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société, cadre de vie - Page 258

  • Radars automatiques : flashs 2017 (31 10 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 19 septembre 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/radars-automatiques-26-1-millions-flashs-2017.html?xtor=EPR-56.html

    Radars automatiques : 26,1 millions de flashs en 2017

    Le 13 septembre 2018, le Ministère de l’intérieur a publié le bilan 2017 du contrôle des infractions routières réalisé par les radars automatiques. En 2017, les radars automatiques ont pris 26,1 millions de clichés ("flashs"). La hausse du nombre d’envois d’avis de contravention (+6,1% par rapport à 2016) traduit un renforcement de l’efficacité du système.

    Les faits marquants en 2017

    Le nombre de flashs augmente de 2% par rapport à 2016. Cela est dû à la mise en service de 72 radars autonomes (radars "chantier") et 32 radars discriminants supplémentaires.

    En 2017, les excès de vitesse supérieurs à 20 kilomètres par heure représentent 4,4% des infractions (6% en 2016). La baisse des infractions relevées par les "radars feux rouges" se confirme de nouveau en 2017 (-8,2%).

    L’année 2017 a été marquée par l’entrée en vigueur de l’obligation de désignation pour les entreprises du conducteur responsable en cas d’infraction. 2,6 millions de désignations ont été faites pour les conducteurs de véhicules d’entreprise. Le nombre d’infractions commises au volant de véhicules d’entreprise baisse de 9,4% par rapport à 2016.

    Le bilan répertorie les 10 radars fixes qui ont le plus flashé en 2017. Ils sont tous situés sur des axes à très fort trafic.

    La hausse du nombre d’avis de contraventions envoyés à l’étranger (3 millions, soit +8,2% par rapport à 2016) est la conséquence de la mise en œuvre, courant 2017, de nouveaux échanges transfrontaliers d’informations avec la Hongrie, la Slovaquie, la République Tchèque et le Portugal, portant à 13 le nombre des pays partenaires en matière de sécurité routière.

    Le taux de contestation des avis liés à l’excès de vitesse (1,4%) est stable par rapport à 2016, alors que le taux de contestation à la suite d’une infraction au feu rouge (4,9%) est en hausse de 0,9% par rapport à 2016.

    L’augmentation des recettes

    L’augmentation du nombre des contraventions a engendré celle des recettes, la part de celles-ci issues de sanctions à l’égard des conducteurs étrangers représente 34,2% des recettes totales.

    L’ensemble de ces recettes, soit 1,013 milliard d’euros (+10%), a servi à alimenter le compte d’affectation spéciale “Contrôle de la circulation et du stationnement routiers”. Il est à mettre en rapport avec les 3,6 milliards d’euros dépensés par l’État pour la sécurité routière et avec les 38,3 milliards d’euros de préjudice annuel causé par les accidents de la route (soit 1,7% du PIB).

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  • Construction : remblai (30 10 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 11 octobre 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170700386.html

    Question écrite n° 00386 de M. Jean Louis Masson (sénateur de la Moselle)

    Jean Louis Masson demande à M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire si sans aucune autorisation d'urbanisme ou autre, le propriétaire d'un terrain peut remblayer celui-ci avec des gravats recouverts ensuite d'une couche de terre. Le cas échéant, il souhaiterait savoir quelles sont les administrations d'État qui peuvent intervenir de leur côté.

     

    Réponse du Ministère de la cohésion des territoires publiée dans le JO Sénat du 11/10/2018 p. 5160

     

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  • Démarches en ligne : alternatives (29 10 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 26 septembre 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/demarches-ligne-defenseur-droits-demande-alternative-papier-ou-humaine.html?xtor=EPR-56.html

    Démarches en ligne : le Défenseur des droits demande une alternative papier ou humaine

    Dans une décision publiée le 20 septembre 2018, le Défenseur des droits interpelle le gouvernement sur les nombreuses difficultés engendrées par la dématérialisation des demandes de permis de conduire et de certificat d’immatriculation (ex-carte grise). Plus globalement, le Défenseur des droits s’inquiète du plan gouvernemental visant à dématérialiser l’ensemble des démarches administratives d’ici 2022 au regard du principe d’égalité devant le service public.

    Les atteintes aux droits des usagers demandeurs d’un permis de conduire ou d’une carte grise

    Dans le cadre du Plan Préfectures Nouvelle Génération, le Ministère de l’intérieur a dématérialisé les demandes de permis de conduire et de certificat d’immatriculation. Depuis fin 2017, ces démarches ne peuvent plus être effectuées que sur le site Internet de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS).

    Cette dématérialisation rapide a engendré de nombreuses difficultés pour les administrés, dont ils ont fait part par milliers au Défenseur des droits : pannes informatiques fréquentes, délais excessifs de traitement des demandes, difficultés à joindre les services de l’ANTS, etc.

    Dans sa décision, le Défenseur des droits déplore les nombreuses atteintes aux droits des usagers qui ont été insuffisamment informés en amont du processus de dématérialisation et trop peu accompagnés. Il souligne également qu’une partie de la population n’a pas accès à Internet ou le maîtrise peu.

    Les recommandations du Défenseur des droits

    Le Défenseur des droits préconise plusieurs mesures afin d’améliorer ces démarches. Il recommande notamment au Premier ministre et au ministre de l’intérieur :

    • de prévoir une alternative papier ou humaine à la dématérialisation afin que l’usager puisse toujours échanger avec l’administration ;
    • d’ordonner aux préfectures et aux centres d’expertise et de ressources des titres (CERT) de cesser d’orienter les administrés vers des prestataires privés payants ;
    • de faire en sorte que le site de l’ANTS apparaisse avant les sites privés dans les résultats des moteurs de recherche pour éviter aux demandeurs de payer pour des prestations qui sont gratuitement délivrées par l’État.

    Dans la perspective du plan "100% des démarches dématérialisées en 2022", le Défenseur des droits recommande que soit prévue dans la loi "une clause de protection des usagers vulnérables". Celle-ci aurait pour objectif d’obliger l’État à offrir une voie alternative au service numérique lors de la dématérialisation d’un service ou d’une procédure. Pour le Défenseur, il en va du "maintien de la cohésion sociale".

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  • Pollution atmosphérique et santé (26 10 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 25 septembre 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/cour-comptes-europeenne-pollution-atmospherique-probleme-sanitaire-preoccupant.html?xtor=EPR-56.html

    La pollution atmosphérique en Europe : un problème sanitaire préoccupant

    le 25 septembre 2018

    Dans son audit de performance publié le 11 septembre 2018, la Cour des comptes européenne estime que l’action engagée par l’Union européenne (UE) pour protéger la santé humaine contre la pollution atmosphérique n’a pas produit les effets escomptés.

    Un lourd coût humain et économique

    Selon le rapport, la pollution atmosphérique provoquerait 400 000 décès prématurés. Les habitants des zones urbaines y seraient particulièrement exposés. La plupart des décès prématurés seraient imputables aux particules, au dioxyde d’azote et à l’ozone troposphérique. Dans certains États membres, la perte d’années de vie en bonne santé serait similaire à ce qui s’observe dans des pays dont le nom est fréquemment associé à une mauvaise qualité de l’air, comme la Chine ou l’Inde. En 2013, la Commission européenne a affirmé que le coût externe sanitaire total de la pollution atmosphérique se situait entre 330 et 940 milliards d’euros par an.

    En zone urbaine, jusqu’à 96% des citoyens doivent vivre avec des niveaux de polluants atmosphériques considérés comme nuisibles pour la santé par l’Organisation mondiale de santé (OMS). D’après l’OMS, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont la cause de 80% des décès prématurés imputables à la pollution atmosphérique, devant les maladies pulmonaires (cancers compris) et les autres maladies.

    La révision de la politique de l’UE en matière de qualité de l’air à l’ordre du jour

    L’adoption de la directive sur la qualité de l’air ambiant remonte au 21 mai 2008. Elle définit des normes de qualité de l’air concernant les concentrations en polluants dans l’air et demeure la pierre angulaire de la politique de l’UE en matière de qualité de l’air.

    Les normes établies sont cependant moins restrictives que les lignes directrices de l’OMS. Les valeurs limites de l’UE relatives à la qualité de l’air sont aussi trop peu contraignantes et la plupart des États membres ne les ont pas efficacement mises en œuvre. Les dispositions régissant la mesure de la qualité de l’air laissent en outre une latitude qui rend les vérifications difficiles.

    Dernièrement, les citoyens se sont intéressés de plus près aux questions liées à la qualité de l’air ; ils ont ainsi intenté des poursuites devant des juridictions nationales qui, dans plusieurs États membres, ont rendu des décisions sanctionnant leur droit à l’air pur.

    Pour améliorer la qualité de l’air dans l’UE, le rapport recommande une actualisation de la directive sur la qualité de l’air ambiant. La politique en faveur de la qualité de l’air devrait être intégrée comme priorité dans toutes les politiques de l’UE.

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  • Jouets : substances interdites (25 10 2018)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 4 octobre 2018 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180303762.html

    Question écrite n° 03762 de M. Jean-Noël Guérini  (sénateur des Bouches-du-Rhône)

    Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la présence de substances interdites dans des jouets infantiles.

     
    Un rapport d'inspection de l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA), rendu public le 13 février 2018, révèle qu'environ 18 % des 5 600 produits de consommation courante (bijoux, vêtements, articles de bricolage, pièces d'automobiles, jouets) testés dans les 27 pays de l'Union européenne contenaient des substances de synthèse, des fibres ou des métaux lourds pourtant prohibés par la réglementation communautaire — règlement REACH (Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques) entré en vigueur le 1er juin 2007.

     
    Ce sont les jouets qui présentent les violations les plus importantes : près de 20 % de ceux testés révélaient la présence de phtalates, des perturbateurs endocriniens, dont les effets toxiques (sur le neurodéveloppement, le métabolisme ou la fertilité) sont d'autant plus graves que l'exposition a lieu jeune.

     
    Face à ces résultats inquiétants, il lui demande ce qui peut être mis en œuvre afin que ces substances toxiques, officiellement interdites dans les jouets, cessent d'échapper à la réglementation européenne et de mettre en danger les enfants. 

     

    Réponse du Ministère de l'économie et des finances publiée dans le JO Sénat du 04/10/2018 p. 5023

     

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  • Dépenses de Santé : croissance +1.3% en 2017 (24 10 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 18 septembre 2018 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/depenses-sante-croissance-1-3-2017-contre-2-2016.html?xtor=EPR-56.html

    Dépenses de santé : une croissance de 1,3% en 2017

    le 18 septembre 2018

    La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie en septembre 2018 les comptes de la santé qui synthétisent les faits marquants de l’année 2017 et soulignent notamment une faible croissance des dépenses de santé. La France consacre au total 11,5% de son produit intérieur brut (PIB) à la santé.

    Une faible croissance des dépenses de santé

    En 2017, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) s’élève à 2 977 € par habitant, soit au total 199,3 milliards € (8,7% du PIB). Ce montant comprend les dépenses de soins hospitaliers (92,8 milliards €), les soins de ville (53,4 milliards €), les médicaments délivrés en ville (15,5 milliards ) et les autres biens médicaux, comme les transports sanitaires, l’optique, etc. (5 milliards €).

    Les dépenses de santé augmentent moins en 2017 que les années précédentes notamment en raison de :

    • un fort ralentissement de la croissance du volume des soins hospitaliers (+0,9% contre +1,7 % en 2016) ;
    • la baisse de la consommation de médicaments en ville pour la troisième année consécutive ;
    • le ralentissement de la croissance des dépenses de transports sanitaires.

    Le reste à charge des ménages s’établit à 7,5% (contre 9% en 2008).

    Une hausse des dépenses de santé liées aux affections de longue durée (ALD)

    Entre 2011 et 2016, les dépenses de santé liées aux affections de longue durée augmentent de 3,8% en moyenne par an. Le dispositif ALD vise à réduire le reste à charge des patients atteints d’une maladie chronique nécessitant un traitement prolongé et des soins particulièrement coûteux. Les bénéficiaires de l’ALD représentent 16% des assurés sociaux et concentrent 57% des dépenses de santé soumises au remboursement.

    Le vieillissement de la population accroît les dépenses de soins des personnes en ALD :

    • les pathologies couvertes par les dépenses d’ALD sont plus fréquentes chez les personnes âgées ;
    • la part des assurés sociaux de 60 ans et plus est passée de 21,7% en 2011 à 23,5% en 2016.

    La part des dépenses restant à la charge des patients en ALD est quasi stable entre 2011 et 2016.

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