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santé - Page 219

  • Maltraitance des personnes âgées (16 05 2012)

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 13 mars 2012 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-77481QE.htm

    Question n° 77481 de M. Patrice Verchère (député Union pour un Mouvement Populaire du Rhône)

    M. Patrice Verchère appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée des aînés sur le fait que 2 % à 10 % des personnes âgées seraient maltraitées. Le phénomène des maltraitances envers les personnes âgées ne peut que se développer, compte tenu du vieillissement de la population.

    Des attitudes sont à modifier, notamment dans le domaine de prévention. Les personnels de santé doivent être formés pour repérer facilement les mauvais traitements. Pour le grand public, des campagnes d'information et de sensibilisation pourraient être mises en place.

    Par conséquent, il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement entend mettre en œuvre.

    Réponse du Ministère des Solidarités et de la cohésion sociale publiée au JO le 13/03/2012 p. 2319

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  • Greffe d’organes : schéma (14 05 2012)

    Greffe d’organes : schéma régional des soins

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiée le 10 mai 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2011/qSEQ111120925.html

    Question écrite n° 20925 de M. Jean Germain (sénateur Europe Ecologie de l’Indre-et-Loire)

    M. Jean Germain attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation préoccupante que connaît le don d'organes en région Centre depuis le rattachement des départements du Loiret et de l'Eure-et-Loir à l'inter-région Île-de-France, cette disposition ayant pour conséquence le transfert des greffons prélevés sur leur territoire vers la région parisienne. Or, les personnes en attente de greffe et résidant dans les départements cités choisissent dans leur très grande majorité d'être greffées au centre hospitalier régional universitaire de Tours, ce qui diminue d'autant leur nombre dans les hôpitaux de la région parisienne et par là-même, le nombre de greffons nécessaires.

    En conséquence, la solidarité nationale, sans aucun doute nécessaire, ne devant pas se faire à la défaveur de la région Centre, il lui demande un nouveau découpage du schéma régional d'organisation des soins qui tienne compte de cette situation.

    Réponse du Ministère du travail, de l'emploi et de la santé publiée dans le JO Sénat du 10/05/2012 - page 1185

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  • Prothèses auditives, remboursement (10 05 2012)

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 3 janvier 2012 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-109676QE.htm

    Question n° 109676 de Mme Monique Boulestin (député Socialiste, radical, citoyen et divers gauche de la Haute-Vienne) publiée au JO le 31/05/2011 p. 5694

    Mme Monique Boulestin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la baisse envisagée du remboursement des appareils de correction auditive. Alors qu'un appareillage coûte en moyenne 1 750 euros par oreille, la sécurité sociale ne rembourse à l'heure actuelle que 65 % d'une base établie à 199,71 euros, soit 129 euros. C'est pourquoi une baisse de remboursement passant de 65 % à 60 % serait perçue, dans le contexte actuel, comme une provocation par les quelque 6 millions de personnes atteintes de troubles auditifs.

    Elle souhaiterait donc connaître les dispositions que le Gouvernement entend prendre pour faciliter l'accès à ce type d'appareillage, notamment pour les plus démunis qui, faute de remboursement suffisant, en sont réduits à renoncer à ces équipements, ce qui les condamne à l'isolement, facteur d'accélération de la dépendance.

    Réponse du Ministère du Travail, de l’emploi et de la santé publiée au JO le 03/01/2012  p. 139

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  • Dépendance : aidants et aidés (3/3) (05 05 2012)

    Nous proposons sur 3 jours des extraits (hors tableaux et graphiques) du rapport de Mmes C. Bonnet, E. Cambois, C. Cases, et J. Gaymu publié dans la revue Population et sociétés (n°483 de novembre 2011, 1,50 €. n° ISSN 0184 77 83) et sur le site de l’Institut National d’Etudes démographiques (cliquer ici pour accéder au site de l’INED)

    La dépendance : aujourd’hui l’affaire des femmes, demain davantage celle des hommes ?

    http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1564/.html

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1564/publi_pdf1_483.pdf

    SOMMAIRE :

    Résumé

    Introduction

    Les femmes principales bénéficiaires de l’aide à domicile…

    …mais aussi principales pourvoyeuses d’aide

    Des conséquences sur la vie professionnelle et la santé des aidants

    Demain, plus d’hommes parmi les aidants potentiels

    Le rôle d’aidant mieux partagé à l’avenir entre hommes et femmes ?

    Perspectives

     

    Demain, plus d’hommes parmi les aidants potentiels

    Les projections démographiques anticipent une augmen­tation notable du nombre de personnes dépendantes dans les prochaines décennies, quels que soient les méthodes et scénarios retenus. La proportion d’hommes ne progresserait que très faiblement (de 26 % en 2010 à 27-30 % en 2060 selon les scénarios) et cette population devrait rester très majoritairement féminine ; elle serait en moyenne plus âgée si le taux de dépendance à un âge donné reculait en raison des progrès médicaux et d’une meilleure prise en charge.

     

    La situation conjugale des personnes âgées, dépen­dantes ou non, est par ailleurs amenée à changer. Les femmes vieilliront plus souvent à deux à l’avenir. Le recul très marqué du veuvage, dû à la baisse de la mortalité et au rapprochement des espérances de vie entre hommes et femmes, compensera largement la montée des divorces à l’horizon 2030. Aujourd’hui, parmi les personnes âgées dépendantes de 75 ans et plus vivant en couple, seules 38 % sont des femmes, mais dans 30 ans cette proportion pourrait atteindre 47 %. Chez les 85 ans et plus, pour lesquels les contrastes de situation conjugale sont les plus forts, les hommes vivaient, en 2000, 5 fois plus souvent en couple que les femmes (43 % contre 8 %) ; en 2030 le rapport pourrait se réduire à 2,5 (55 % contre 21 %). Les hommes de demain seront plus souvent confrontés au besoin d’aide et à la dépendance de leur conjointe. Une catégorie particulière va aussi sans doute prendre de l’ampleur : les couples doublement dépen­dants, nécessitant des solutions spécifiques.

     

    Enfin, parmi les 60 ans et plus, la part des hommes dépendants ayant un conjoint aura tendance à diminuer d’ici 2050, alors qu’elle augmentera chez les femmes. Cette diminution concerne surtout les 60-74 ans. À partir de 75 ans, l’évolution est à la hausse mais toujours moins favorable que pour les femmes. Avec une définition plus large de la dépendance, la part des hommes en couple âgés de 75 à 84 ans pourrait même diminuer. À ces âges, même s’ils sont nombreux à se re­mettre en couple, la croissance du nombre de divorcés l’emportera pour eux sur l’effet de la diminution du veuvage.

     

    La population dépendante et ne vivant pas en couple devrait donc se masculiniser : en 2000, elle était composée de 24 % d’hommes, ils pourraient être 31 % en 2030. Les effectifs d’hommes divorcés vivant seuls et souffrant d’incapacités vont, en effet, énormé­ment s’accroître : dans le cas le plus favorable d’une amélioration de l’état de santé, ils pourraient sextupler en France. Cette évolution sera certainement à l’ori­gine d’un surcroît de besoin de soutien professionnel. Dans les années 2000, les hommes divorcés recevaient et apportaient moins d’assistance, qu’ils soient parents ou enfants. Il n’est cependant pas exclu que la solidarité intergénérationnelle puisse être d’une autre nature dans les futures générations de divorcés.

     

    Le rôle d’aidant mieux partagé à l’avenir entre hommes et femmes ?

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  • Dépendance : aidants et aidés (2/3) (04 05 2012)

    Nous proposons sur 3 jours des extraits (hors tableaux et graphiques) du rapport de Mmes C. Bonnet, E. Cambois, C. Cases, et J. Gaymu publié dans la revue Population et sociétés (n°483 de novembre 2011, 1,50 €. n° ISSN 0184 77 83) et sur le site de l’Institut National d’Etudes Démographiques (cliquer ici pour accéder au site de l’INED)

    La dépendance : aujourd’hui l’affaire des femmes, demain davantage celle des hommes ?

    http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1564/.html

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1564/publi_pdf1_483.pdf

    SOMMAIRE :

    Résumé

    Introduction

    Les femmes principales bénéficiaires de l’aide à domicile…

    …mais aussi principales pourvoyeuses d’aide

    Des conséquences sur la vie professionnelle et la santé des aidants

    Demain, plus d’hommes parmi les aidants potentiels

    Le rôle d’aidant mieux partagé à l’avenir entre hommes et femmes ?

    Perspectives

     

    …mais aussi principales pourvoyeuses d’aide

    Comme partout en Europe, les femmes sont en France plus souvent en position d’aidantes que les hommes. Pour 80 % des personnes âgées vivant à domicile, l’aide provient de l’entourage (pour 48 % uniquement de l’en­tourage, pour 32 % avec une aide professionnelle asso­ciée). Dans le cas d’une aide familiale reposant sur une seule personne, il s’agit majoritairement d’une femme : en 2000, il s’agissait d’une fille pour les trois quarts des cas d’aide à un parent, une femme dans 70 % des cas d’aide au conjoint. Au sein des couples, les femmes assument davantage ce rôle d’aidant que leurs conjoints : à niveau de dépendance équivalent, les hommes ont plus souvent leur épouse placée en établissement que l’inverse. D’une façon générale, ceux-ci font davantage appel à des professionnels pour fournir une aide associée.

    Lorsqu’ils aident, hommes et femmes n’apportent pas le même soutien. Les femmes y consacrent en moyenne plus de temps, environ 2 heures de plus par jour lorsqu’elles interviennent seules auprès des parents ou du conjoint. Dans ce dernier cas, il s’agit d’une activité effectuée quasiment à plein temps : elles s’occupent quotidiennement de leur mari durant en moyenne 9h45 (7h20 pour les époux), l’implication des enfants étant moins soutenue (4h30 pour les filles et 2h40 pour les fils). L’aide d’un proche est fournie majoritairement pour les courses, puis pour les tâches ménagères, une compagnie et un soutien moral, les tâches administra­tives, le suivi médical, et enfin les soins personnels. Si les conjoints – hommes comme femmes – et les filles des bénéficiaires de l’APA interviennent dans tous les champs de la vie quotidienne, les fils s’investissent sur­tout dans les tâches administratives et les courses.

     

    Des conséquences sur la vie professionnelle et la santé des aidants

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  • Dépendance : aidants et aidés (1/3) (03 05 2012)

    Nous proposons sur 3 jours des extraits (hors tableaux et graphiques) du rapport de Mmes C. Bonnet, E. Cambois, C. Cases, et J. Gaymu publié dans la revue Population et sociétés (n°483 de novembre 2011, 1,50 €. n° ISSN 0184 77 83) et sur le site de l’Institut National d’Etudes démographiques (cliquer ici pour accéder au site de l’INED)

    La dépendance : aujourd’hui l’affaire des femmes, demain davantage celle des hommes ?

    http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1564/.html

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1564/publi_pdf1_483.pdf

    SOMMAIRE :

    Résumé

    Introduction

    Les femmes principales bénéficiaires de l’aide à domicile…

    …mais aussi principales pourvoyeuses d’aide

    Des conséquences sur la vie professionnelle et la santé des aidants

    Demain, plus d’hommes parmi les aidants potentiels

    Le rôle d’aidant mieux partagé à l’avenir entre hommes et femmes ?

    Perspectives

     

    Résumé

    L’avancée en âge s’accompagne d’une augmentation des risques de perte d’autonomie, avec pour corollaire l’accroisse­ment des situations de dépendance, nécessitant une aide. Du fait de leur surnombre, parce qu’elles vivent plus longtemps que les hommes et sont plus souvent qu’eux en situation de dépendance aux grands âges, les femmes sont aujourd’hui les principales bénéficiaires de l’aide à domicile. Elles sont égale­ment les principales pourvoyeuses d’aide au sein de la famille : ce sont essentiellement elles qui se mobilisent pour aider leurs parents et conjoint. Dans les décennies à venir, la population âgée va s’accroître et les hommes y seront plus nombreux parmi les dépendants et les aidants potentiels. Observera-t-on alors un rééquilibrage des rôles familiaux, et de quel type ? Le développement de l’aide professionnelle à domicile ? Une prise en charge individuelle ou collective de ces coûts.

    Les femmes sont aujourd’hui les premières concernées par la dépendance : elles sont d’abord plus tou­chées que les hommes, en partie parce qu’elles vivent plus longtemps qu’eux. Ensuite, ce sont elles prin­cipalement qui se mobilisent dans la famille pour aider leur parent ou leur conjoint lorsqu’ils deviennent dépendants. Sur la base d’un panorama d’études dans le domaine, Carole Bonnet, Emmanuelle Cambois, Chantal Cases et Joëlle Gaymu décrivent les changements démographiques probables dans les prochaines décennies et s’interrogent en parallèle sur l’évolution du rôle des hommes au sein de la famille.

     

    L’avancée en âge s’accompagne d’une augmentation des risques de perte d’autonomie, avec pour corol­laire l’accroissement des situations de dépendance, l’aide pour les activités du quotidien devenant alors indispen­sable. Du fait de leur surnombre, parce qu’elles vivent plus longtemps que les hommes et sont plus souvent en situation de dépendance aux grands âges, les femmes sont aujourd’hui les principales bénéficiaires de l’aide à domicile. Elles en sont également les principales pour­voyeuses au sein de la famille. Les évolutions démographiques et sociales ne vont-elles pas modifier cette situation et susciter d’autres formes d’organisation ?

     

    Les femmes principales bénéficiaires de l’aide à domicile…

     

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