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vie pratique - Page 377

  • Economie sobre en carbone : 2020-2050 (2/3) (16 11 2011)

    Suite des Extraits (résumé, sommaire, conclusion) d’un rapport (Christian de Perthuis, Johanne Buba, Aurélien Million, Pascale Scapecchi, Olivier Teissier, Elise Martinez et Dominique Auverlot) publié le 7 novembre 2011 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/trajectoires-2020-2050-vers-une-economie-sobre-en-carbone-rapport.html

     

    Trajectoires 2020-2050 vers une économie sobre en carbone

    NDLR : nous vous proposons sur 3 jours des extraits significatifs d’un rapport long et riche qui porte sur un enjeu majeur de notre siècle : économie et effet de serre

    Résumé (1/3 et 2/3)

    Sommaire (3/3)

    Conclusion (3/3)

     

     

    Résumé

    …/…

    3. Les différents scénarios possibles. Dans le cadre du temps qui lui a été imparti, le Comité n’a pas multiplié les travaux de scénarisation mais a étudié trois trajectoires, déclinées par secteur, qui aboutissent toute à une réduction de 75 % des émissions de gaz à effet de serre en 2050. La différence entre ces trois trajectoires est qu’elles passent par trois points différents en 2020, correspondant à trois options possibles au plan communautaire (- 20, - 25 ou - 30 % d’objectifs de réduction) et aboutissent au plan national à des réductions comprises entre 33 et 41 % en 2030 (voir le tableau 2 annexé à ce texte). Si la question du rehaussement de l’objectif européen n’a pas fait l’objet de consensus au sein du comité, les travaux de modélisation et d’analyse réalisés permettent d’évaluer les paramètres à prendre en compte pour la décision :

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  • Economie sobre en carbone : 2020-2050 (1/3) ( 15 11 2011)

    Début des Extraits (résumé, sommaire, conclusion) d’un rapport (Christian de Perthuis, Johanne Buba, Aurélien Million, Pascale Scapecchi, Olivier Teissier, Elise Martinez et Dominique Auverlot) publié le 7 novembre 2011 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/trajectoires-2020-2050-vers-une-economie-sobre-en-carbone-rapport.html

     

    Trajectoires 2020-2050 vers une économie sobre en carbone

     

    NDLR : nous vous proposons sur 3 jours des extraits significatifs d’un rapport long et riche qui porte sur un enjeu majeur de notre siècle : économie et effet de serre

    Résumé (1/3 et 2/3)

    Sommaire (3/3)

    Conclusion (3/3)

     

     

    Résumé (1/3)

    Les informations en provenance de la communauté scientifique appellent à un changement rapide de trajectoires des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde pour éviter un réchauffement moyen de la planète supérieur à 2°C : d’après les scénarios du Groupement intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC), une division par deux des émissions mondiales à l’horizon 2050, soit une réduction de 80 à 95 % au sein des pays développés. Les travaux du Comité ont exploré les meilleures voies pour y contribuer en France.

    Les orientations à prendre doivent tenir compte d’une double donne. D’une part, les négociations internationales menées dans le cadre des Nations Unies, malgré des avancées techniques, ont peu de chance d’aboutir à échéance rapide à un accord international ambitieux. D’autre part, l’économie n’a pas connu de reprise forte à la suite de la violente récession de 2008-2009, alors même que la situation financière des États s’est affaiblie et qu’un doute s’est installé à l’égard des dettes souveraines au sein de la zone Euro.

    Dans un tel contexte, les travaux du Comité ont suivi un fil conducteur : rechercher les voies d’une politique climatique qui conjugue ambition élevée sous l’angle de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et impacts positifs sur la croissance économique, la compétitivité industrielle et l’emploi. Une action ambitieuse face au changement climatique pourra contribuer au redressement de notre économie et à la constitution de nouveaux avantages comparatifs dans la compétition internationale si deux conditions sont réunies :

    - intégrer beaucoup plus directement que par le passé la politique climatique à une stratégie conjuguant politique de développement des filières industrielles, effort de recherche et développement et diffusion de l’innovation au sein du tissu économique ;

    - crédibiliser les instruments de l’action publique en construisant une gouvernance qui rende prévisibles à long terme les objectifs fixés aux agents économiques et les incitations économiques qui les aideront à les atteindre, notamment grâce à une généralisation de la tarification du carbone dans l’économie. Ces orientations d’ensemble se déclinent suivant quatre axes : l’analyse du contexte européen, la construction de trajectoires sectorielles françaises, le diagnostic des scénarios envisageables et l’identification des instruments à mettre en place.

     

    1. Le contexte européen

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  • Virus de l’Hiver (12 11 2011)

    Note publiée le 24 octobre 2011 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/.html

     Les bons gestes pour limiter la transmission des virus de l’hiver

    Ils s’invitent chaque année aux premiers frimas et envahissent notre système respiratoire ou digestif… Ce sont les virus saisonniers de l’hiver, responsables de rhumes, rhinopharyngites, grippes, bronchites, bronchiolites et gastro-entérites. Comment se propagent-ils, comment s’en protéger ? Cet automne, l’Inpes met l’accent sur les « gestes barrières » comme le lavage des mains. L’Institut rediffusera du 2 au 29 novembre à la télévision et au cinéma « Avec ou sans les mains ? », un spot humoristique mettant en scène des activités de la vie quotidienne comme faire ses courses, lire une carte de restaurant, retirer de l’argent à un distributeur automatique ou porter ses enfants avec… les coudes.

    Chaque année la grippe touche environ 2,5 millions de personnes et la gastro-entérite une personne sur douze. Les virus respiratoires se transmettent par :

    ·    les postillons, les éternuements, la toux, la salive et les mains des personnes infectées

    ·    le contact d’objets (jouets, doudous, tétines, boutons d’ascenseur, couverts, etc.) contaminés

    ·    ou simplement par l’air confiné, lorsque le malade occupe une pièce fermée (chambre, salle d’attente, etc.).

    La gastro-entérite peut-être d’origine bactérienne ou virale. Dans le cas des gastro-entérites aiguës inflammatoires, ce sont des bactéries qui pénètrent dans la muqueuse de l'intestin. Les gastro-entérites non inflammatoires sont dues à des bactéries type staphylocoque doré ou à des virus comme le rotavirus ou l'adénovirus. Ces derniers sont ingérés avec des aliments contaminés ou par contact avec des surfaces ou des objets contaminés. Une fois dans l'organisme, les germes se multiplient et perturbent le fonctionnement de l'intestin. Généralement anodins chez l'adulte, ces virus sont très courants chez l'enfant, spécialement les enfants âgés de 4 mois à 3 ans qui fréquentent des garderies ou des crèches. Chez le nourrisson, les diarrhées peuvent entraîner une déshydratation sévère pouvant nécessiter une hospitalisation.

    Adopter les « gestes barrières »

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  • Téléphone mobile : durée d’engagement (11 11 2011)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 26 octobre 2011 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ11061367S.html

    Question orale sans débat n° 1367S de M. Jacques Mézard (sénateur RDSE du Cantal)

    M. Jacques Mézard attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation sur la question de la durée d'engagement pour les souscripteurs d'un abonnement de téléphonie mobile.

    En effet, 75 % des abonnés souscrivent un engagement de deux ans, ce qui freine significativement leur mobilité et donc la concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile. A ce titre, le dernier observatoire trimestriel de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) montre la percée de nouveaux opérateurs, dits « MVNO » (Mobile Virtual Network Operator) sur le marché, qui se distinguent des trois grands opérateurs dits « de réseau » car ils ne possèdent ni de spectre de fréquence propre ni d'infrastructure de télécommunication. Ces MVNO achètent des minutes de téléphonie aux opérateurs traditionnels qu'ils revendent ensuite à leurs clients.

    Après avoir longtemps stagné, la part de marché de ces nouveaux opérateurs a connu une forte progression ces derniers mois. Si l'offre des MVNO s'est significativement améliorée, cette hausse s'explique aussi par l'opportunité, pour certains consommateurs, de résilier leur abonnement sans frais suite à la hausse de la TVA. La rapide progression des MVNO à cette occasion montre donc que la fidélité des abonnés est contrainte.

    C'est pourquoi il importe de réduire la durée maximale d'engagement à 12 mois au lieu de 24 – mesure que l'ARCEP a recommandée dès 2006 – ce qui dynamiserait la concurrence et favoriserait l'arrivée prochaine sur le marché d'un quatrième opérateur. Dans la lignée des mesures visant à renforcer les droits et la protection des consommateurs, il apparait nécessaire de réduire la durée maximale d'engagement. Il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement à ce sujet.

    Réponse du Secrétariat d'État chargé du commerce extérieur publiée dans le JO Sénat du 26/10/2011 - page 6882

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  • Transports et développement durable : brèves n°16 (09 11 2011)

    (Relevé publié dans ce blog, le 9 de chaque mois depuis août 2010)

    Panorama inédit n° 47 (28 juillet 2011) réalisé par Mme Christine Raynard, chargée de mission au Département Développement Durable (DDD) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-47.html

    1) La compagnie aérienne allemande Lufthansa a lancé le premier vol régulier avec des passagers sur des Airbus A321 utilisant du biocarburant.

    Cette expérience s’étalera sur six mois minimum, à raison de 4 vols aller-retour quotidiens entre Hambourg et Francfort. Elle permettra d’économiser l’émission de 1 500 tonnes de CO2 sur cette période. Parallèlement, l’impact à long terme d’un biocarburant sur les performances d’un avion est analysé et des études sur la viabilité d’une production à long terme ont été réalisées.

    Le biocarburant à base de jatropha, de cameline et de graisse animale a été certifié pour un usage commercial le 1er juillet dernier, par les autorités de l’aviation européenne. Pour un vol avec passagers, le taux maximum ne peut excéder plus de 50 % de la part totale de carburant.

    Lufthansa a estimé que le biocarburant coûtait 2 fois le prix du kérosène, mais la compagnie aérienne pense que cet effort évalué à 6,6 M€ est nécessaire sur un plan environnemental. De plus, Lufthansa mise sur le fait que le kérosène est une matière première qui s’épuisera et que son prix, à terme, sera plus élevé que celui du biocarburant, qui lui-même diminuera.

     

    2) Virgin Australia, 2ème compagnie aérienne australienne pense remplacer d’ici 2014, le kérosène par du biocarburant à base d’eucalyptus, arbre très répandu en Australie puisqu’il occupe 95 % des forêts avec plus de six cents espèces.

    Une usine de démonstration, basée en Australie occidentale, devrait ouvrir en 2012.

    La compagnie mise ainsi sur l’écologie, mais aussi sur le développement durable. En effet, l’agriculture australienne doit faire face à 2 défis importants depuis quelques années : gestion durable des ressources en eau et lutte contre la salinisation des terres. Or, l’eucalyptus a pour propriété de diminuer l’érosion des sols ainsi que sa salinité.

    Par rapport à l’utilisation de la plante de jatropha par ses concurrentes (Lufthansa, Air New Zealand, Japan Airlines et TAM Brazilian), Virgin Australia devrait ainsi éviter les reproches des associations qui dénoncent la culture intensive du jatropha dans les zones arides d’Amérique latine, d’Egypte, d’Inde ou encore de Madagascar, car elles estiment qu’elle pourrait être à l’origine de ravages identiques à ceux causés par la production à grande échelle d’huile de palme.

     

    3) Les étudiants de l’école des Mines d’Alès ont mis au point une voiture propre ne produisant aucune émission de CO2. Ce prototype fonctionne grâce à un biocarburant à base d’algues, dont la propriété est de capter le gaz carbonique nécessaire à leur croissance.

     

    4) La communauté urbaine de Lille fait désormais rouler sa flotte de bus au biométhane.

    Les déchets verts, épluchures, feuilles mortes et reste de nourritures sont compostés à grande échelle et leur fermentation dégage du méthane. Celui-ci est récupéré et envoyé vers le dépôt de Transpole, exploitant du réseau de transport en commun.

    Dans le futur, il est prévu d’obtenir 4 millions de m3 par an de méthane.

     

    5) En Allemagne, RWE, groupe énergétique et Deutsche Bahn (DB), compagnie ferroviaire signent un contrat de 1,3 milliard d’euros sur 15 ans, pour la fourniture d’hydro-électricité.

    RWE va fournir 900 millions de kilowatt/heure par an entre 2014 et 2028 à la DB. Ainsi, un tiers des trains longue distance sera alimenté par du courant écologique et la part d’énergie verte utilisée par la DB passera de 19,8 % à 28 %.

  • Accident vasculaire cérébral : informations (05 11 2011)

    Note publiée le 28 octobre 2011 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/.html

    À l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC (World Stroke Day) du 29 octobre 2011, le ministère en charge de la santé et l’Inpes s’associent à la Société française neurovasculaire, ainsi qu’aux associations et professionnels de santé partenaires pour diffuser une affiche dans les pharmacies, cafés, hôtels et les restaurants du 31 octobre au 27 novembre. Il s’agit de se mobiliser pour réduire la fréquence et la gravité des séquelles fonctionnelles des AVC qui font 150 000 nouvelles victimes chaque année en France et 60 000 décès. La mortalité diminue de 30 % avec un diagnostic précoce et une prise en charge rapide. Chaque minute compte : composez le 15 sur votre téléphone, même si les symptômes disparaissent.

    L’accident vasculaire cérébral est une attaque cérébrale grave et subite qui survient à la suite de l'obstruction ou de la rupture d'un vaisseau qui transporte le sang au cerveau, ce qui entraîne un manque d'oxygène parfois fatal. Chez la majorité des gens, il n'y a pas de signe précurseur d'une crise. Chaque année, près de 150 000 personnes en sont victimes en France et 20 à 30 % ayant fait un AVC décèdent dans les trois premiers mois. Troisième cause de mortalité dans notre pays après les cancers et les infarctus du myocarde, il est la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence après la maladie d'Alzheimer. Faute d'une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. C’est pourquoi l’AVC est une grande urgence médicale. Chaque minute compte.

    L’affiche rappelle donc qu’il est important de faire contrôler sa tension artérielle car l’hypertension est un facteur de risque d’attaque cérébrale et qu’en cas de faiblesse brutale ressentie d’un côté du corps, il ne faut pas attendre pour composer le 15 sur votre téléphone, même si les symptômes disparaissent. En effet les conséquences de l’attaque dépendront en partie du temps écoulé avant la prise en charge.

    Plus cette dernière se fait rapidement, moins les personnes atteintes risquent d'en garder des séquelles. Le cerveau a, néanmoins, une certaine capacité d'adaptation : certaines cellules nerveuses saines réussissent parfois à prendre la relève des cellules mortes si elles sont stimulées par divers exercices. Ainsi plus de la moitié des personnes garderont des séquelles et environ une sur dix récupèrera complètement.

    Le type de séquelles dépend de la région du cerveau atteinte. À la suite d'un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie), une paralysie partielle ou complète de la moitié du corps, ou encore des problèmes de mémoire. Plus la région privée d'oxygène est grande, plus les séquelles risquent d'être graves.

    Quelques signes avant-coureurs peuvent nous mettre en garde…

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