http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=108&date=20150408.html
Changement de rythme en vue (Résumé)
En zone euro, l’activité a légèrement accéléré au 4e trimestre 2014 (+0,3 %), après une croissance modérée au 3e trimestre (+0,2 %). La reprise de l’activité se poursuivrait : le PIB accélérerait légèrement au 1er trimestre 2015 (+0,4 %), puis continuerait de progresser au même rythme au cours des trimestres suivants.
Les principaux facteurs de cette amélioration sont le commerce extérieur, et une croissance robuste de la consommation des ménages, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie.
Le marché du travail continuerait également de s’améliorer, soutenant le pouvoir d’achat du revenu disponible et la consommation.
L’assouplissement des conditions de crédit, l’amélioration des perspectives de demande intérieure, et le besoin de remplacer un matériel vieillissant permettraient également une légère accélération de l’investissement au cours des trois premiers trimestres de 2015 (+0,2 %, +0,4 %, +0,5 % successivement).
Sous l’hypothèse d’un baril de pétrole stable à 56 $ et d’un taux de change euro/dollar fluctuant autour de 1,10, l’inflation baisserait au 1er trimestre 2015, pour s’établir à -0,3 %. Cette baisse reflète un apaisement des tensions sur le prix des matières premières et le recul du prix du pétrole, mais également des perspectives encore faibles des prix sous-jacents. L’inflation serait quasi stable aux 2e et 3e trimestres.
Cette prévision suppose qu’un accord entre la Grèce et ses créditeurs permettra de préserver la stabilité de l’Union monétaire mais, dans le cas contraire, les perspectives seraient plus sombres. À l’inverse, un aléa haussier pourrait provenir d’effets plus positifs qu’attendu sur l’investissement de l’assouplissement quantitatif de la Banque Centrale Européenne (BCE).