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santé - Page 235

  • Accès aux soins : reste à charge (28 04 2011)

    28 avril 2011

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 12 avril 2011 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-93084QE.htm

    Question n° 93084 de M. Jean-Claude Lenoir (député Union pour un Mouvement Populaire de l’Orne)

    M. Jean-Claude Lenoir attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les inquiétudes exprimées par de nombreux assurés sociaux à la suite du nouveau plan d'économies annoncé pour 2011 en vue de limiter le déficit de l'assurance maladie.

    Ce plan prévoit notamment la baisse de 35 % à 30 % du taux de remboursement des médicaments à vignette bleue ainsi que le relèvement du seuil en dessous duquel les assurés s'acquittent du ticket modérateur en cas d'hospitalisation.

    Il touche également les malades atteints d'affections de longue durée à travers la suppression du remboursement automatique des frais de transports à 100 %, la suppression du remboursement à 100 % pour les nouveaux malades atteints d'hypertension bénigne ou encore la limitation du remboursement des bandelettes d'autotest de glycémie pour les patients diabétiques.

    S'ajoutant aux mesures de déremboursement déjà prises par le passé, ces nouvelles dispositions inquiètent les personnes modestes, qui craignent de devoir renoncer à certains soins faute de pouvoir faire face aux dépenses mises à leur charge.

    Il souhaiterait connaître les mesures prévues pour répondre aux inquiétudes des assurés sociaux et leur garantir l'accès à des soins de qualité.

    Réponse du Ministère du Travail, de l’emploi et de la santé publiée au JO le 12/04/2011 p. 3743

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  • Besoins de Santé des personnes dépendantes ou handicapées (2/2)(13 04 2011)

    Besoins de Santé des personnes dépendantes ou handicapées (2/2)

    (NDLR : Présentation d’une étude)

    Article extrait de la brochure Equilibres n°69 publiée en mars 2011 sur le site de l’Institut Nationale de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES ou au texte pdf de l’article)

    http://www.inpes.fr/.html

    http://www.inpes.fr/CFESBases/equilibre/pdf/Lettre69.pdf

     

    TROIS QUESTIONS À AUDREY SITBON, sociologue, chargée d'études et de recherche à l'Inpes.

     

    >Pourquoi une étude sur la santé et le handicap ?

    Il s’agit d’un thème sur lequel l'Inpes s'était assez peu investi jusqu'alors, exception faite de quelques actions ponctuelles. La convention avec la CNSA a été l'occasion d'explorer le rapport à la santé des personnes handicapées ou âgées en perte d'autonomie.

    La commande de départ était axée sur la notion de besoins de ces personnes, que nous avons retraduite en termes de problèmes, d'attentes, de préoccupations... Nous sommes donc partis du ressenti et des perceptions de ces publics vis-à-vis de la santé, et des obstacles et soutiens qu’ils rencontrent, tout en nous appuyant sur une revue de littérature. L'objectif était d'identifier les thématiques qui émergent lorsque l'on parle de santé avec une personne handicapée. Nous avons également essayé d’aborder la prise en charge des soins spécifiques, mais aussi d’autres sujets comme l'alimentation ou l'activité physique.

     

    >Quel a été le rôle de l'Inpes dans l'étude et quels enseignements tirez-vous de ce travail ?

    L’Inpes a essentiellement joué un rôle de conception et de supervision.

    La méthodologie de l'enquête a été validée par un comité scientifique et un comité de suivi. Nous avons réalisé, en partenariat avec des experts, la revue de littérature sur le champ de l'enquête, puis supervisé le déroulement de l'étude. De son côté, la CNSA a insisté pour que soient pris en compte tous les types de handicaps, quel que soit l'âge. En ce qui concerne les enseignements à tirer, je dirai d'abord que le croisement entre santé et handicap, ou perte d'autonomie est un sujet complexe. Il est en effet très variable selon la nature du handicap. Un non-voyant n’a pas les mêmes représentations de la santé et de la maladie qu’une personne souffrant d’un handicap psychique, par exemple.

    Les prochaines études sur cette question pourraient d’ailleurs être plus ciblées.

     

    >D’autres enquêtes sont-elles réalisées en parallèle ?

    Effectivement. L'Inpes mène avec la CNSA des études sur les déficiences sensorielles, domaine encore peu exploré. Nous voulons connaître le rapport spécifique à la santé des personnes concernées.

    Des études qualitatives et quantitatives sont en cours, notamment avec l’adaptation du Baromètre santé pour les personnes sourdes et malentendantes (BSSM). Son questionnaire sera mis en ligne au printemps 2011. Par ailleurs, nous avons introduit un module consacré à l’ensemble des handicaps qu’il était possible d’investiguer dans le Baromètre santé généraliste 2010. L’ensemble des résultats devrait être disponible en 2012. _

  • Besoins de Santé des personnes dépendantes ou handicapées (1/2)(12 04 2011)

    Besoins de Santé des personnes dépendantes ou handicapées (1/2)

    (NDLR : Présentation d’une étude)

    Article extrait de la brochure Equilibres n°69 publié en mars 2011 sur le site de l’Institut Nationale de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES ou au texte pdf de l’article)

    http://www.inpes.fr/.html

    http://www.inpes.fr/CFESBases/equilibre/pdf/Lettre69.pdf

    Handicap, limitation d’autonomie et besoins en matière de santé 

     

    Dans le cadre d'une convention avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), l'Inpes a coordonné une recherche exploratoire sur les besoins en matière de santé des personnes handicapées ou âgées en perte d'autonomie, mais aussi de leurs aidants proches et des professionnels qui interviennent à leurs côtés. Les résultats montrent que les réponses apportées par le système de prise en charge présentent encore des lacunes.

    L'Inpes a piloté une « Recherche qualitative Handicaps – Incapacités – Santé et Aide pour l'Autonomie » (RHISAA), menée par la Fondation nationale de gérontologie, en collaboration avec le REVeSS (Recherches et études sur les vulnérabilités sociales et la santé publique) et le CNRS. Le but était d'explorer les besoins, en matière de santé, des personnes en situation de handicap âgées de 30 ans et plus, et de celles de 60 ans et plus en limitation d'autonomie à domicile. Il s’agissait aussi de cerner les attentes de leurs aidants proches (familiaux ou amicaux) et des professionnels de l'aide et du soin à domicile.

    Trois villes et régions ont été sélectionnées : Paris – Ile-de-France ; Bordeaux – Aquitaine ; Marseille – Provence-Alpes-Côte d'Azur.

     

    Aborder la personne dans sa globalité

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  • Infections à méningocoques (07 04 2011)

    Extraits d’un article publié sur la brochure Equilibres n°70 daté d’avril 2011 (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES ou au texte pdf de l’article)

    http://www.inpes.fr/.html

    http://www.inpes.fr/CFESBases/equilibre/pdf/Lettre70.pdf

    S’informer sur les infections à méningocoque

    Des cas d’infection à méningocoque ont récemment été déclarés dans plusieurs régions françaises. Pour rappeler les symptômes qui doivent alerter, mais aussi la conduite à tenir, le ministère chargé de la Santé et l’INPES ont mis à jour le site www.info-meningocoque.fr et réédité une affiche et un dépliant d’information.

     

    Les méningocoques sont des bactéries présentes au fond de la gorge chez certaines personnes.

    Elles peuvent rendre malades ou non. Différents types existent, mais, en France, les plus

    fréquents sont les B et C (92 % des cas d’infections invasives à méningocoques-Données épidémiologiques de l’Institut de veille sanitaire (InVS), 2008).

     

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    Lien permanent Catégories : santé
  • Rougeole : épidémie, vaccination (04 04 2011)

    Note publiée le 1er avril 2011 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/.html

    Une épidémie de rougeole sévit en France depuis début 2008 et à ce jour, plus de 10 500 cas ont été déclarés

     

    La France connaît actuellement une épidémie de rougeole dont l’évolution est inquiétante. La maladie est très contagieuse et les complications (neurologiques ou pulmonaires notamment) peuvent être sérieuses voire mortelles.

    Plus de 3 400 cas ont été notifiés pendant les deux premiers mois de l’année 2011 alors qu’en 2006 et 2007, le nombre de cas déclarés à l’Institut de veille sanitaire (InVS) était d’une quarantaine par an. Cette vague est donc de très grande ampleur, plusieurs éléments étant en faveur d’une sous-estimation du nombre de cas de rougeole par la déclaration obligatoire.

    De 2008 à début 2011, plus de 10 000 cas ont été déclarés sur l’ensemble du territoire métropolitain. Près de la moitié des cas déclarés en janvier 2011 l’ont été en Rhône-Alpes. Dans cette région, depuis le début de 2011, on dénombre plus de 3 000 cas contre moins de 10 sur la même période en 2010.

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  • Pollution de l'eau du robinet par l'aluminium (13 03 2011)

    Question orale de sénateur et réponse ministérielle publiées le 16 février 2011 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ10101056S.html

    Question orale sans débat n° 1056S de Mme Anne-Marie Payet (sénateur UC de La Réunion)

    Mme Anne-Marie Payet attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur le problème de la pollution de l'eau du robinet par le sulfate d'aluminium.

    Élément métallique le plus abondant dans l'écorce terrestre, l'aluminium est présent presque partout aujourd'hui : dentifrices, conditionnement des boissons, déodorants… À doses régulières, cette substance serait très néfaste pour la santé. De nombreux spécialistes recommandent de ne pas utiliser les produits qui en contiennent, notamment les capsules de café, les pansements gastriques, etc.

    Sauf à Paris, où l'on utilise depuis trente ans le traitement ferrique, les distributeurs d'eau potable ajoutent des sels d'aluminium afin de rendre l'eau plus claire. Selon Guy Berthon, ancien directeur de recherches au laboratoire de chimie du CNRS, « l'aluminium ne sert à rien dans l'organisme humain. Pire, à fortes doses ou à doses régulières, il est toxique. […] En trouver dans l'eau du robinet, c'est criminel. »

    La norme de 200 microgrammes d'aluminium par litre d'eau fixée par l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS, est discutable : elle ne constitue qu'une référence de qualité, non une limite ; en l'absence de contrôle, les compagnies des eaux se permettent souvent de la dépasser, sans être tenues d'en informer le consommateur.

    Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, l'AFSSA, en 2007, 2,7 millions de Français ont bu une eau dont le taux de sels d'aluminium était supérieur à cette norme. Le danger, selon Guy Berthon, est que « si une partie est éliminée naturellement par les urines ou la barrière intestinale, une autre passe à travers ce mur de briques qu'est l'intestin grêle et se retrouve dans le sang puis le cerveau. Là, l'aluminium se dépose, durcit et ne peut plus repartir. »

    Certaines études ont mis en évidence le lien entre une eau potable trop chargée en aluminium et certains cas de démence dont les symptômes rappellent ceux de la maladie d'Alzheimer. En 1976, déjà, des cas de démence, de douleurs articulaires, de décalcification des os, d'anémie étaient apparus chez des insuffisants rénaux sous dialyse.

    L'aluminium est également présent sous forme d'hydroxyde dans les vaccins, dont il est censé renforcer l'action.

    Eu égard à ces éléments, je vous demande de bien vouloir me faire connaître les mesures que le Gouvernement entend prendre afin de remédier à cette situation.

    Réponse du Secrétariat d'État chargé de la santé publiée dans le JO Sénat du 16/02/2011 p. 1366

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