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autonomie / dépendance - Page 43

  • Mission « Vivre chez soi » (03 05 2010)

    Article publié le 30 avril 2010 dans la brochure Au Fil des Jours sur le Site Part’Ages promu par la Fédération Nationale des Associations de Retraités et l’Union des Fédérations de Retraités (cliquer ici pour accéder au site Part’Ages de la FNAR et de l’UFR )

    http://www.part-ages.com/index_fr.php.html

     

     

    LE 19/4, MISSION « VIVRE CHEZ SOI », AUTONOMIE, INCLUSION ET PROJET DE VIE

     

    Un nouveau défi de notre société est que nos aînés continuent à vivre chez eux le plus longtemps possible. Tel est le plus souvent leur souhait.

    Mme Nora Berra, secrétaire d’Etat en charge des Aînés a lancé en février la mission « Vivre Chez Soi », Autonomie, Inclusion et Projet de vie parce qu’il est urgent de prendre en compte ces questions, comme choix individuel et aussi collectif, lorsque le maintien à domicile n’est plus adapté à la situation.

    Ce questionnement constitue également un enjeu politique important qui aura des répercussions financières, économiques et sociétales.

    La mission comprend 6 volets d’action qui sont :

    • Diagnostic autonomie habitat ;
    • Technologies et services pour l’autonomie ;
    • Mobilité et urbanisme ;
    • Métiers, compétences et formations ;
    • Inclusion et prévention des discriminations ;
    • Optimisation de gestion des services.

    Les objectifs étant :

    -          établir une cartographie des métiers du « Vivre chez Soi » et leur évolution

    -          définir une méthodologie et un plan d’action pour créer un référentiel des métiers et des formations.

    Une large consultation réunit les acteurs médicaux et paramédicaux ainsi que les associations compétentes. Michel Riquier a été nommé Rapporteur du Volet Inclusion et prévention des discriminations. Nos Fédérations ont été sollicitées pour travailler sur ce projet et dans ce but, Michel Riquier a été nommé rapporteur dans le groupe discrimination, Marie-Claire Galibert a intégré le groupe Métier, compétence et formations animé par le Pr Yves Matillon, chargé de mission auprès de la ministre et Sylvain Denis le groupe Optimisation de gestion des services.

    Plusieurs réunions sont prévues afin de dégager des propositions innovantes.
    Mme Berra présentera les conclusions et propositions de la mission en juin 2010.

  • dehors les vieux ! (29 04 2010)

    Dehors, les vieux !

    par Christophe Trivalle (gériatre, hôpital Paul-Brousse (Villejuif). Auteur de "Vieux et malades, la double peine", L'Harmattan.)

    Extraits d’une opinion publiée sur le site du Monde le 23 avril 2010 (cliquer ici pour accéder au texte complet sur le site du Monde)

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/04/23/dehors-les-vieux-par-christophe-trivalle_1341713_3232.html#xtor=AL-32280340.html

    Ce titre reflète bien la politique actuelle à l'égard des personnes âgées malades et dépendantes. Aujourd'hui, l'économie domine tout, y compris la médecine et le médico-social. Car, où est-il le plus facile de récupérer de l'argent si ce n'est en s'attaquant aux plus fragiles et aux plus démunis ?.../…

    Voici quelques exemples parmi d'autres de ce rejet des vieux. Le dernier en date : pour faire suite à la loi "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST), l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a décidé de regrouper ses hôpitaux dans le but de faire des économies en fermant si possible des services. …/… Pour l'instant, les lits ferment et il n'y a pas de créations à côté, ou très peu, ce qui entraîne un blocage de la filière gériatrique. …/…

    Les malades restent plusieurs mois en soins (moyen séjour) avant de trouver une place en long séjour ou en maison de retraite (EHPAD). Le moyen séjour étant bloqué, il ne peut pas accueillir les malades du court séjour qui, lui-même, ne peut pas prendre les malades des urgences. Au final, faute de places, les urgences renvoient à domicile des malades âgés qui devraient être hospitalisés. Encore une fois, on rejette les vieux. …/…

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  • aide à domicile : difficultés (06 04 2010)

    Aide à domicile : difficultés

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées sur le site du Sénat le 1er avril 2010 (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ100312378.html

    Situation du secteur de l'aide à domicile

    Question écrite n° 12378 de M. Bernard Frimat (sénateur socialiste du Nord)

    M. Bernard Frimat attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur les graves difficultés financières rencontrées dans le secteur de l'aide à domicile.

    En effet, les chiffres recensés sont très alarmants. Pour le département du Nord, trois structures ont fermé en 2009. Cette situation engendre, pour les personnes ou familles aidées, une limitation des plans d'aide et une diminution des durées d'intervention à domicile. Les structures et leurs salariés constatent une détérioration des conditions de travail et une destruction d'emplois de proximité et de qualité.

    Devant l'urgence et la gravité des enjeux, il souhaite connaître les mesures d'urgence qu'il envisage afin de permettre non seulement un retour rapide à l'équilibre financier pour les structures les plus menacées mais également pour protéger de façon pérenne un service vital pour nos concitoyens, dans le respect du principe fondamental de solidarité nationale.

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  • risque dépendance : point (30 03 2010)

    risque Dépendance

    Question de Sénateur et réponse ministérielle publiées le 18 mars 2010 sur le site du Sénat (cliquer ici  pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ091211507.html

    Question écrite n° 11507 de M. André Trillard (sénateur UMP de Loire-Atlantique)

    M. André Trillard interroge M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur les réflexions actuellement conduites sur la création prochaine d'un cinquième risque « Dépendance ».

    Il lui rappelle que des initiatives privées existent depuis des années, notamment au travers de la cotisation volontaire individuelle gérée par les assureurs, qui donne lieu au versement de sommes très importantes en fonction des taux et de la durée des versements. Il souhaiterait savoir si de telles initiatives, de nature à alléger le poids global du risque dépendance par la collectivité, seront encouragées par le biais d'une défiscalisation.

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  • cesu : application (19 03 2010)

    Chèque emploi service universel : champ d’application

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 9 mars 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-63637QE.htm

    Question n° 63637 de M. Louis Guédon (député UMP de la Vendée)

    M. Louis Guédon attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur la mise en application du décret n° 2009-479 du 29 avril 2009 instituant une aide versée sous la forme de chèques emploi service universels (CESU) préfinancés par l'État en faveur du pouvoir d'achat de personnes bénéficiaires de prestations sociales ou de demandeurs d'emploi.

    Les services prestataires des CCAS n'étant pas agréés par les services du chèque emploi service universel, l'utilité de ce chéquier devient inutile aux nombreux résidents des foyers logements, allocataires de l'APA, qui ont uniquement recours à une aide à domicile dispensée par le CCAS.

    Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser quels sont les prestataires susceptibles d'accepter ces chèques emploi service et s'il est envisageable de l'étendre à l'ensemble des prestataires opérant en foyer logement.

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  • services à la personne : difficultés (24 02 2010)

    Services à la personne et aide à domicile : difficultés

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 3 février 2010 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ09120738S.htm

    Question orale sans débat n° 0738S de M. Martial Bourquin (sénateur socialiste du Doubs)

    Le secteur des services à la personne et d'aide à domicile connaît une croissance très dynamique de près de 10% par an. Les personnes âgées dépendantes, mais aussi les personnes handicapées ou en situation de handicap temporaire font de plus en plus appel à ces professionnels qui leur permettent de rester plus longtemps chez elles, ce qui constitue un confort de vie appréciable.

    Ce secteur représente deux millions de personnes, pour la plupart des femmes, au travers d'une vingtaine de métiers différents. Depuis plusieurs années, ces structures d'aide à la personne « autorisées » se sont engagées vers une plus grande professionnalisation et la pérennité de leurs emplois. Il est rassurant pour les bénéficiaires de ces prestations, déjà fragilisés par la vie, de savoir que leur aide à domicile dispose d'une formation de qualité et pourra être pleinement efficace à leurs côtés.

    Cette exigence de qualité a bien évidemment un coût, qui n'a plus rien à voir avec le tarif fixé par la caisse nationale d'assurance vieillesse.

    Aujourd'hui, ces structures ayant fait le choix de la qualité, d'une attention particulière pour leurs personnels, se trouvent pénalisées par une situation financière catastrophique. Le collectif franc-comtois regroupant des associations d'aide à domicile m'indique devoir faire face à un déficit cumulé de 2,4 millions d'euros, qui menace sérieusement non seulement la suite de l'activité, mais aussi la qualité de la présence sur le territoire. En Seine-et-Marne, 490 licenciements ont déjà eu lieu, et plus de 3 000 bénéficiaires restent sans aide à domicile.

    Cette situation est due à deux raisons principales.

    Le désengagement de l'État, tout d'abord : l'État a réduit sa participation à l'APA de 50 % à 30 %, ce qui conduit mécaniquement les conseils généraux à chercher le moindre coût.

    Par ailleurs, dans le secteur social que je pensais plus épargné par ce phénomène, la concurrence est rude. En 2005, le plan Borloo pour les services à la personne a créé à côté des structures « autorisées » des structures dites agréées. Or ces dernières se sont majoritairement implantées dans des niches urbaines, permettant la rentabilité de court terme au mépris d'une politique salariale de qualité. Pour survivre, les associations ayant fait le choix de la qualité envisagent de diminuer leur présence dans le monde rural, le week-end, et de réduire les formations ainsi que la rémunération proposée aux personnels.

    Madame la ministre, je ne me résous pas à attendre sans rien faire qu'une sélection naturelle s'opère et que des structures disparaissent dans l'année, faute d'un soutien actif à ces secteurs porteurs d'emplois non délocalisables, à la ruralité mais aussi à la lutte contre les exclusions. Je vous demande quelles mesures vous entendez prendre maintenant pour soutenir ces associations et en particulier pour soutenir la mise en place d'un fond d'urgence.

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