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  • croissance européenne : mesures (3/3) (13 08 2010)

    Extraits d’un important article publié le 4 juillet 2010 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de la Tribune)

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20100704trib000527080/aix-2010-dix-mesures-pour-une-croissance-europeenne.html

    dix mesures pour une croissance européenne : déclaration des Rencontres d'Aix du Cercle des économistes.

    Introduction

    I.         Les risques pour l’Europe du nouvel ordre mondial

    II.       Inventer la croissance de demain

    III.      Dix mesures pour bâtir une croissance européenne

    Conclusion

    …/…

    III. Dix mesures pour bâtir une croissance européenne

    Nos pays ontils encore un avenir ? Résolument oui. L’Europe n’a pas une vision objective ni de sa puissance ni de sa réalité. Première puissance commerciale du monde, elle a réussi à développer un marché unique de 500 millions de consommateurs, ce qui est une force incomparable. L’Europe est également une source d’innovation exceptionnelle, aujourd’hui insuffisamment utilisée, et possède des structures sociales exemplaires. …/… Nous souhaitons conserver une base productive extrêmement solide. Ceci ne signifie pas une réindustrialisation uniforme, mais concentrée sur certains pays, et notamment la France qui a connu un des rythmes de désindustrialisation les plus forts. Sept thèmes apparaissent centraux, qui chacun suppose une vraie stratégie de rupture :

    Innovation et politique industrielle

    Education et qualification

    Financement de la croissance et régulation financière

    Croissance verte

    Politique macroéconomique

    Pacte social

    Coopération multilatérale.

    Bien entendu, il serait irréaliste et peu efficace de détailler un catalogue de mesures, mais il est cependant indispensable d’illustrer l’absolue nécessité de changement radical dans les politiques européennes. C’est la raison pour laquelle le Cercle des économistes formule dix mesures pour permettre à l’Europe d’être un acteur clé de la croissance de demain :

     

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  • croissance européenne : mesures (2/3) (12 08 2010)

    Extraits d’un important article publié le 4 juillet 2010 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de la Tribune)

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20100704trib000527080/aix-2010-dix-mesures-pour-une-croissance-europeenne.html

    dix mesures pour une croissance européenne : déclaration des Rencontres d'Aix du Cercle des économistes.

    Introduction

    I.         Les risques pour l’Europe du nouvel ordre mondial

    II.       Inventer la croissance de demain

    III.      Dix mesures pour bâtir une croissance européenne

    Conclusion

    II. Inventer la croissance de demain

    Une fois affirmé notre espoir dans une croissance forte en Europe, tout reste à faire. Il y a en premier lieu un enjeu méthodologique. Les vocables croissance durable, croissance équitable sont si usités qu’ils ont perdu leur sens et sont devenus des concepts vides. Et puis, malgré les enjeux environnementaux et du réchauffement climatique, nous ne pouvons nous satisfaire d’une croissance "low cost". Une économie trop tertiarisée se développe principalement
    sur des emplois peu qualifiés aux salaires moyens faibles.

    En fait, il nous faut déterminer les secteurs et les acteurs porteurs de cette nouvelle croissance.

    1) Des nouveaux secteurs

    En termes sectoriels, nous pouvons énumérer certains moteurs de cette croissance, étant bien
    entendu que le contenu s’entend aussi bien en termes industriels qu’en termes de services :
    a. "Green business" : énergie dé
    carbonée, transports et bâtiments verts.
    b. Economie des seniors : la bio
    ingénierie au service de la santé, sciences du vivant.
    c. Société numérique, les nanotechnologies, la robotique.
    d. Repenser aussi les processus de production pour les rendre plus économes en
    matières premières.

    e. Agronomie et hydraulique pour répondre à la limitation des terres arables.
    Mais les premières estimations quantitatives du potentiel en croissance et en emploi de ces
    nouveaux secteurs indiquent qu’ils sont trop limités et pauvres en emploi pour suffire à tirer la
    croissance mondiale de demain. Des ruptures technologiques sont donc indispensables dans tous ces domaines pour concilier croissance durable et de qualité.

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  • croissance européenne : mesures (1/3) (11 08 2010)

    croissance européenne : mesures (1/3) (10 08 2010)

    Extraits d’un important article publié le 4 juillet 2010 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de la Tribune)

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20100704trib000527080/aix-2010-dix-mesures-pour-une-croissance-europeenne.html

    dix mesures pour une croissance européenne : déclaration des Rencontres d'Aix du Cercle des économistes.

    Introduction

    I.         Les risques pour l’Europe du nouvel ordre mondial

    II.       Inventer la croissance de demain

    III.      Dix mesures pour bâtir une croissance européenne

    Conclusion

    L’objet de cette Déclaration est de décrire et proposer les conditions dans lesquelles les pays de l’OCDE, et d’abord le continent européen, peuvent retrouver une place majeure dans l’économie mondiale dans les cinq prochaines années. Notre perspective résolument optimiste sur l’avenir de l’Europe ne va pas de soi. Pour atteindre cet objectif, il faudra bien plus que des déclarations, il faudra un investissement humain et capitalistique sans précédent. Et puis, sans tomber dans une vision simpliste du développement durable, il est évident que l’Europe doit concentrer une partie de ses efforts sur des domaines qui, minoritaires aujourd’hui, ne le resteront pas et dans lesquels ses atouts de compétitivité de départ sont forts, les technologies et marchés du "green business".

    Ne perdons pas cet avantage d’avoir perçu les premiers le poids de ces nouvelles contraintes environnementales et d’en avoir tiré un véritable leadership…./…

    les trois prochaines années sont, d’abord et avant tout, les premiers maillons d’une nouvelle forme de croissance. Nous sommes confrontés à la plus forte rupture historique depuis un siècle, et les choix de politique économique définiront radicalement et durablement le chemin de la croissance…./…

    Le monde vit aujourd’hui d’illusions et d’idées reçues qui, prises au pied de la lettre, laissent entrevoir un avenir sombre :

    l’Europe se serait engagée sur la voie d’une marginalisation, nettement plus marquée au Sud qu’au Nord, liée à son vieillissement et à son impossibilité de trouver sa place dans la nouvelle division internationale du travail, et au fait que les niveaux d’immigration auraient atteint le seuil de tolérance ;

    l’orientation vers le court terme d’une part croissante de la finance serait inéluctable ;
    le monde se dirigerait vers une société où les innovations de biens et services ne joueraient plus le même rôle qu’au cours de deux derniers siècles ;

    les inégalités demeureraient à un niveau insupportable, conduisant à des difficultés sociales majeures dans les pays développés, aggravées par l’angoisse de la rigueur ;
    le continent africain, laissé pour compte de la croissance mondiale, n’aurait que peu d’avenir ;
    les grandes zones monétaires seraient condamnées à vivre avec la persistance des déséquilibres globaux sur le long terme, notamment commerciaux, synonyme d’une difficulté à gérer l’explosion des liquidités monétaires à l’échelle mondiale, dont on sait qu’elle est à l’origine de la crise ; les taux de change ne seraient que des variables de second ordre, idée renforcée par le silence jusqu’à présent du G20 sur ce sujet ;

    on ne peut rien faire contre la volatilité des flux de capitaux et contre la succession de bulles financières ;
    le progrès technique et la prise en compte de l’environnement sont contradictoires et la solution choisie ne peut finalement qu’être un compromis médiocre.

    la zone euro ne fonctionnerait que dans une vision uniforme des modèles socioéconomiques tant sur les plans des secteurs d’activité que sur les plans des institutions. .../…

     

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  • EDF : hausse 15 août 2010 (10 08 2010)

    hausse des tarifs d'EDF (15 08 2010)

    Extraits d’un article de MM. Renaud de Chanaud et Erwann Kerrand publié le 9 août 2010 sur le site de La Tribune (cliquer ici pour accéder au site de La Tribune)

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20100806trib000537062/exclusif-electricite-la-hausse-des-tarifs-d-edf-atteindra-plus-de-9-pour-500.000-clients.html

    …/… D'après un document provenant du ministère du développement durable, que s'est procuré latribune.fr, la hausse moyenne de 3% des prix de l'électricité (NDLR : le 15 aout) cache des disparités suivant les types d'abonnements.

    En effet, il existe différentes offres au sein des tarifs bleu d'EDF fixés par l'Etat, pour les particuliers : l'option "Base", l'option "Heure Pleine/Heures Creuses", l'option "Tempo" et l'option "EJP" (Effacement jours de pointe), dont les prix n'augmentent pas au même rythme.

    Ainsi les quelque 500.000 souscripteurs de l'offre EJP devraient voir leurs factures augmenter de 9% cette année à partir du 15 août…./… ; selon un membre d'une association de défense de consommateurs, "cette formule est (pourtant) plus écologique puisqu'elle incite à consommer moins en heure de pointe…./…

    De même, pour la formule "Heures pleines/Heures creuses" il estime que la hausse serait de 5% en moyenne…./…

    Pour l'option "Tempo" troisième offre écologique qui propose un code couleur (bleu, blanc, rouge) pour chaque jour ainsi qu'une distinction heure pleine/heure creuse, l'augmentation est de l'ordre de 3%.../…

    Enfin, l'option "Base", qui propose un tarif unique quelque soit l'heure de la journée voit son prix varier de façon différente selon la puissance à laquelle les consommateurs ont souscrit. Pour une puissance inférieure ou égale à 6kVA, l'abonnement et les prix de l'énergie augmentent, 4,4% à 8,4% pour l'abonnement et 1,5% à 1, 8% pour le prix de l'énergie…/…

    On est tout de même très loin des disparités révélées l'an dernier quand les tarifs avaient augmenté en moyenne de 1,9% mais avec des pointes de 138,5% de hausse pour certains abonnements.

  • transports et dév. durable a (09 08 2010)

    Transports et développement durable (a)

    Extraits d’un relevé de brèves réalisé par Christine Raynard, chargée de mission au Département Recherche, Technologies et Développement Durable (DRTDD) et publiées le 5 mai et le 18 juin 2010 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/No_31-050510.pdf

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/No_32-180610.pdf

     

     

    1) La ligne n° 1 du métro de Milan fonctionne désormais à l’énergie solaire, grâce à 23 000 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur le toit d’un dépôt de la société de gestion du métro milanais ATM (Azienda Transporti Milanesi).

    Malgré des investissements importants, le prix du billet n’a pas augmenté du fait des économies attendues.

     

    2) ProRail, gestionnaire de l’infrastructure néerlandaise qui avait annoncé fin 2009 l’installation de panneaux solaires au-dessus des voies ferrées revient sur ce projet. En effet, la société estime qu’il faudrait 60 ans pour rentabiliser de tels aménagements, sans compter les risques liés à la sécurité.

    Par contre, l’équipement en panneaux solaires sur de nouvelles voies ramènerait ce délai à 10 ans.

     

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  • greffe et don d'organes (08 08 2010)

    GREFFE ET DON D’ORGANES

    Deux questions de sénateurs et les réponses du ministère publiées le 15 juillet 2010 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ100413184.html

    Question écrite n° 13184 de M. Yves Détraigne (Marne - UC)

    M. Yves Détraigne attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les mesures à mettre en œuvre en faveur de la greffe et du don d'organes.

    Le don d'organes, s'il connaît depuis quelques années une évolution favorable, demeure toutefois peu développé dans notre pays où il repose sur le principe du "consentement présumé". Chaque individu est présumé favorable au don de ses organes après sa mort à moins de s'y être explicitement opposé de son vivant.

    En pratique, lors d'un décès, si un prélèvement d'organes est envisagé et si l'équipe médicale n'a pas directement eu connaissance de la volonté du défunt, elle doit consulter ses proches afin de savoir si le défunt a exprimé de son vivant une opposition au don d'organes. Dans de très nombreux cas, les médecins se heurtent à un refus de la famille qui est sous le choc du décès, refus qui n'est d'ailleurs pas nécessairement conforme au désir du défunt.

    Dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique, il paraît donc nécessaire de mettre en place un système cohérent d'information du grand public en faveur du don d'organes et de moelle osseuse, ce qui pourrait, en outre, préserver la sérénité des proches des disparus et éviter ainsi tout débat inopportun ou conflit potentiel au sein des familles.

    En conséquence, il lui demande ce qu'elle entend mettre en œuvre pour sensibiliser la population au don d'organes et pallier la pénurie de greffons dans notre pays.

    Réponse du Ministère de la santé et des sports publiée dans le JO Sénat du 15/07/2010 - page 1880

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