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vie pratique - Page 384

  • Algues vertes (15 07 2011)

    Extraits d’un article de M. Grégoire Allix fondé sur un entretien avec M. Alain Menesguen, directeur de recherche à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), publié le 14 juillet 2011 sur le site du Monde (cliquer ici pour accéder au site du Monde).

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/07/14/algues-vertes-une-fuite-en-avant-qui-ne-s-attaque-pas-a-l-origine-du-mal_1548638_3244.html

    …/… L'appui du monde agricole vaut-il 1 ou 2 marées vertes ? …/… Nicolas Sarkozy, s'exprimant sur le sujet des algues vertes lors d'une visite à Crozon (Finistère), refusait "de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs", et dénonçait les "intégristes" de l'écologie. …/… Le chef de l'Etat a affirmé 2 priorités pour enrayer le phénomène : ramassage des algues et développement de la méthanisation, qui transforme en biogaz le lisier riche en azote.

    …/… Dopée par les rejets d'azote dus à l'agriculture et à l'élevage et par une météo favorable, la prolifération des algues vertes s'est accentuée cette saison : fin juin, 25 000 m3 avaient été ramassés en Bretagne, le double de juin 2010.

    La responsabilité de l'agriculture est-elle une certitude ? « …/… On a longtemps accusé les eaux urbaines, les stations d'épuration, les rejets de phosphate, …/… Pourtant, nos travaux ont démontré, depuis 1988, qu'il faut trois conditions pour obtenir une marée verte : de la lumière, donc des eaux peu profondes ; des courants faibles ; enfin, beaucoup d'azote, dont se nourrissent ces algues…./… Les recherches ont prouvé que de 90 % à 99 % des apports azotés venaient du lessivage des terres agricoles…./…

    Le ramassage des algues est-il une solution durable ? … /… c'est une fuite en avant qui ne s'attaque pas à l'origine du mal. …/….

    La méthanisation du lisier peut-elle réduire les rejets d'azote ? Non, absolument pas. .../...

    Quelle réduction dans les taux de nitrate est nécessaire à l'éradication des marées vertes ?  Les scientifiques estiment à 2 ou 3 mg/l la quantité "naturelle" de nitrate dans les rivières bretonnes. …/… Aujourd'hui on atteint 30 mg/l en moyenne. …/… Cela demande un effort considérable. »

  • Prix en grande distribution : juin 2011 (14 07 2011)

    Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note publiée le juillet 2011 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=103&date=20110712

    En juin 2011, les prix des produits de grande consommation augmentent : +0,4 %

    Dans la grande distribution, les prix des produits de grande consommation augmentent de 0,4 % en juin 2011, après une hausse de 0,7 % en mai.

    Sur un an, les prix s’accroissent de 2,2 %

    En juin 2011, les prix sont supérieurs de 2,2 % à ceux de l’an dernier. En juin 2010, ils étaient inférieurs de 0,1 % par rapport à ceux de juin 2009.

    La hausse des prix se poursuit dans les hypermarchés et les supermarchés

    Dans les hypermarchés, les prix des produits de grande consommation sont de nouveau en hausse sensible en juin 2011 (+0,4 %), après un accroissement de 0,6 % en mai.

    Sur un an, les prix des produits de grande consommation dans les hypermarchés augmentent de 2,4 %. En juin 2010, leur variation annuelle était de —0,2 %.

    Dans les supermarchés, les prix des produits de grande consommation sont également en hausse sensible en juin 2011 (+0,6 %), après un accroissement de 0,7 % en mai.

    Sur un an, les prix des produits de grande consommation dans les supermarchés augmentent de 2,0 %. En juin 2010, leur variation annuelle était de 0,1 %.

    Dans les autres formes de vente, les prix augmentent de 0,3 %

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  • La voiture de demain (04 07 2011)

    Extraits (Introduction, Sommaire et Propositions) de la Note de synthèse n° 227 de Mme Johanne Buba et MM. Étienne Beeker, Dominique Auverlot, Département Développement durable, Centre d'analyse stratégique et Philippe Hirtzman (CGIET) sous la direction de Jean Syrota, publiée le 15 Juin 2011 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

     

    http://www.strategie.gouv.fr/content/la-voiture-de-demain-note-de-synthese-227-juin-2011-0

    Dans un contexte tendu, entre la perspective du changement climatique et des pressions géopolitiques croissantes sur les ressources pétrolières, le véhicule électrique peut apparaître comme une solution d’avenir.

    N’émettant aucune pollution au niveau local, il est même souvent qualifié de véhicule “zéro émission”, de manière exagérée cependant puisque cette expression ne prend en compte le contenu en carbone ni de l’électricité qu’il utilise, ni de son cycle de vie. L’intérêt écologique se double de considérations de sécurité énergétique, mais les bénéfices pour la collectivité s’accompagnent de contraintes qui pèsent en premier lieu sur les particuliers : recharges fréquentes et longues, autonomie limitée. Si les consommateurs semblent prêts à reconsidérer leur vision de la mobilité, le prix restera pour beaucoup une variable très importante dans la décision d’achat : la rentabilité du véhicule électrique dépendra principalement du prix de la batterie ainsi que de la distance annuelle parcourue.

    Compte tenu des différences actuelles de coûts, le véhicule électrique ne sera probablement pas moins cher que le véhicule thermique dans les prochaines années : il ne faut donc pas s’attendre à une irruption du tout-électrique sur le marché. Si l’on se fixe l’objectif de réduire notre dépendance au pétrole (ce qui conduit de facto à diminuer également les émissions de dioxyde de carbone), il faut poursuivre l’amélioration des véhicules thermiques, dont les marges de progrès sont importantes : une réduction de 50 % des consommations unitaires par rapport à 2007 est raisonnablement possible à terme. L’électrification progressive des véhicules thermiques et le développement à grande échelle des véhicules hybrides rechargeables permettraient d’aller encore plus loin et constituent des voies d’amélioration prometteuses.

    Au sommaire :

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  • Consommation des ménages : mai 2011 (02 07 2011)

    Etude publiée le 30 juin 2011 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=19&date=20110630

    En mai, la consommation des ménages en biens baisse de nouveau (–0,8 %)

    En mai, les dépenses de consommation des ménages en biens baissent de 0,8 % en volume*, après avoir reculé de 1,4 % en avril. Ce recul s’explique par ceux de la consommation des produits alimentaires et des biens fabriqués, en particulier les achats de textile-cuir. En revanche, les dépenses en énergie rebondissent nettement.

    Biens fabriqués : nouveau recul

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  • Ampoules à basse consommation : risques (30 06 2011)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 22 juin 2011 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2011/qSEQ11031247S.html


    Question orale sans débat n° 1247S de Mme Patricia Schillinger (Haut-Rhin - SOC)

    Destinées à remplacer d'ici à la fin de 2012 les ampoules incandescentes, les lampes fluocompactes pourraient être dangereuses pour la santé. Ces lampes, dont l'utilisation est affichée comme l'une des solutions les plus emblématiques de la politique européenne de réduction de la consommation d'énergie, pourraient présenter un risque important en termes de teneur en mercure et de niveau d'émission d'ondes électromagnétiques. Ces ondes peuvent perturber le bon fonctionnement des implants auditifs ou cardiaques en cas d'exposition prolongée à moins de trente centimètres, comme le révèle un récent rapport de la Commission de la sécurité des consommateurs, la CSC.

    Selon l’étude menée par la CSC, tant que le mercure reste confiné dans l'ampoule, il n'y a pas de problème ; mais si la lampe se casse, on mesure des taux de mercure dans l'air importants, pouvant atteindre 100 microgrammes par m3, voire 250 microgrammes dans les 5 premières minutes.  La teneur importante en mercure, le métal lourd le plus toxique, de ces lampes fluocompactes induit de facto un risque certain de pollution aggravée pour l'environnement. Madame la ministre, quelles mesures le Gouvernement entend-il prendre pour réduire la teneur en mercure de ces lampes ? Est-il possible de confiner ce métal dans l'ampoule ?

    En outre, la CSC relève que la réglementation en vigueur ne définit pas la teneur en mercure de l'air considérée comme dangereuse pour le public, quelle que soit la durée d'exposition. Il semble donc nécessaire de déterminer des valeurs maximales d'exposition aux vapeurs de mercure acceptables pour l'ensemble de la population, y compris les individus les plus fragiles.

    La question de l'information optimale des consommateurs et des obligations pesant sur les fabricants en vue de préserver la sécurité des utilisateurs doit être étudiée avec la plus grande attention. Madame la ministre, quelles sont les actions envisagées par le Gouvernement afin d'assurer la protection des consommateurs au regard de l'utilisation de ces ampoules à basse consommation ? Peut-on les utiliser sans crainte ? Comment se procurer des ampoules qui ne diffusent aucune onde et qui n'aient pas d'effet sur la santé humaine ?

    Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement publiée dans le JO Sénat du 22/06/2011 - page 5030

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  • Bicyclette : prévention des dangers (29 06 2011)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiée le 26 juin 2011 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ110116969.html

    Question écrite n° 16969 de M. Jacky Le Menn (sénateur socialiste d’Ille-et-Vilaine)

    M. Jacky Le Menn appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la nécessité d'entreprendre rapidement une campagne préventive nationale sur l'intérêt et les dangers de la conduite à bicyclette, particulièrement en ville, afin de sensibiliser tous les usagers de la voie publique sur le code de la route, sur certains principes de bonne conduite des cyclistes et conducteurs de véhicules, sur la nécessité de se protéger (port du casque, gilet jaune … ), ainsi que sur les bienfaits d'une telle pratique sur la santé, l'environnement et le mieux-être en ville.

     Ayant été interpellé dans son département, et constatant l'importance croissante que prennent les vélos en ville avec le développement des attitudes écologiquement responsables et du système de «libre-service», il lui demande si son ministère envisage d'entreprendre une telle campagne nationale de sensibilisation et de prévention auprès de tous nos concitoyens.

    Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement publiée dans le JO Sénat du 16/06/2011 - page 1591

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