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Que peut-on en attendre ?

     
    Mme la ministre pense-t-elle possible de proposer d'ici à six mois le vaccin DTP, qui n'existe plus, ou envisage-t-elle de rendre obligatoires les six vaccins contenus dans le vaccin hexavalent, hypothèse du reste évoquée par le Conseil d'État lui-même dans son ordonnance ? 

    Enfin, je tiens à préciser que nous partageons entièrement l'analyse du Conseil d'État, qui a écarté l'argumentation des requérants sur les risques allégués des vaccinations non obligatoires, soulignant « qu'aucun élément sérieux n'est apporté sur l'existence d'un risque d'atteinte à l'intégrité de la personne et de mise en danger d'autrui. »

     

    Le Gouvernement a-t-il l'intention de renforcer sa politique vaccinale, tordant ainsi le cou à nombre d'idées reçues et de préjugés pouvant mettre en danger la santé de nos concitoyens ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère des affaires sociales et de la santé, chargé des personnes âgées et de l'autonomie publiée dans le JO Sénat du 10/02/2017 p. 1392

     

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