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autonomie / dépendance - Page 44

  • CESU, encaissement (26 01 2010)

    CESU, encaissement

     

    Question parlementaire et réponse ministérielle publiées le 19 janvier 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-6644QE.htm

     

    Question écrite de  M. Michel Bouvard (député UMP de la Savoie)

     

    M. Michel Bouvard attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la solidarité sur les chèques emploi service universels (CESU) prépayés proposés par les comités d'entreprise aux agents des collectivités territoriales pour payer les gardes d'enfants, par exemple. En effet, certaines banques refuseraient le traitement des chèques. De ce fait, les bénéficiaires doivent les adresser à la société émettrice et, pour ce faire, les affranchir en valeur déclarée, générant un coût significatif à leur charge propre et une perte de temps. Il souhaite donc savoir si des négociations sont en cours pour étendre le paiement du CESU à tous les organismes bancaires.

     

     

    Réponse du Ministère de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi publiée au JO le 19/01/2010 page  574

     

    En application d'une convention conclue en 2006 et renouvelée, plusieurs fois, entre l'État, la Fédération bancaire française (FBF) et l'Agence nationale des services à la personne (ANSP), les chèques emploi service universel (CESU) préfinancés peuvent être encaissés auprès de l'ensemble des guichets bancaires en France. Le refus d'encaissement d'un CESU en banque ne peut résulter que d'une difficulté ponctuelle qui doit être signalée à l'ANSP qui saisira la FBF.

  • gérontechnologies (4e volet) (12 12 2009)

    12/12/2009 (4e volet)

     

    Les technologies pour l’autonomie : de nouvelles opportunités pour gérer la dépendance ? (publication en 4 volets sur ce blog du 9 au 12 décembre 2009) : 4e volet

     

    Analyse de Mme Virginie Gimbert, Département Questions Sociales du Centre d’Analyse Stratégique publiée dans la Note de veille n° 158 de décembre 2009 et lue le 7 décembre 2009 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille158.pdf

     

    ( Introduction

    ( L’équation complexe de la dépendance

    ( Des technologies nombreuses pouvant couvrir une large étendue de besoins

     

    ( Apports des technologies pour la prise en charge à domicile et en établissement

    ( Un marché prometteur

    ( Principaux freins au développement des technologies pour l’autonomie

     

    ( Le marché des technologies en France : un problème d’offre et de demande

    ( Des seniors peu enclins à accepter les nouvelles technologies ?

    ( Les professionnels, entre résistances et soutien à ces technologies innovantes

     

    ( Pour un usage raisonné et intégré des technologies pour l’autonomie : Structurer la filière en développant le marché et en soutenant la demande

    ( Intégrer les technologies dans l’organisation du travail et requalifier les emplois

    ( Pour une approche « design for all » des enjeux du vieillissement

    ( Conclusion

     

    …/…

    Pour un usage raisonné et intégré des technologies pour l’autonomie : Structurer la filière en développant le marché et en soutenant la demande

     

    Les technologies proposées doivent être mieux adaptées aux personnes âgées et mieux tenir compte de leurs déficiences. Cela suppose que les concepteurs prennent davantage en considération les usages sociaux des technologies. Les pouvoirs publics pourraient ainsi poursuivre les efforts déjà déployés afin d’inciter les différents acteurs – ingénieurs, professionnels de santé, aidants familiaux, etc. – à mieux se connaître et à travailler ensemble. Depuis quelques années on constate en effet une plus grande multidisciplinarité des équipes de recherche et un souci pour l’utilisation finale de l’outil technique davantage partagé. La création de gérontopôles, essentiellement consacrés aux missions de recherche et de formation dans le domaine de la gérontologie, va dans ce sens. Plus spécifiquement axé sur l’enjeu des technologies, le centre national de référence « santé à domicile et autonomie » vise à valoriser ces outils, les compétences et les savoir-faire. Avant la fin de l’année 2009, le « technopole Alpes Santé à domicile  et autonomie » devrait également voir le jour.

     

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  • gérontechnologies (3e volet) (11 12 2009)

    Les technologies pour l’autonomie : de nouvelles opportunités pour gérer la dépendance ? (publication en 4 volets sur ce blog du 9 au 12 décembre 2009)

     

    Analyse de Mme Virginie Gimbert, Département Questions Sociales du Centre d’Analyse Stratégique publiée dans la Note de veille n° 158 de décembre 2009 et lue le 7 décembre 2009 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille158.pdf

     

    ( Introduction

    ( L’équation complexe de la dépendance

    ( Des technologies nombreuses pouvant couvrir une large étendue de besoins

     

    ( Apports des technologies pour la prise en charge à domicile et en établissement

    ( Un marché prometteur

    ( Principaux freins au développement des technologies pour l’autonomie

     

    ( Le marché des technologies en France : un problème d’offre et de demande

    ( Des seniors peu enclins à accepter les nouvelles technologies ?

    ( Les professionnels, entre résistances et soutien à ces technologies innovantes

     

    ( Pour un usage raisonné et intégré des technologies pour l’autonomie : Structurer la filière en développant le marché et en soutenant la demande

    ( Intégrer les technologies dans l’organisation du travail et requalifier les emplois

    ( Pour une approche « design for all » des enjeux du vieillissement

    ( Conclusion

     

    …/…

    Le marché des technologies en France : un problème d’offre et de demande

     

    Du point de vue de l’offre des technologies innovantes pour maintenir l’autonomie, la France accuse un certain retard par rapport à des pays comparables. Ainsi, le Japon fait figure de leader dans le domaine du design for all et des applications robotiques, ce qui s’explique par la conduite d’une politique transversale mue par la prise de conscience de l’enjeu représenté par le vieillissement de la population. Le dynamisme du secteur des gérontechnologies aux États-Unis et au Canada s’appuie sur l’implication de l’ensemble des acteurs concernés (acteurs publics, entreprises, associations, etc.). En Europe, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Danemark sont les pays les plus en avance : dans ces trois pays, les entreprises nationales, soutenues financièrement par les pouvoirs publics, sont impliquées dans des pôles d’excellence régionaux et dans la construction de projets européens.

     

    La France quant à elle se trouve dans une situation paradoxale : les offres opérationnelles sur le marché restent rares alors que les projets et les expérimentations foisonnent. Un des atouts majeurs tient, en effet, à la qualité de la recherche académique dans ce domaine. Cependant, ces travaux manquent de visibilité au niveau européen (faible participation à des projets européens) et international. De plus, les équipes de recherches sont souvent trop peu multidisciplinaires. Ainsi, certains prototypes sont techniquement parfaits mais peu utiles en pratique ou mal adaptés aux utilisateurs. À cela s’ajoute la faiblesse du tissu industriel français dans le domaine des gérontechnologies qui relève de plusieurs sous-secteurs industriels (mécanique, électronique, domotique, télécommunications, pharmaceutique, chimie). Ce sont essentiellement des très petites entreprises, parfois des petites et moyennes entreprises, qui produisent ces technologies, ce qui contribue à limiter leur commercialisation, surtout lorsqu’elles sont nouvelles. Les travaux de recherche académique ont alors de sérieuses difficultés à trouver des débouchés industriels viables.

     

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  • gérontechnologies (2e volet) (10 12 2009)

    10/12 (2e volet)

     

    Les technologies pour l’autonomie : de nouvelles opportunités pour gérer la dépendance ? (publication en 4 volets sur ce blog du 9 au 12 décembre 2009) : 2e volet

     

    Analyse de Mme Virginie Gimbert, Département Questions Sociales du Centre d’Analyse Stratégique publiée dans la Note de veille n° 158 de décembre 2009 et lue le 7 décembre 2009 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille158.pdf

     

    ( Introduction

    ( L’équation complexe de la dépendance

    ( Des technologies nombreuses pouvant couvrir une large étendue de besoins

     

    ( Apports des technologies pour la prise en charge à domicile et en établissement

    ( Un marché prometteur

    ( Principaux freins au développement des technologies pour l’autonomie

     

    ( Le marché des technologies en France : un problème d’offre et de demande

    ( Des seniors peu enclins à accepter les nouvelles technologies ?

    ( Les professionnels, entre résistances et soutien à ces technologies innovantes

     

    ( Pour un usage raisonné et intégré des technologies pour l’autonomie : Structurer la filière en développant le marché et en soutenant la demande

    ( Intégrer les technologies dans l’organisation du travail et requalifier les emplois

    ( Pour une approche « design for all » des enjeux du vieillissement

    ( Conclusion

     

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    Apports des technologies pour la prise en charge à domicile et en établissement

     

    Les technologies peuvent favoriser le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. En cela, elles répondent tout d’abord à l’aspiration des Français qui sont près de 80 % à préférer cette solution.

    Elles contribuent à la préservation de l’autonomie de la personne âgée ; une hospitalisation, même de courte durée, peut au contraire conduire à une perte des repères sociaux et à une plus grande inactivité. Enfin, le recours aux gérontechnologies est susceptible de générer des économies, à deux niveaux. D’un côté, le maintien à domicile pèse a priori moins sur les budgets publics que la prise en charge en institution.

     

     

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  • géronto technologies (08 12 2009)

    Les technologies pour l’autonomie : de nouvelles opportunités pour gérer la dépendance ? (publication en 4 volets sur ce blog du 9 au 12 décembre 2009)

     

    Analyse de Mme Virginie Gimbert, Département Questions Sociales du Centre d’Analyse Stratégique publiée dans la Note de veille n° 158 de décembre 2009 et lue le 7 décembre 2009 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille158.pdf

     

    ( Introduction

    ( L’équation complexe de la dépendance

    ( Des technologies nombreuses pouvant couvrir une large étendue de besoins

     

    ( Apports des technologies pour la prise en charge à domicile et en établissement

    ( Un marché prometteur

    ( Principaux freins au développement des technologies pour l’autonomie

     

    ( Le marché des technologies en France : un problème d’offre et de demande

    ( Des seniors peu enclins à accepter les nouvelles technologies ?

    ( Les professionnels, entre résistances et soutien à ces technologies innovantes

     

    ( Pour un usage raisonné et intégré des technologies pour l’autonomie : Structurer la filière en développant le marché et en soutenant la demande

    ( Intégrer les technologies dans l’organisation du travail et requalifier les emplois

    ( Pour une approche « design for all » des enjeux du vieillissement

    ( Conclusion

     

     

     

     

    Les technologies pour l’autonomie apportent des aides techniques d’ordre médical et social aux

    personnes en perte d’autonomie, aux professionnels de santé et aux aidants. D’un point de vue

    macroéconomique, elles ouvrent potentiellement des perspectives de marché. Un recours accru à ces technologies pourrait constituer une réponse pertinente au problème de prise en charge de la dépendance, à condition que cet usage soit raisonné et respectueux des règles d’éthique. Ces outils devraient pour cela être intégrés aux pratiques de travail des professionnels et être conçus d’emblée pour un usage grand public, ce qui permettrait plus généralement d’envisager des réponses globales aux enjeux du vieillissement.

     

    La prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie représente un véritable défi économique et social. Souffrant en général de polypathologies, de déficiences physiques, mentales et cognitives, ces personnes ont des besoins spécifiques : soins de longue durée et continus, prise en charge médicale et sociale, assistance pour les actes de la vie quotidienne, etc.

     

    Dans les années à venir, la France verra croître le nombre de personnes âgées en situation de perte d’autonomie. Leur prise en charge sera d’autant plus délicate qu’elle s’inscrira dans un contexte marqué par une pénurie prévisible de main-d’oeuvre dans ce secteur et par de fortes contraintes budgétaires pour les pouvoirs publics. Le recours à l’immigration de main-d’oeuvre dans les emplois de service à la personne et/ou l’apport des innovations technologiques sont des solutions qui peuvent être envisagées. Cette note montrera en quoi les « gérontechnologies » peuvent constituer une des réponses pertinentes au problème de la dépendance.

     

    Cette expression renvoie à une multiplicité d’outils techniques, capables d’aider les personnes dépendantes et d’améliorer les pratiques professionnelles. On parle également de « technologies pour l’autonomie », formulation à la fois plus positive et s’adressant à un public plus large – notamment aux personnes handicapées1. D’abord confinées à un cercle d’experts, ces technologies connaissent depuis ces dernières années une véritable « explosion ».

     

    Cette note propose d’évaluer les avantages et les inconvénients liés au développement des

    technologies pour l’autonomie. Si leurs apports semblent considérables, de nombreux freins demeurent. Un usage raisonné et intégré de ces technologies permettrait sans doute de lever, pour partie au moins, ces obstacles : cela suppose de les considérer comme complémentaires de l’intervention humaine

     

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  • APA : point au 30 juin 2009 (30 11 2009)

    L’allocation personnalisée d’autonomie et la prestation de compensation du handicap au 30 juin 2009

     

    Résumé d’une étude de Mmes Clotilde Debout et Seak-Hy Lo publiées en novembre 2009 sur le site de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville -  du Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la réforme de l’État – et du Ministère de la Santé et des Sports (cliquer ici pour accéder au site de la DREES)

     

    http://www.travail-solidarite.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-drees/publications/etudes-resultats/no-710-allocation-personnalisee-autonomie-prestation-compensation-du-handicap-au-30-juin-2009-.html

     

    Au 30 juin 2009, 1 117 000 personnes bénéficient de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). L’augmentation annuelle, de 2,1 %, est moins marquée que celle observée au cours des années précédentes (+4,4 % de juin 2007 à juin 2008). Le taux d’acceptation des premières demandes d’APA reste stable : trois premières demandes sur quatre d’APA à domicile sont acceptées et neuf sur dix pour l’APA en établissement. 5 % des bénéficiaires vivant à domicile et 6 % des personnes vivant dans un établissement ont cessé de percevoir l’APA ou ont changé de dispositif au cours du 2e trimestre.

    Au 30 juin 2009, 61 % des bénéficiaires de l’APA vivent à domicile et 39 % en établissements d’hébergement pour personnes âgées (EHPA). En un an, la part des bénéficiaires vivant en établissement a ainsi légèrement augmenté (38 % en juin 2008). La part des personnes modérément dépendantes, relevant du GIR 4, est stable par rapport à décembre 2008 (45 %). Leur proportion est toujours nettement plus élevée à domicile (57 %) qu’en établissement (24 %). À domicile, le montant moyen du plan d’aide attribué est de 494 euros par mois (dont 406 euros à la charge des conseils généraux).

    Le montant moyen du tarif dépendance facturé dans les établissements qui ne sont pas sous dotation globale est de 461 euros par mois (dont 307 euros à la charge des conseils généraux). Fin juin 2009, 71 700 personnes ont été payées au titre de la prestation de compensation du handicap (PCH), contre 43 000 à la fin juin 2008 (soit une augmentation de 67 % en un an). La dépense mensuelle moyenne par personne s’est élevée à 980 euros en juin 2009.